Archéologie du cinématographe: la fantasmagorie de Robertson (à partir de1798)
Les précurseurs du cinématographe
Emile Reynaud et le praxinoscope
Jules Marey et le fusil photographique
Les précurseurs du cinématographe
Georges Demeny et le phonoscope
Les précurseurs du cinématographe
Louis Leprince ou le mystère de l’Express Dijon-Paris (16 septembre 1890)
Une scène au jardin de Roundhay, le premier film jamais réalisé?
Les précurseurs du cinématographe
Edison et le kinetoscope
L’invention du cinématographe
L’invention du cinématographe
« Dans les courts loisirs que nous laissait la conduite de notre entreprise (…) j’avais de mon côté fait construire un dispositif dont je ne me rappelle plus le principe, lorsqu’un matin, vers la fin de 1894, je me rendis dans la chambre de mon frère qui, un peu souffrant, avait dû rester alité. Il m’apprit que, ne dormant pas, il avait, dans le calme de la nuit, précisé les conditions à remplir pour atteindre le but cherché et imaginé un mécanisme. Il consistait, me dit-il, à imprimer à un cadre porte-griffe un mouvement produit par un mécanisme analogue à celui du pied de biche de machine à coudre. (…). Ce fut une révélation et je compris aussitôt que je n’avais qu’à abandonner la solution précaire à laquelle j’avais songé. Mon frère, en une nuit, venait d’inventer le cinématographe ».
Auguste Lumière
Le cinématographe
Le premier film: la sortie des usines Lumière, 19 mars 1895
http://www.youtube.com/watch?v=U7AtuY5tT2s
L’invention du cinématographe
1ère séance payante de cinématographe, le 28 décembre 1895, Salon Indien du Grand Café,14 boulevard des Capucines, Paris
1ère séance, demandez le programme!
Cinéma et attraction: l’effet-train
Arrivée d’un train en gare de la Ciotat (1895)
http://www.youtube.com/watch?v=2cUEANKv964
Cinémonde: les vues Lumière
Vue 407 caravane de chameaux et vue 785 Lancement du Fürst-Bismarck
Cinématographe et magie: Felicien Trewey
La magie du cinéma: Georges Méliès
Le photorama
L’autochrome
Epilogue d’une vie à deux
« Auguste et Louis sont des savants pour la science, ils donnent, ils ne marchandent pas. Ils offrent au public de l’Univers le fruit de leur travail, la conquête de leur cerveau.
Ce qui frappe, c’est de voir Auguste et Louis essayer de franchir, de dépasser, d’abolir les limites de la connaissance pour remonter jusqu’aux sources de la vie elle-même. On sait qu’ils se sont appliqués dans la fin de leur existence à des recherches sur ces maladies qui sont pour nous des épouvantes : la tuberculose et le cancer. Que valent leurs théories ? Ce n’est pas à moi de le dire. Quels résultats ont-ils obtenu ? C’est l’avenir qui l’établira. A quoi les a conduits ce non-conformisme qui d’ailleurs est le principe de toute recherche scientifique, la découverte étant une agression contre l’inconnu. Le poète et le savant sont deux frères ».
E Herriot, 13 avril 1954 discours prononcé lors des obsèques d’Auguste Lumière