Les présents textes traitent principalement du Népal, de l'alpinisme, de l'himalayisme



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MOTOS :


Elles pullulent en ville, elles sont plus rares sur routes. La moto est le moyen de locomotion du cadre kathmandouite. Peu de grosses cylindrées, des 125 cm3 en général. Mais la puissance est suffisante pour transporter une famille composée du père, de la mère et de deux enfants. Les motos sont au monde roulant népalais ce que sont les mouches au monde animal. Elles sont partout, bourdonnant et sinuant. N’offrant aucune tôle de protection, les accidents corporels des conducteurs sont nombreux. De plus en plus nombreux sont les accidents causés à des Tiers par de jeunes conducteurs roulant trop vite. Combien de fils à papa ont maintenant leur moto ! Avant, les motards roulaient sagement, puis on en a vu qui slalomaient, on en voit maintenant qui godillent entre les voitures et les piétons. Amateurs de bruits comme tous les Népalais, les motards ont vite appris que les décibels produits par leur moto étaient sérieusement augmentés s’ils enlevaient quelques ailettes de leur pot d’échappement.

On voit depuis peu des scooters qu’apprécient les népalaises fortunées.


RICKSHAWS :


Ne rêvons pas à la suppression des rickshaws en pensant à la peine du pédaleur, les coolies qui montent des charges à Namché Bazar, au Thorong la, au col de Gorapani, au Chugyéma la, à Amjilassa… peinent beaucoup plus. Tout est affaire de salaire. Il ne faut simplement pas oublier que les pédaleurs sont rarement propriétaires de leur engin. Rêvons au contraire à des rickshaws dans tout le centre ville de Kathmandu, dans les quartiers tels que ceux de Thamel, d’Asan Tole. Ils conduiraient, tarif codifié et affiché, les touristes et acheteurs aux portes de leur hôtel, des magasins et des restaurants. Incroyable le volume de bagages que l’on peut placer sur un rickshaw ! Quant au poids transporté, le plus gringalet de ces pédaleurs translate, en se jouant, un couple d’obèses habitants de l’U.S. d’une extrémité de Thamel à une autre. Pourquoi des Américains ? Parce que je suis raciste.

CYCLISTES :


Ils étaient nombreux, ils sont devenus rares. La voiture, la moto, chassent le cyclo. On en voit quand même qui acceptent de prendre le risque de se déplacer en bicyclette. Les typiques vélos indiens sont remplacés par des V.T.T. de fabrication locale, dont la fiabilité est incertaine. Les Occidentaux adeptes de ce sport ( combien nombreux sont les itinéraires autour de Kathmandu, de Pokhara…) font venir des mécaniques occidentales.

TRANSPORTS EN COMMUN EN VILLE :


Kathmandu est une ville dont l’urbanisme est à bien des égards moyenâgeux. Les routes y sont étroites, mal ou non revêtues d’enrobé, sans trottoirs. On voit, ils sont rares, voir titre anecdotes, des abribus et des sur largeurs de chaussée pour le stationnement de courte durée. Il n’y a pas de véritables parkings, ceux de Tridévi marg ou de Tundikel… sont ridiculement petits. Transformer la périphérie de Narayanhiti, l’ancien palais royal, occupée par des postes de garde en zone de parkings serait une chose utile. Tout plaide pour que les transports en commun soient, dans cette ville, développés au maximum. Répétons-le, les rickshaws devraient s’imposer dans certains quartiers.

Rêve : les agences de tourisme et les médias spécialisés français écrivent une note au consulat de France à Kathmandu pour être transmise à qui de droit.

VITESSE EN VILLE :


Un touriste arrivant pour la première fois à Kathmandu et prenant un engin de transport est tout à la fois émerveillé et épouvanté. Et il se pose la question : Comment font-ils pour rouler ainsi sans accident. Des accidents, il y en a, mais ils sont peu nombreux ou ils n’affectent que la carrosserie. A part les accidents de motos qui eux sont nombreux et parfois graves ou même mortels. La faible vitesse explique tout. En réalité, les conducteurs ne conduisent pas vite, l’impression de vitesse est donnée par la surdensité et l’anarchie qui dirige la manière de conduire. Il arrive que je fasse l’aller retour Golfutar centre ville de Kathmandu en première vitesse ( 2 fois 8 à 10 km ). Sur certains longs trajets, on n’utilise pas la troisième ni la quatrième vitesse. Témoigne de la vitesse réduite, l’absence de traces de pneus que des coups de frein brutaux laissent toujours sur une chaussée. Les spécialistes le savent, c’est la grande vitesse qui tue. L’Occidental imagine les conséquences des situations qu’il voit ici à celles qui surviendraient dans son pays en tenant compte de la vitesse à laquelle y roulent les véhicules. Une voiture arrive en face de vous, ce qui serait la cause d’un effroyable accident si les voitures allaient vite, est ici sans conséquence puisqu’il est évité par un léger coup de frein et un déplacement à gauche ou à droite du véhicule. Il n’en reste que, étant donné l’état des véhicules, la surcharge, l’état de la chaussée… les véhicules vont trop vite. Et cette vitesse augmente encore lorsque la qualité du revêtement, la largueur de la chaussée l’autorisent. Il en est ainsi sur la moindre ligne droite, sur le boulevard de ceinture Ring road.

RALENTISSEURS :


Les surépaisseurs de la chaussée qui obligent un conducteur à ralentir sous peine de voir ses passagers frapper violemment le toit du véhicule de leur crâne, sont dimensionnés sur la base de la hauteur de Sagarmatha, les nôtres, plus modestes, le sont sur la hauteur du Mont Blanc.

VITESSE SUR ROUTE :


Si la vitesse en ville est, en général, faible, la vitesse sur route est toujours excessive. Il n’y a aucune route qui soit entièrement de bonne qualité.

D’ailleurs, on peut affirmer que les mauvaises routes sont moins dangereuses que les bonnes, car les conducteurs y sont sans cesse sur leur garde. Sur les bonnes routes, tout à coup, non signalé, survient un nid d’autruche, un effondrement, un tas de pierres, un terrassement transversal… Sur une bonne route les conducteurs de véhicules doublent n’importe où, y compris dans les virages sans visibilité, ils répugnent toujours à freiner car cela leur fait perdre de la vitesse. Les spectacles d’accidents que l’on voit sont atroces. Il n’y a pas de limitation de temps de conduite pour les conducteurs de bus, de poids lourds. Et nombreux sont les camions et bus indiens qui font de très longs trajets! Voir titre accidents.



CROQUIS 10.





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