Conclusions du groupe d’experts sur les études concernant le fonctionnement cérébral : Les résultats de Preece et Koivisto suggèrent que l’exposition aiguë aux champs des téléphones mobiles à des niveaux inférieurs aux valeurs limites recommandées produit des effets d’amplitude suffisante pour modifier le comportement. Le mécanisme causal reste incompris, mais pourrait faire intervenir un faible échauffement localisé. Il apparaît assez clairement que l’exposition aux téléphones mobiles modifie certaines fonctions cérébrales, sans que l’on puisse en établir la signification biologique, clinique, et a fortiori l’éventuel impact sanitaire. Des études d’exposition à long terme en laboratoire ou parmi un groupe de nouveaux utilisateurs permettraient d’identifier des modifications du fonctionnement cérébral associées à une exposition cumulée. De telles études devraient constituer une priorité des recherches futures.