Les telephones mobiles


Etudes concernant le cancer



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2. Etudes concernant le cancer
a- Etudes expérimentales
Conclusions résumées :

Génotoxicité : Globalement, les résultats publiés n’apportent aucune preuve de l’existence d’effets génotoxiques associés aux micro-ondes utilisées en téléphonie mobile. Les taux de mutation in vitro ne sont pas altérés. Les études sur les aberrations chromosomiques se sont révélées incohérentes (14 études citées dont 5 positives). Le taux de micro-noyaux dans des cellules exposées est parfois augmenté de manière significative (9 études citées dont 7 positives). L’exposition de cellules en culture n’a pas donné lieu à des altérations de l’ADN (10 études citées, toutes négatives). Par contre, l’exposition d’animaux – les tests étant pratiqués in vitro - a donné des résultats variés concernant l’ADN (10 études citées dont 6 positives). Les tests de transformation cellulaire n’ont pas donné de résultats reproductibles (4 études citées dont 2 positives).

Prolifération cellulaire : L’influence de l’exposition à des micro-ondes sur la prolifération cellulaire a été étudiée dans de nombreux cas dans des conditions très variées. Depuis que les conditions d’exposition et, en particulier, le contrôle de température, sont satisfaisantes, les résultats sont devenus négatifs à quelques exceptions près.

ODC : l’enzyme ornithine décarboxylase, qui catalyse la formation de polyamines dans la cellule, jouerait un rôle important dans la phase de promotion du processus de cancérogenèse. Une augmentation de l’activité de l’ODC a été observée sous exposition à des micro-ondes modulées à basse fréquence ; il pourrait exister un ‘effet fenêtre’, l’augmentation de l’activité de l’ODC n’étant observée par certains auteurs que dans une gamme particulière de modulation basse-fréquence (5 études positives citées correspondant à des micro-ondes modulées).

Mélatonine : en raison des résultats obtenus sur les niveaux nocturnes de l’hormone mélatonine chez les rongeurs dans la gamme ELF, quelques études ont été effectuées avec des micro-ondes. On n’a pas observé d’effet chez l’homme exposé durant la nuit. Chez des rats exposés, la quantité de mélatonine nocturne n’était pas non plus affectée.

Initiation, promotion et progression de tumeurs : Certaines études ont montré une augmentation de l’incidence de tumeurs, mais d’autres une réduction du risque de cancer. Il n’y a pas de preuve d’une action de promotion des tumeurs par les micro-ondes, ni d’accélération de la progression. Néanmoins, au vu des résultats contradictoires, des études supplémentaires sont nécessaires.


  • Un seul résultat positif existe sur l’induction d’échanges de chromatide sœur dans des lymphocytes humains exposés à 167 MHz (Khalil et al., 1993). Il est probable que l’effet était dû dans cette expérience à un échauffement créé par les RF.

  • Lai et Singh (1995), ont utilisé le test dit des comètes pour observer une augmentation de la fragmentation de l’ADN dans des cellules de cerveau de rats soumis à une exposition à 2450 MHz. Plusieurs essais indépendants ont été menés pour répliquer leurs résultats positifs, sans succès jusqu’à présent.

  • Les résultats de Balcer-Kubiczek et Harrison (1985; 1989; 1991) sur la transformation des cellules C3H/10 T1/2 ont montré que les micro-ondes seules n’induisaient pas la transformation, mais qu’une synergie était peut-être possible avec d’autres mutagènes ou agents promoteurs.

  • Des cellules C6 et des cellules primaires de rats ont été exposés par Stagg et coll. (1997) à des signaux de téléphone mobile (TDMA) pendant 24 h à bas niveau de DAS. Une augmentation de la synthèse d’ADN fut observée à 5,9 mW/kg mais pas à 0,59 ou 59 mW/kg, ce qui correspond à de très faibles niveaux de puissance absorbée.

  • Le groupe de Litovitz, entre autres, a observé des augmentations de l’activité de l’enzyme ODC dans des cellules exposées pendant plusieurs heures à des RF (835-915 MHz, 2,5 W/kg), mais seulement quand elles étaient modulées en amplitude à 16 et 60 Hz. L’augmentation de l’activité de l’ODC était transitoire.

  • Dans une étude spécifique du taux de mélatonine, Vollrath et coll., (1997), n’ont pas trouvé d’effets chez des rats exposés pendant 6 heures à des micro-ondes à faible niveau (900 MHz, 0,06 to 0,6 W/kg)

  • En 1997, Repacholi et coll., ont publié des résultats sur des souris transgéniques exposées à des signaux GSM 900. L’exposition augmentait l’incidence de lymphomes (x 2,4) à la fin des 19 mois d’exposition. Le DAS moyen allait de 0,008 à 4,2 W/kg. Des expériences de réplication sont prévues.

b- Etudes épidémiologiques


Conclusions résumées :

Les études épidémiologiques concernant les RF ont été peu nombreuses, très diverses et rarement en rapport avec la téléphonie mobile. Les études ont porté sur les cancers chez l’adulte et l’enfant, sur la reproduction et les anomalies congénitales. La mesure et l’évaluation de ces expositions sont extrêmement difficiles. Le niveau est souvent plus élevé en milieu professionnel (militaires et policiers, travailleurs de l’électronique, de la médecine et de l’industrie sont les plus étudiés), mais les résultats sont très discordants et aucun n’a trait aux téléphones mobiles. Aucune étude épidémiologique ne permet d’estimer le risque concernant les enfants.




  • Dans une étude de cohorte de Szmigielski, réalisée en Pologne en 1996, sur des militaires, la dosimétrie fut réalisée sur des sujets placés dans des conditions d’exposition connues. Une incidence augmentée fut observée pour les cancers du système hématopoïétique, des organes lymphatiques et du système nerveux. Pourtant, des critiques sévères ont été émises sur la méthodologie de cette étude. A la suite de l’observation d’un nombre augmenté de leucémies chez l’adulte près d’un émetteur TV et radio en Angleterre (phénomène d’agrégat, ou ‘cluster’, en anglais), deux études furent menées, l’une localement autour de l’émetteur incriminé, et l’autre dans toute la Grande Bretagne (Dolk et coll., 1997). Une augmentation du nombre total de cas de cancer de 3%, non significative fut calculée autour de l’émetteur, indépendamment de la distance. Seule l’augmentation du nombre de leucémies était significatif (OR : 1,83 [1,22-2,74]). En revanche, dans l’étude portant sur l’ensemble du pays, aucune association ne fut trouvée. Les problèmes posés par ces études résidaient dans l’estimation du niveau de l’exposition en fonction de la distance à l’antenne et dans les mouvements de population durant ces longues périodes d’observation.

  • Rothman et coll., (1996) ont mesuré la mortalité globale d’utilisateurs de téléphones “mobiles” (puissants, transportables) et de “portatifs” (peu puissants, portables). Sur un échantillon de 255868 personnes, aucune différence ne fut trouvée entre les deux populations. Cette étude est critiquable en raison du manque de suivi, de la mauvaise définition de l’exposition à partir des informations issues des opérateurs.

Commentaires du groupe d’experts sur les effets concernant le cancer: Les données bibliographiques sont nombreuses mais pas bien ordonnées : les différents aspects du processus de cancérisation et les conséquences sanitaires se trouvent dans des chapitres éloignés. Les auteurs du rapport se sont particulièrement penchés sur cette forme de risque. Ils discutent abondamment – peut-être surinterprêtent-ils - les travaux expérimentaux in vitro relatifs à l’ODC, comme possible ‘chaînon manquant’ d’un mécanisme de cancérogenèse. Les faits actuels sont peu clairs, et l’hypothèse ne suffit pas à faire une démonstration, en l’état actuel des données, et doit être confrontée à d’autres données expérimentales. En effet, l’incohérence des résultats est soulignée ainsi que le fait que la plupart sont négatifs. En particulier, au vu des données disponibles, on peut conclure que les micro-ondes ne sont pas génotoxiques. Un effet promoteur n’est pas exclu, et d’ailleurs c’est l’hypothèse de travail qui a justifié l’engagement de l’étude internationale du CIRC. On regrettera que la synergie possible entre RF et mutagènes ou autres facteurs ne soit pas suffisamment considérée.



La pertinence des conditions d’exposition en rapport avec la téléphonie mobile, pour assurer la validité des expérimentations ou des travaux épidémiologiques, n’est pas suffisamment soulignée.

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