Les telephones mobiles



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Radio-fréquences et génotoxicité.
Un appel d’offre conjoint de la Food and Drug Administration et de l’industrie américaine des téléphones (CTIA) vient d’être lancé pour la réplication et l’extension de deux travaux récents (soumis pour publication) montrant une induction de micronoyaux (test de génotoxicité) après exposition de cellules mammifères à des signaux radiofréquences utilisés en téléphonie mobile. Les conditions dans lesquelles un tel effet est démontré sont néanmoins particulières et appellent à la prudence quant à l’interprétation de ces données.
1- Investigation of DNA damage and micronuclei induction in cultured human blood cells

Hook G.J., Donner M., McRee D.I., Guy A.W., Tice R.R (article accepté dans Bioelectromagnetics )


Les différents signaux de téléphonie mobile étudiés ont une fréquence porteuse d’environ 837 MHz (Analogue, CDMA et TDMA) ou de1900 MHz (PCS) et sont modulés ou non par la voix.

Les cultures de lymphocytes humains circulants (2 donneurs) sont exposés à des DASs de 1 ; 2,5 ; 5 et 10 W/kg pendant 3 et 24 heures.

Les deux paramètres étudiés sont (i) l’induction de dommage de l’ADN (cassures simple brin de l’ADN, sites sensibles aux alcalis) évalué par le test des comètes : ce test permet la visualisation des dommages sur cellules individuelles après électrophorèse. Une cellule altérée présente la forme d’une « comète » avec l’ADN intact formant la tête, tandis que l’ADN fragmenté ayant migré forme la queue .(ii) l’induction de micronoyaux (MN, fragments chromosomiques ou chromosomes entiers ne migrant pas correctement lors de la division cellulaire) évaluée par le test des micronoyaux après blocage de la cytocynèse (cytokinesis-blocked micronucleus assay). Seules les cellules ayant subi une division cellulaire post-traitement (cellules binucléées) sont considérées, ce qui augmente la sensibilité de ce test (M. Fenech, The in vitro micronucleus test, Mutation Research, 2000).
Dans cette étude, le test des comètes ne révèle aucune induction de dommages de l’ADN quelles que soient les conditions d’exposition. Le test des MN est négatif pour tous les signaux après 3 heures d’exposition. On peut noter que 2 expérimentations seulement ont été réalisées dans la plupart des cas. Les signaux testés à 5 W/kg et 24 heures (TDMA et analogue) induisent des MN dans les lymphocytes (p<0,001, une seule expérimentation). Enfin, tous les signaux (modulés ou non) montrent une capacité à induire des MN après 24 heures d’exposition (p<0,001, deux expérimentations par condition).

D’après les auteurs, cet effet pourrait être dû à un échauffement des cellules, la fourchette de DAS au niveau des échantillons étant très large (7 à 31 W/kg - Guy et al., 1999, Bioelectromagnetics, 20, 21-39). En revanche, aucune hypothèse n’est formulée par les auteurs pour expliquer la négativité du test des comètes dans des conditions pour lesquelles une augmentation significative des MN est détectée.

2- The effect of radiofrequency radiation with modulation relevant to cellular phone communication (835.62 MHz FDMA and 847.74 MHz CDMA) on the induction of micronuclei in C3H 10T1/2 cells

Bisht K., Moros E.G., Straube W.L., Roti-Roti J.L (résultats présentés à l’Annual BEMS meeting (Munich, juin 2000) et soumis à Radiation Research)


L’étude porte sur la recherche de l’induction de micronoyaux (MN) dans des cellules C3H 10T1/2 (lignées de fibroblastes de souris) exposées à des signaux radiofréquences utilisés en téléphonie mobile aux USA. Des cellules ont été exposées au signal FDMA (fréquence porteuse : 835,62 MHz) à des DASs de 3,2 et 5,1 W/kg ou au signal CDMA (fréquence porteuse : 847,74 MHz) à des DASs de 3,2 et 4,8 W/kg. L’exposition est isothermique (37 ± 0,3°C) et les temps d’exposition sont de 3, 8, 16 et 24 heures pour les cellules en phase exponentielle de croissance ou en phase plateau (phase G0 du cycle cellulaire). Des radiations ionisantes gamma (137Cs) ont été utilisées comme contrôles positifs. Le test utilisé est le test dit « cytokinesis-blocked micronucleus test » dans lequel seules les cellules binucléées, dont la division est bloquée chimiquement, sont considérées.

Dans les conditions expérimentales de cette étude, ce test se révèle capable de détecter les MN induits dès 0.6 Gy de photons gamma.

Les résultats montrent l’absence de toute augmentation de micronoyaux lorsque les cellules sont exposées au signal FDMA, quelles que soient les conditions de l’exposition. Une exposition inférieure à 24 heures au signal CDMA est également sans effet quels que soient le niveau d’exposition et la phase de croissance cellulaire.

En revanche, on note une augmentation du nombre des MN (cellules binucléées avec micronoyaux et nombre de MN pour 100 cellules binucléées) dans les cellules C3H exposées en phase plateau et pendant 24 heures au niveau le plus élevé (5,1 W/kg). L’augmentation est de l’ordre de 20% et significative (p<0.05, t de Student avec n=6). On peut noter que dans les cellules en phase plateau, l’augmentation de MN de 50% observée après une dose de 0,3 Gy de 137Cs n’est pas trouvée significative (n=3).





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