Les telephones mobiles


Etudes de laboratoire sur l'homme



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Etudes de laboratoire sur l'homme

Les études qui sont proposées ci-dessous devront, pour autant qu'elles seront effectuées en France, se mettre en conformité avec la loi de Bioéthique de 1996 et recevoir l'accord d'un CCPPRB.


Les thèmes de recherche proposés devraient s’appliquer d’une part à des volontaires sains et d’autre part à des sujets porteurs d'une pathologie diagnostiquée dont on peut soupçonner l'interférence avec une éventuelle influence sur la santé des micro-ondes GSM et des autres bandes de fréquence en développement. Pour leur plus grande part, elles s'appliqueront à résoudre les questions soulevées par la recherche sur l'animal à l'aide des techniques atraumatiques disponibles en laboratoire ou en milieu hospitalier.
Exposition de volontaires sains :


  • Effets sur l'EEG (EEG et magnétoencéphalographie) ;

  • Effets sur les neurotransmetteurs (tomographie par émission de positons) ;

  • Effets sur le système immunitaire et humoral (analyse sanguine) ;

  • Effets sur le sommeil ;

  • Effets sur la mémoire et la réalisation de tâches cognitives ou de tâches mettant en jeu des aires cérébrales associatives ciblées ;

  • Effets immédiats ou retards (expositions répétées) sur la vision et l'audition ;

  • Effets sur le système cardio-vasculaire. En particulier l'expérience de Braune et coll. (1998) montrant qu'une exposition de 35 minutes (avec téléphone sur le côté droit de la tête) provoque une élévation significative de la pression artérielle, une diminution du rythme cardiaque et de la perfusion capillaire de la main (indices d'un accroissement d'activité de l'innervation autonome sympathique) devrait être reproduite sur plus grand un nombre de volontaires.

Parmi ces investigations, les recherches non-invasives seraient à reprendre, si possible d'un point de vue éthique, sur des enfants et des adolescents, ainsi que sur des personnes souffrant de pathologies bénignes dont on peut penser qu'elles puissent être aggravées (ou dont les crises pourraient être provoquées) par l'utilisation des GSM. Nous pensons en particulier à la migraine, au rhumatisme articulaire et à certaines maladies inflammatoires cutanées telles que l'eczéma ou le psoriasis (ces dernières n'ayant l'objet d'aucune étude à notre connaissance). Il serait aussi important d'étudier ces effets sur des personnes souffrant de pathologies plus lourdes : syndromes neurologiques (épilepsie, infarctus cérébraux non consolidés, troubles chroniques ou aigus de la circulation cérébrale), cardiovasculaires (hypertension), auditifs et oculaires (dégénérescence maculaire, glaucome). Dans ce domaine, nous soulignons qu'une attention particulière devrait être accordée au risque épileptique chez l'enfant et le jeune adolescent. S'il s'avérait que l'usage des téléphones mobiles accroît le risque de crise chez l'épileptique, il faut en effet prendre en compte que le cerveau du jeune a pour caractéristique de posséder des mécanismes inhibiteurs incomplètement développés qui augmentent ce risque.


Ces mêmes études devraient aussi être étendues à un groupe de personnes qui se disent hypersensibles aux radio-fréquences sans qu'aucune pathologie précise n'ait pu être par ailleurs détectée, ainsi qu'à un autre groupe se plaignant de symptômes subjectifs (céphalées, sensations de chaleur cutanée, troubles de l’attention ou de la mémoire…) associés à l'usage des téléphones mobiles (cf. étude scandinave et à Singapour). Sur ces groupes particuliers, on pourrait envisager des études en double-aveugle avec exposition ou non aux ondes GSM dans des conditions expérimentales par ailleurs identiques.
Le groupe d’experts propose enfin que soit entreprise une recherche sur un éventuel effet nocebo, dû à la médiatisation des dangers potentiels des mobiles. Les modalités et le protocole précis d'une telle étude restent à définir, mais elle pourrait par exemple porter sur un groupe de volontaires sains, de même sexe et de même classe d'âge, qui, après enquête, se révéleraient convaincus ou non, à des degrés divers, de la nocivité des GSM. Ces volontaires seraient exposés aux micro-ondes aux fins d'analyses identiques à celles décrites plus haut.



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