« On ne connaît que les choses que l'on apprivoise. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. »
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince
La chose la plus importante dans ma vie, après la famille bien sûr, sont les amis. L’amitié est quelque chose de saint, c’est un vrai trésor. Avoir des amis, tout le monde en rêve. L’amitié est cette relation qui rime avec la sincérité, la complicité, la compréhension, le pardon. C’est : confiance, solidarité et familiarité.
Ces derniers temps, j’ai observé un phénomène intéressant : beaucoup de gens, les ados particulièrement ont un nouvel ami : l’ordinateur. Ces personnes ont du mal à communiquer avec les autres parce que l’ordinateur s’est emparé de leur vie. Malheureusement, plus la communication instrumentale évolue plus la communication humaine régresse. Je pense que c’est dommage. En ce qui me concerne (sans nier l’importance de l’ordinateur que j’emploie très souvent d’ailleurs pour chercher des informations, pour communiquer etc.), je préfère causer avec mes amis en personne, en face-à-face.
Je suis un être très sociable et j’ai toujours eu beaucoup d’amis avec qui j’ai parlé, ri, rêvé. Mais, mes nouveaux amis sont, sans exagérer ma deuxième famille. Il s’agit de mes collègues de classe au collège où j’apprends. Je me rappelle très bien la rentrée, mon premier jour d’école comme lycéenne. J’avais le coeur serré parce que j’avais peur de laisser une mauvaise impression à mes nouveaux collègues et à mes professeurs. J’étais contente d’aller au collège rêvé et je ne voulais pas être déçue ni décevoir. Mon rêve est de devenir une avocate célèbre et j’espère réussir à l’accomplir en étudiant dans ce collège qui m’offre de larges perspectives.
Heureusement, j’ai eu de la chance. Mes collègues m’ont très bien accueillie et comme moi ils ont eux aussi de grands projets d’avenir et nous nous aidons mutuellement.
Tous mes collègues sont très jolis et nous nous sommes liés d’amitié immédiatement. J’espère que cette amitié va durer toute une vie. Je m’entends bien avec tous mais il y a trois personnes avec lesquelles je communique mieux. Elles s’appellent Alexandra, Roxana et Mǎdǎlina. Elles sont gentilles, très amusantes et compréhensives. Elles savent pardonner, je peux avoir de la confiance en elles mais ce que j’apprécie surtout chez elles est la sincérité et le sens de l’humour. Je crois qu’elles sont les amies idéales que tout adolescent désirerait avoir.
Je me considère veinarde pour avoir de tels amis. Bien que tous mes collègues soient très joyeux et un peu agités (comme tous les adolescents, d’ailleurs) et malgré le fait que nous sommes quelques fois tapageurs, nos professeurs nous apprécient parce que nous savons nous réjouir des belles années du lycée. Nous savons, bien sûr, (quand il est nécessaire) être très sérieux et nous travaillons d’arrache-pied. Je suis tellement ravie d’appartenir à ce collectif et je souhaite que tous les ados du monde entier aient des amis pareils, des personnes avec qui on peut être soi, on peut rire, bavarder, rêver.
A mon avis les vrais amis sont des gens en chair et en os qui ne peuvent jamais être remplacés par des machines froides sans sentiments.
Georgeta Fane Photos originales réalisées par Kulcsar Csilla
Mes nouveaux amis
Cls.a IX-aD
NOII MEI PRIETERII
“ Nu cunoaştem decât ceea ce îmblânzim . Iar oamenii nu mai au timp sǎ cunoascǎ nimic . Cumpǎrǎ lucruri gata fǎcute de negustori . Si cum nu existǎ negustori de prieteni , oamenii nu mai au prieteni . “
Antoine de Saint-Exupéry, Micul Prinţ
Pentru mine cel mai important lucru din viaţǎ,dupǎ familie, sunt prietenii.Prietenia e ceva sfânt,e o comoarǎ.Toatǎ lumea viseazǎ sǎ aibǎ prieteni.Prietenia e acea relaţie care rimeazǎ cu sinceritatea,înţelegerea,iertarea;este încredere,solidaritate şi familiaritate.
Am observat,în ultimul timp, cǎ datoritǎ dezvoltǎrii tehnicilor moderne de comunicare,oamenii şi în special adolescenţii au un nou prieten:calculatorul.Acesta a pus stǎpânire pe viaţa lor.Cu cât comunicarea instrumentalǎ evolueazǎ cu atât, comunicarea umanǎ regreseazǎ. Este pǎcat.În ceea ce mǎ priveşte(fǎrǎ a nega importanţa Internetului,ca mijloc de comunicare),prefer sǎ vorbesc cu oamenii faţǎ în faţǎ.Sunt o fire sociabilǎ şi întotdeauna am avut mulţi prieteni dar noii mei prieteni sunt,fǎrǎ sǎ exagerez,a doua mea familie.
Este vorba despre colegii mei de clasǎ.Îmi amintesc prima mea zi de şcoalǎ ca şi liceancǎ.Eram nerǎbdǎtoare sǎ înceapǎ şcoala.Aveam foate mari emoţii deoarece mi-era fricǎ sǎ nu las o impresie proastǎ noilor mei profesori şi noilor mei colegi. Eram bucuroasǎ cǎ am intrat la liceul visat şi nu voiam sǎfiu dezamǎgitǎ.Dar am avut noroc.Colegii m-au primit foarte bine.În ce mǎ priveşte poiectul meu de viitor este sǎ devin o avocatǎ celebrǎ şi aper ca visul meu sǎ se îndeplineascǎ.Şi colegii mei au planuri mǎreţe cu privire la viitorul lor.
Ei sunt foarte drǎguţi şi ne-am împrietenit imediat.Sper ca aceastǎ prietnie sǎ dureze toatǎ viaţa.Mǎ înţeleg foarte bine cu ei toţi ;suntem ca o adevǎratǎ familie.Dar cel mai bine comunic cu trei dintre colege(care sunt de altfel cele mai bune prietene ale mele):Alexandra,Roxana şi Mǎdǎlina. Ele sunt drǎguţe,distractive şi foarte înţelegǎtoare.Ştiu sǎ ierte,sǎ asculte sǎ dea sfauri bune dar ceea ce apreciez mai mult la ele este simţul umorului şi sinceritatea.Cred cǎ sunt prietenele ideale şi mǎ consider norocoasǎ cǎ am asfel de prieteni.
Toţi colegii mei sunt amuzanţi,un pic neastâmpǎraţi(ca orice adolescent,nu-i aşa?).Suntem un colectiv foarte vessel.În ciuda faptului cǎ suntem puţin gǎlǎgioşi,suntem apreciaţi de profesorii noştri pentru cǎ ştim sǎ ne bucurǎm de anii frumoşi de liceu.Bineînţeles când se impune ştim sǎ fim şi foarte serioşi şi muncim mult. Sunt atât de bucuroasǎ cǎ aparţin acestui colectiv.
Doresc ca toţi adolescenţii din lume sǎ aibǎ astfel de prieteni cu care poţi sǎ fii tu însuţi,cu care poţi râde,vorbi,visa.Dupǎ pǎrerea mea ,adevǎraţii prieteni sunt oameni în carne şi oase care nu pot fi niciodatǎ substituiţi de maşini reci,fǎrǎ sentimente.
Georgeta Fane Photos originales réalisées par Kulcsar Csilla
Une marche proposée sur le site Facebook, a éveillé de façon inattendue la conscience des Colombiens, soutenue de façon spontanée par tous les moyens de communication et, en moins d’un mois, a fait le tour du monde.
Le 4 janvier quand la première tentative de délivrance de Clara Rojas et de Consuelo Gonzalez a échoué, Oscar Morales un ingénieur civil de Barranquilla, une ville de Colombie, a créé un groupe sur un célèbre site Web appelé "Facebook". Ce groupe a été nommé "un million de voix contre les FARC".
Une mobilisation mondiale Ce forum est devenu une proposition pour qu'une marche soit faite pour protester contre les Farc. Mais beaucoup de gens ont décidé de participer, même dans les lieux les plus lointains. Ainsi cette marche s'est transformée en une mobilisation dont tout le monde a parlé.
Il y a eu des concentrations aux États-Unis, en France, en Turquie, au Japon, en Afrique du Sud, en Inde, au Brésil, en Argentine, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Émirats Arabes et dans d'autres pays où des Colombiens résident et sont d'accord pour dire "non" aux FARC.
Oui à la liberté Dans cette manifestation non seulement il s’agissait de dire non à la guérilla à l’origine d’enlèvements désormais tristement célèbres de par le monde mais aussi de dire oui à la paix, à l’égalité et aux droits élémentaires des citoyens.
Espérons que cette mobilisation qui a pris tant d’ampleur ne sera pas juste une anecdote dans notre pays et que ce million de voix sera écouté pour un changement durable.
Alma Cielo Ochoa, Isabella Roatta
Liceo Scientifico E. Boggio Lera
Catane
Italie
Mes études, mon métier
5EL
L'AVENIR C'EST NOUS !
In una società in evoluzione dove niente è garantito, fortunatamente ci sono dei giovani con idee ben precise, coscienti di andare incontro a molte difficoltà
Dans une société en évolution où rien n'est garanti, heureusement il y a des jeunes avec des idées bien précises, conscients d'aller vers de nombreuses difficultés
Pour nous, jeunes, imaginer l’avenir c’est très important parce que cela nous permet de rêver sur toutes les vies possibles à notre disposition.
Il y a quelqu’un qui choisit la carrière ou encore la vie familiale, mais il y a aussi la plupart des étudiants qui choisit de continuer les études et donc d’aller à l’université.
Quand je finirai le lycée linguistique, je ferai des études pour devenir ingénieur. Ici à Catane il n’y a pas de débouchés professionnels sûrs, donc je pense m’établir au Nord de l’Italie ou à l’étranger où je pourrai me spécialiser et trouver un bon travail.
Ce type de choix n’est pas facile, il faut avant tout s’adapter à vivre en façon différente, à l’université, par exemple, il n’y aura personne qui nous incitera à étudier ou à nous engager. Mais je crois que si on a beaucoup de volonté, on peut réussir dans toutes les situations que la vie nous présente.
En ce qui concerne les progrès techniques les jeunes sont toujours fascinés parce qu’ils savent que les nouvelles techniques peuvent améliorer notre cadre de vie et donc on se sent de plus en plus forts et conscients de pouvoir dominer la nature. D’autre part ce progrès si rapide a fait vieillir toute connaissance, on s’irrite d’une trop longue préparation à des carrières qui n’existeront peut- être plus quand on aura terminé d’étudier ou qui exigeront des aptitudes différentes de celles auxquelles on s’entraîne. Donc, dans une société où rien n’est vraiment garanti beaucoup de jeunes sentent que l’avenir est plein de risques et alors ils veulent, tout de suite, gagner de l’argent facilement, sans étudier et ils se posent des objectifs de vie très futiles : devenir « velina » ou « calciatore » (soubrette ou footballeur).
Mais par bonheur, dans ce pays, il y a encore quelqu’un qui veut devenir « Quelqu’un », qui veut se créer une carrière solide et avoir des sérieuses gratifications.
Alessandra Strano Photo : droits réservés
Mes études, mon métier
5EL
PROJETS D'AVENIR
Gli anni dell’adolescenza sono terminati, adesso tocca a noi fare delle scelte consapevoli che influiranno sulla nostra vita futura.
Les années de l'adolescence sont terminées ; maintenant c'est à nous de choisir, conscients que ces choix influeront sur notre vie future.
L’année 2008 sera une année très importante pour moi parce que c’est l’année du baccalauréat, l’année qui marque la fin d’un important “ cycle” de ma vie ; un cycle de formation, de croissance personnelle et scolaire.
Après cinq ans d’école, d’études et d’apprentissage, je serai plongée dans le monde du travail, dans le vrai monde des adultes. Beaucoup de garçons et de filles s’inscriront à l’Université pour mieux assurer leur avenir, leur cadre de vie future.
Moi, je veux m’inscrire à l’Université, même si je n’ai pas encore choisi la faculté universitaire parce que mes idées sur mon avenir ne sont pas claires. Dans cet état de confusion, je donne libre cours à ma fantaisie qui se perd dans mes rêves. D’abord j’ai imaginé d’être bien habillée avec des tailleurs très élégants et travailler au tribunal pour les enfants abandonnés, de façon à joindre mon amour pour les « petits » à un travail important, respectable grâce auquel je pourrais rendre les enfants insouciants et ainsi ils pourront vivre leur enfance de façon heureuse. Pourquoi pas assistante sociale ? Mais mes rêves ne sont pas finis, parce j’ai imaginé de continuer mes études de langues étrangères. Désormais nous appartenons à l’Europe et c’est ce marché qu’il faut viser.
Dans mes rêves, je n’ai pas seulement imaginé ma vie professionnelle mais aussi ma vie familiale. Je ne nie pas qu’un jour j’aimerais avoir des enfants parce devenir maman c’est l’une des expériences la plus belle de la vie : la grossesse, la responsabilité d’une autre vie, fait grandir pas seulement l’enfant mais la mère aussi. Même s’il est très tôt pour parler de famille, parce que on ne sait pas ce que l’avenir peut nous réserver, je veux choisir une profession qui me permettra de concilier la carrière, le travail et la famille.
Mais après avoir rêvé ma vie familiale et professionnelle je rentre dans la réalité et je pense : « Marilena, maintenant termine le lycée et après tu penseras à l’Université et au travail. Malheureusement la réalité est différente des rêves. La réalisation d’un futur ne dépend pas seulement de nos capacités mais de la société et de la ville où tu grandis. En effet, j’habite dans une ville, Catane, qui ne donne pas de bonnes perspectives aux jeunes et beaucoup d’entre eux cherchent un travail au Nord de l’Italie qui offre plus de possibilités. Avec le chômage qui avance, il faut s’adapter à un nouveau monde de travail en pleine évolution. Il faut avant tout, étudier le marché et après choisir. Il faut raisonner de manière différente et concevoir désormais le travail comme une aventure et non plus comme une stabilité. Il faut savoir s’adapter si on veut travailler. Mais tout cela c’est vraiment terrible ! Peut-on vivre sans passion, sans rêves ?
Ferrigno Marilena
Photo : droits réservés
Lycée Gutenberg
Créteil
France
Demain... Quelle planète
2nd
RAVAGES
Que deviendra le monde ?
Sans doute immonde.
Cette grosse pomme
Sera sûrement détruite par les hommes.
Les guerres feront sans cesse ravages.
Et la paix arrêtée sur le rivage,
Tous rendront à la haine hommage :
Voilà plus tard le monde et son image.
En eau se transforment les banquises
Ce qui détruira sans doute Venise.
Enfouies sous l’océan se cacheront des îles.
Même imaginer le contraire serait difficile.
Les années deux mille cinquante
Je les vois sans aucune plante.
Les pauvres dormiront toujours sous une tente.
La solidarité chutera au bas de la pente.
Libérées seront les atrocités
De plus en plus sophistiquées.
Des innocents seront enterrés
Dans des cimetières labourés.