Lyon citoyen décembre 2012


Partenaires et acteurs de la ville



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Partenaires et acteurs de la ville

SPF : contre la pauvreté inlassablement…

Depuis 1945, le Secours populaire français vient en aide aux plus pauvres. Mais il ne se contente pas de distribuer des aides. Pour cet acteur historique de la solidarité agréé “Éducation populaire”, il ne suffit pas d’assurer les besoins vitaux.

Pour mesurer la pauvreté, le Secours populaire (SPF) du Rhône se réfère volontiers au baromètre… du Secours catholique. Il constate que la situation des familles rencontrées s’est dégradée ces 10 dernières années : 68 % ont moins de 640 € pour “vivre”. Dans le Rhône, le taux de pauvreté atteint 12,4 % (moyenne nationale : 13,5 %) selon l’Insee. Sans compter la précarité, son antichambre… Aussi, quand le président national du SPF, Julien Lauprêtre, pousse un coup de gueule pour que l’aide alimentaire européenne ne faiblisse pas, on le comprend d’autant mieux que pour fonctionner, les fédérations ne demandent pas grand-chose à la collectivité. Celle du Rhône tourne avec un budget de 1,2 M € financé à 48 % par ses brocantes et autres spectacles, 38 % par ses donateurs et seulement 14 % par les subventions publiques (dont 45.000 € de la Ville de Lyon). Côté RH, elle compte 8 salariés et… 2.000 bénévoles ! « L’importance de notre autofinancement et le bénévolat garantissent notre indépendance et notre efficacité, estime la secrétaire générale de la fédération du Rhône, Marie-Annick Chambon ; or notre singularité est dans l’accompagnement des personnes. Bien sûr, il faut assurer les besoins vitaux. Mais il faut aussi prendre en compte les conséquences dramatiques de la pauvreté, les tensions dans les familles, la souffrance psychique des enfants ».

En 2011, le SPF du Rhône a accueilli 4.379 ménages. Oui il leur distribue des aides. Mais il permet aussi à des familles en détresse d’aller au spectacle, de partir en vacances, de participer à des séances de prévention dentaire, de sortir de l’isolement lié à la pauvreté. Et à des enfants d’être suivis individuellement dans leur scolarité. Pour y parvenir, le Secours populaire a noué de multiples partenariats. Mais il sait pouvoir compter aussi sur les dons. « Globalement ils ne fléchissent pas malgré la crise, constate Marie-Annick Chambon ; certes, les plus modestes donnent moins mais la classe moyenne donne davantage (de 40 à 50 €) ». Heureux effet de la défiscalisation, prise de conscience que “ça n’arrive pas qu’aux autres” et que donner est une façon de se prémunir…, en tout cas par leur geste, les donateurs montrent que dans ce domaine et bien d’autres, le rôle de l’associatif est irremplaçable.

Faire un don, acheter solidaire : Secours populaire français,

21 rue Galland (7e), boutique solidaire du lundi au vendredi de 14h30 à 17h30, 1er samedi du mois de 9h à 12h. 04.72.77.87.77, spf69.org
Interview : Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français

À l’heure où l’Union européenne traque les déficits, avez-vous vraiment espoir que l’aide alimentaire soit maintenue ?

J’ai été très clair avec nos élus. En 2011, le Secours populaire français a distribué 181 millions de repas ; 50 % venaient de l’aide alimentaire européenne. Donc non seulement cette aide ne doit pas être supprimée - car des gens par milliers vont tout simplement crever de faim - mais elle doit être augmentée à la hauteur des besoins qui sont partout en augmentation (de 15 à 20 %). Tout ce que nous avons obtenu pour l’instant, c’est un report de la décision à 2014. Nous allons être vigilants, d’autant qu’il est question que l’aide alimentaire soit alliée à d’autres aides ce qui du même coup pourrait la réduire de 30 à 40 %. Ce serait odieux et ridicule.

Comment évolue la générosité publique ?

Dans le bons sens, heureusement. Mais il nous a fallu faire preuve d’innovation. On ne peut plus se contenter de faire appel à la charité. Nous avons créé un club d’entreprises partenaires, avec notamment Kinder et Carrefour…, qui ont compris les avantages de l’action solidaire en termes d’image et de… défiscalisation. Nous organisons une grande tombola populaire et un événement de fin d’année, le père Noël vert (le rouge a suffisamment de travail !), qui génèrent des rentrées d’argent immédiates dont nous avons grand besoin.

Question plus personnelle : comment expliquez-vous votre longévité à la présidence du SPF ?

Sous l’Occupation, j’ai échappé à la mort par trois fois. D’extrême justesse. Je ne l’ai jamais oublié. La vie tient à peu de choses. Et en plus, elle est courte. Cela permet de se centrer en permanence sur l’essentiel : être utile aux autres. Pour moi, la vie ne se conçoit pas autrement. Et puis j’ai été confronté très jeune à l’injustice. Je ne la supporte pas. Pour reprendre un mot à la mode, je suis un indigné. Mais de naissance !
Auxiliaire des aveugles

Prêter ses yeux” à une personne aveugle ou malvoyante pour lire, faire son courrier, ses courses, la seconder dans sa vie quotidienne, telle est la mission confiée à des bénévoles par l’association Auxiliaires des aveugles. Pour les rejoindre et les aider à répondre à une forte demande : auxiliaires.lyon@wanadoo.fr, 07.78.52.89.38, auxiliairesdesaveugles-lyon.fr


Porter secours

Sans le soutien du public, le Secours catholique ne pourrait accompagner les personnes en situation de précarité et tenter de leur trouver des solutions d’insertion durable. « La pauvreté a tous les visages, l’action du Secours catholique aussi. Aidons-nous les uns les autres » est le message de sa collecte nationale 2012. Pour donner, il suffit de se connecter sur secours-catholique.org ou d’envoyer un chèque à Secours Catholique - BP 455 - 75327 Paris cedex 07.


RecyClés

Jusqu’au 15 décembre, chacun peut apporter ses clés usagées dans son agence bancaire. Elles seront recyclées en œuvres artistiques au profit de Habitat et Humanisme qui se mobilise pour loger et accompagner vers l’autonomie et l’insertion des familles et personnes seules en difficulté. habitat-humanisme.org


Les pieds sous la table

Parce qu’aller au restaurant est un plaisir ou parce qu’elles ne peuvent plus cuisiner, le Centre communal d’Action sociale propose aux personnes âgées de prendre un repas dans l’un des foyers-restaurants de la ville…

Préparés et gérés par l’UGFRL (Union de gestion des foyers-restaurants de Lyon), les repas tout prêts pour les personnes âgées sont possibles tous les jours. Accueillis et servis par un personnel compétent et à l’écoute, nos seniors peuvent profiter d’un repas classique ou d’un repas “santé” (sans gras, ni sucre), une formule légère pour le soir étant également disponible. Les mercredis, des repas “à thème” sont organisés (anniversaire, terroir, raclette, paella…). Il est aussi possible de recevoir des repas à domicile (ponctuellement ou régulièrement) pour celles et ceux qui ne seraient pas en mesure de se déplacer. Pour cela, il suffit de passer commande 48h à l’avance dans l’un des 24 foyers restaurants placés dans les résidences de personnes âgées gérés par la Ville de Lyon, ou en contactant directement l’UGFRL. Les foyers-restaurants sont ouverts de 12h à 14h30, une permanence téléphonique est assurée à partir de 10h. Pour les repas sur table comme pour le portage à domicile, une aide du CCAS est possible (jusqu’à 50 % du coût du repas). Pour cela, contactez l’Antenne Solidarité de votre arrondissement.

Contact UGFRL : 04.78.42.32.42, liste des foyers-restaurants sur lyon.fr ou au 04.72.10.30.30, tarifs : 8,50 € (repas dans les résidences) ou 9,50 € (portage à domicile).


Malgré ses difficultés

L’hiver est là. Et un nombre croissant de nos concitoyens se trouvent en situation de “précarité énergétique”. Aussi, le Centre communal d’Action sociale (CCAS) de la Ville de Lyon et EDF ont signé un partenariat pour permettre aux foyers lyonnais disposant de revenus modestes ou connaissant de graves difficultés financières de maîtriser leur consommation d’énergie, de prévenir les difficultés de paiement et d’accéder à un minimum d’énergie. Concrètement, sur le court terme, dans le respect du règlement intérieur des aides facultatives du CCAS, les personnes en situation de précarité peuvent être accompagnées en cas d’impayés (ou pour les anticiper) et protégées de toute suspension de fourniture d’énergie. Sur le plus long terme, une aide à la rénovation thermique du logement peut être accordée aux propriétaires occupants éligibles aux aides facultatives du CCAS et aux locataires à faible revenu (hors logement social). Pour toutes précisions, pour rencontrer un travailleur social, contacter l’Antenne solidarité d‘arrondissement.

Liste des Antennes solidarité : lyon.fr, 04.72.10.30.30.


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