Madi Jennifer



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1) Les biocarburants :


Issus de plantes cultivées (betteraves, colza, tournesol…), les biocarburants constituent une solution alternative aux carburants d’origine fossile.


Ils existent principalement sous trois formes : le biodiesel, le bioéthanol et le biogaz. La conversion de ces biocombustibles implique la mise au point de procédés de conversion de la biomasse*, tous issus des biotechnologies.

[*Biomasse : ensemble de la matière organique vivante, formée par les plantes grâce à l’activité de photosynthèse (par exemple la betterave, le blé, le colza...), ou indirectement par les animaux (lisiers...).]


Par rapport aux autres sources d’énergie renouvelable, les biocarburants présentent un certain nombre d’avantages. En particulier, ils peuvent être utilisés très facilement dans les transports, secteur qui consomme actuellement environ le tiers de l’énergie finale utilisée en France.

Ils peuvent être utilisés, soit purs comme au Brésil (bioéthanol) ou en Allemagne (biodiesel), soit en tant qu’additifs aux carburants classiques d’origine fossile comme en France.




  1. Biodiesel :

Le biodiesel est synthétisé à partir des graisses et des huiles végétales extraites du colza ou récupérées, comme les huiles de fritures par exemple.

Ce type de biodiesel peut être utilisé par les véhicules légers ou lourds à la place du diesel conventionnel, sans aucune manipulation particulière dans le moteur.
On peut également faire subir à l’huile de colza une transestérification (on estérifie deux fois) avec du méthanol, ce qui produit de l’EMHV (ester méthylique d’huile végétale), et du glycérol destiné à d’autres usages.

Selon la réglementation européenne, l’EMHV peut être utilisé à hauteur maximum de 5% dans le gazole, mélange appelé diester.


Cependant, d’après une étude de l’Office fédéral de l’environnement (OFEFP), le biodiesel est le carburant le moins écologique actuellement sur le marché.

En effet, ce carburant produit une grande quantité de particules fines, aussi nocives pour la santé que pour le climat, ainsi que des HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques) et des NOx (oxydes d’azote). Les effets négatifs des particules, valables également pour le diesel conventionnel, peuvent être partiellement réduits grâce à l’installation d’un filtre à particules, mais demeure le problème des NOx.

Le biodiesel présente tout de même un avantage considérable : à côté de l’essence et du diesel minéral, ce carburants représente une énergie renouvelable, et c’est dans cette direction que les produits « bio » doivent être soutenus.



  1. Bioéthanol (ou alcool éthylique) :

Le bioéthanol est un alcool obtenu par fermentation des sucres, en général par des levures. Les sucres sont extraits de la betterave à sucre, la canne à sucre, le blé, le maïs, les pommes de terre, les déchets organiques collectés dans les ordures ménagères ou les résidus des agro-industries. Ces sucres sont transformés en alcool par fermentation ; il peut être utilisé directement ou transformé en éthyl-tertio-butyl-éther (ETBE) par réaction avec un produit pétrolier obtenu en raffinerie, l’isobutène. En Europe, la betterave à sucre et le blé sont les deux matières premières utilisées majoritairement, fournissant un substrat facile à fermenter.

INDICATEUR EFFET DE SERRE POUR LA FILIERE BIOETHANOL

(en grammes équivalent CO2 par kg)



Scénario prospectif 2009 :





(Source : Institut français du pétrole, septembre 2002)
Comme le montre les graphiques précédents, l’impact sur l’effet de serre de la filière essence est 2.5 fois supérieur à celui des filières éthanol. Ainsi, remplacer un litre d’essence par un litre de bioéthanol permet d’éviter 75% des émissions de gaz à effet de serre qu’aurait produit le litre d’essence. Exprimé en équivalent carbone, chaque hectare de betterave transformé en éthanol permet d’économiser 4 tonnes de carbone fossile par an.
De plus, l’amélioration des techniques utilisées, notamment lors de la fermentation et de la distillation, devrait permettre d’améliorer encore le bilan en faveur de la filière éthanol. La réduction des émissions à effet de serre pourrait alors atteindre jusqu’à 86% de celles induites par l’essence.
Les véhicules français neufs émettaient en 2002, 155 grammes de gaz carbonique par kilomètre ; 5% d’éthanol dans les essences permet d’éviter 10 grammes de gaz carbonique par kilomètre.




  1. Le Biogaz

Le biogaz est un mélange composé essentiellement de méthane (CH4) et de gaz carbonique (CO2). Suivant sa provenance, il contient aussi des quantités variables d’eau, d’azote, d’hydrogène sulfuré (H2S), d’oxygène, d’aromatiques, de composés organo-halogénés (chlore et fluor) et des métaux lourds, ces trois dernières familles chimiques étant présentes à l’état de traces.





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