Bilan des filières du « puits à la roue »
Le calcul du « puits à la roue » des émissions de gaz à effet de serre prend en compte les émissions des gaz à effet de serre suivants : CO2, méthane et protoxyde d’azote, non seulement au niveau des gaz d’échappement (« du réservoir à la roue ») mais également au niveau de la production des carburants (« du puits au réservoir »). Le graphique ci-après présente un comparatif des émissions des gaz à effet de serre des différentes filières ; pour le GNV les deux catégories de gaz naturel distribuées par Gaz De France sur le territoire français, à savoir le GNV B et le GNV H ont été considérées. Le gaz B est distribué dans le nord de la France, et c’est un gaz à bas pouvoir calorifique (compris entre 9.5 kWh/m3 (n) et 10,5 kWh/m3 (n) ) provenant du gisement de Gronigue (Pays Bas) . Alors que le gaz H est un gaz à haut pouvoir calorifique (compris entre 10,7 kWh/m3 (n) et 12,8 kWh/m3 (n) ) provenant de gisements du sud ouest et d'importations et qui est distribué sur l'ensemble du territoire (sauf dans le nord).
Commentaires :
Il apparaît que la filière la plus émettrice de gaz à effet de serre par kilomètre parcouru es l’essence et les filières les moins émettrices sont le diesel et le GNV. Le GPL, par rapport au diesel, est pénalisé par des émissions de gaz à effet de serre plus importante dans la phase de production du carburant. Le GNV est également pénalisé par rapport au gazole par des émissions importantes de gaz à effet de serre dans la phase « du puit au réservoir » (notamment fuite de gaz en ligne et utilisation d’énergie pour comprimer le gaz), mais reste à un niveau comparable à celui du diesel.
Le GPL, avec les nouveaux véhicules Euro 3, s’est démarqué de l’essence pour se rapprocher du diesel et du GNV.
Pour le GNV, le potentiel de cette filière n’a pas été parfaitement exploité, il lui reste un potentiel d’amélioration.
Suivant les modèles de véhicules, le bilan entre les filières diesel et gaz (GPL et GNV) peut varier.
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