13. CONCLUSION
522 Qu'on n'oublie jamais que l'important n'est pas de pervévérer dans le Mouvement mais dans une authentique vie chrétienne pour l'édification de l'Église et la construction d'un monde meilleur. On rencontrera beaucoup de gens qui un jour firent un Cursillo, et même si aujourd'hui ils n'utilisent plus les moyens spécifiques du Postcursillo, n'en mènent pas moins une vie authentiquement chrétienne.
Cependant, sachant que le but du Postcursillo est la transformation du monde au moyen de ceux qui vivent ce qui est fondamental dans le christianisme, le MC encourage le groupe et l'Ultreya comme moyens excellents et efficaces d'atteindre ce qu'il ambitionne.
523 La définition selon laquelle le MC est l'expérience et le partage de ce qu'il y a de fondamental, ne s'applique pas seulement aux trois jours mais aussi et surtout au Postcursillo. Le but du 4me jour consiste précisément à vivre ce qu'il y a de fondamental dans le christianisme, et la structure du Postcursillo le rend possible.
524 On ne cherche pas cette expérience et ce partage comme une finalité refermée sur elle-même qui se limiterait à notre sanctification personnelle, mais bien en vue de la christianisation croissante et dynamique de la société.
525 Le Postcursillo répond aux espérances de l'Église au sujet des laïcs. En découvrant et réalisant leur vocation propre et leur mission, «ils doivent apprendre à distinguer soigneusement les droits et les devoirs qui leur incombent du fait de leur appartenance à l'Église, et ceux qui leur reviennent en tant que membres de la société humaine. Qu'ils s'appliquent à unir harmonieusement les uns et les autres...» (LG 36).
526 Dans l'existence du chrétien, en effet, il ne peut y avoir deux vies parallèles: d'un côté, la vie dite spirituelle avec ses valeurs et exigences, de l'autre, la vie séculière, c'est-à-dire la vie de famille, du travail, des relations sociales, de l'engagement politique et culturel. Les deux doivent s'unir et se fondre l'une dans l'autre.
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