Nous allons comparer les différentes stratégies de la journalisation selon les critères suivants :
-
le nombre de processus devant reprendre en cas de panne.
-
le surcoût en terme de temps d’exécution.
-
la taille des messages.
6.2.4.1 Nombre de processus à reprendre
C’est là, le point fort de la journalisation pessimiste : lors de la panne d’un processus, elle assure que seul le processus fautif devra reprendre depuis son dernier état enregistré.
Les messages étant réémis, soit par un processus extérieur dans le cas basé sur la réception, soit par les autres processus de l’application dans le cas basé sur l’émission, les autres processus n’ont pas à recouvrer un état antérieur. Dans la journalisation optimiste, le nombre de processus qui reprennent après une panne peut être égal dans le pire des cas au nombre de processus du système. En fait, ce nombre dépend du maillage et du taux de communication de l’application : dans le cas d’une application fortement maillée ou les processus communiquent très souvent, la panne d’un processus entraînera certainement la reprise de tout le système.
6.2.4.2 Surcoût
La journalisation pessimiste a bien sur un coût très élevé à l’exécution. Tout message envoyé doit être journalisé de façon synchrone avant d’être reçu, ce qui en moyenne va doubler les temps de communication.
La journalisation optimiste a un surcoût à l’exécution “réglable”. En effet, il est possible d’adapter la fréquence des enregistrements sur support stable en fonction de la fréquence des pannes et du surcoût maximal accepté durant une exécution sans panne. Bien sur, des enregistrements peu fréquents entraînent un temps de reprise en cas de panne important, puisque plus les intervalles entre enregistrements sont grands, plus les processus ont le temps de communiquer. Dans ce cas, un processus orphelin peut rendre orphelin un grand nombre d’autres processus.
6.2.4. 3 Taille des messages
La journalisation pessimiste n’ajoute aucune information supplémentaire sur les messages, et n’a donc aucun impact sur la taille des messages contrairement à la journalisation optimiste qui doit conserver assez d’information pour pouvoir identifier les processus qui ont communiqué avec le processus fautif lors d’une panne : la plupart des propositions utilisent des vecteurs dont la taille est égale au nombre de processus du système (dans le meilleur des cas, ces vecteurs sont des vecteurs d’entiers). Ils doivent être ajoutés à tous les messages en transit dans le système, ce qui peut augmenter considérablement le temps d’émission mais aussi de traitement des messages.
Synthèse
Le tableau ci-dessous, présente un résumé des implications liées aux différentes stratégies de recouvrement arrière par points de reprise ou par journalisation. Toutes ces techniques différentes offrent donc des services différents. Cependant, de nombreux concepts sont partagés.
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Points de reprise
|
Journalisation
|
Non coordonnées
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coordonnées
|
Induits par communication
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Pessimiste
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Optimiste
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Causale
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Effet
domino
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Possible
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Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
Non
|
N° CKP par processus
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Plusieurs
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1
|
Plusieurs
|
1
|
Plusieurs
|
1
|
Etendu de retour arrière
|
Illimité
|
Dernier CKP global
|
Plusieurs CKP possibles
|
Dernier CKP
|
Plusieurs CKP possibles
|
Dernier CKP
|
Protocole de reprise
|
Distribué
|
Distribué
|
Distribué
|
Local
|
Distribué
|
Distribué
|
Tableau 1 : Comparaison de différentes stratégies de recouvrement arrière
Nous terminons ce chapitre par une récapitulation sur les protocoles de recouvrement arrière (voir figure 12).
Figure 12 : Différents Protocoles de recouvrement arrière.
Chapitre 7
Introduction à la mobilité.
7.1 Définitions et concepts de base
Dans les systèmes de communications mobiles, les unités mobiles (ou les nœuds mobiles), sont libres de se déplacer à un niveau local, régional, nationales, voire international, tout en recevant et en initiant des appels. Avec l’utilisation croissante d’ordinateurs portables et des périphériques mobiles, des usagers mobiles souhaitent de plus en plus accéder à des services Internet au cours de leur déplacements .Les possibilités qu’offrent ces technologies ont donné naissance à un nouveau paradigme: L’informatique mobile.
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