Les opérateurs téléphoniques historiques voulant se transformer en "net-worldcompanies" ont perdu le sens de la mesure dans leurs acquisitions, confondant billets de monopoly et vrais billets et payant en cash jusque 10.000€ l'abonné, (là ou d'autres payaient avec leurs propres action qui servaient "d’unités de compte") et se sont endettant de ce fait très au delà du raisonnable. Leurs enchères dans l'UMTS ont encore aggravé les conséquences de cette folle politique. Malgré une pressuration de leur marché domestique qui leur a permis de dégager de juteuses marges d'exploitation grâce au maintien de tarifs élevés, de sous-investissement dans les infrastructures et à l'étouffement dans l'œuf de l'émergence de concurrents par des méthodes stigmatisées par Bruxelle et par les tribunaux, … ces opérateurs se sont retrouvées en 2002-2005 devant une situation financière délicates dont elles sortent à peine: cela s’est traduit par un arrêt brutal et quasi total des commandes passées aux équipementiers (qui sont devenus le facteur d'ajustement de l'inconscience de leurs clients) et en paient les conséquences. Ces entreprises, détentrice de la technologie, bien plus que les opérateurs, restent pour nos pays des éléments stratégiques qu'il conviendrait de ne pas abandonner dans la tourmente car elles nous feraient cruellement défaut le jour ou les investissements repartiront et le risque est grand qu'elles soient submergées par les industriels Chinois (Huawei) ou Taiwannais
… mais en même temps c'est le décollage des usages véritablement efficaces des technologies de l'internet dans les entreprises (automobile, chimie, sidérurgie, BTP) avec des objectifs de réduction des couts et des délais, de suivi qualité, de réduction des capitaux immobilisés (stocks), d'augmentation de la flexibilité et de la réactivité et de la capacité à travailler plus efficacement en réseau
2004-2006 : la situation se stabilise avec une poursuite du développement des usages tant pour les particuliers que les entreprises et une croissance saine de la bourse que l’on espère vaccinée pour quelque temps contre les exces spéculatifs et les dépressions déraisonnables
sur le plan technique haut débit, nomadisme et dématérialisation de tous les flux d’information et de transactions nous paraissent les traits dominants
Tout ceci se traduit par une profonde transformation du tissu économique avec la numérisation de tous les flux transactionnels : "l'entreprise virtuelle", la véritable nouvelle Economie