3ème évolution : pour certains métiers et certains produits qui exigent
de l'innovation, sans pour autant demander des efforts de R&D démesurés(informatique, agroalimentaire, composants mécaniques,.... )
une image de marque, sans investissement commercial gigantesque(produits "du terroir", produits culturels, textile-habillement,.... )
ou qui occupent des niches trop réduites pour intéresser les grands groupes(machines spéciales,.... )
sont aujourd'hui réappropriés par les PMI (parfois par externalisation des grandes entreprises comme Lenoir Elecvoir page 377).
Pour autant, ces entreprises, si elles veulent rester compétitives, exporter, développer des moyens d'essais leur permettant d'atteindre les critères de qualité exigés d'elles, avoir un poids suffisant dans leurs relations avec leurs fournisseurs ou leurs partenaires financiers, doivent mettre en commun un certain nombre de moyens techniques et logistiques, en un mot faire partie de réseaux.
A insi se sont développés, dans tous les pays industrialisés, des réseaux : districts italiens, Clusters danois, ou "systèmes locaux de production" pour reprendre le dernier vocable de la DATAR (réseaux de type 3)