Seal's, hébergeur français de sites de commerce électronique a conservé son siège en France mais il a installé son centre technique pour l'hébergement à Phoenix (US) pour des questions de prix et de bande passante
Quant à Ubisoft il a installé pour les mêmes raisons ses serveurs de jeux en ligne sur le continent américain
Ce mouvement de délocalisation est encore accru par le fait que les liaisons transatlantiques sont de meilleure qualité et moins onéreuses que les liaisons intraeuropéennes (1M$ par an pour 45 mégabit/s sur Londres New York, alors que pour le même prix la liaison Paris Madrid n'offre qu'un débit de 8 mégabit/s – source : Philips Tarifica Ltd
L'Ocde dans ses tableaux comparatif fait ressortir un coût au km 27,5 fois plus élevé pour Paris Bruxelles par rapport à New York Los Angeles www.oecd.org
"il existe des écarts gigantesques et injustifiables au sein de lUnion par rapport aux Etats Unis" DG XIII oct 99
Notons par exemple que Echo, filiale de France Télécom, qui réalise le moteur "voilà" a installé ses ordinateurs serveurs à Jersey City (New York) pour assurer une connectivité plus directe avec les différents pays d'Europe!!. un site miroir a été installé à Montréal (Le Monde 20 janvier 1999)
Pour sa part IDT évaluait à cette époque le prix de revient d'une communication transatlantique à 0,25 F par minute.
"En Californie Pacific Bell propose un abonnement forfaitaire à 15 dollars par mois pour une ligne de téléphone classique connectée 24 h/24" (Michel Ktitareff nov 1997)
L' entreprise Finkl à Chicago nous a indiqué en 1997 payer pour une T1 (1,5 Mégabit/s) 1500$/mois et le prix affiché à l'Internet Fall de New York en novembre 1998 était de 999$. C'etait le prix en France d'une liaison à 64 kbit/s
Voir également www.sims.berkeley.edu/resources/infoecon/Pricing.html qui rassemble des informations très riches sur la question des tarifications
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