Il en va de même pour les commerciaux (tant pour les acheteurs que pour les vendeurs):
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d'un côté l'accélération des cycles de vie des produits, la possibilité de les concevoir plus facilement des solutions adaptées aux besoins, exige de lui des capacités "d'écoute active", afin d'aider le client à définir ses besoins, et d'innovation pour y apporter la réponse en mobilisant les compétences de son entreprise (ou inversement de trouver auprès de ses fournisseurs de sources de solutions nouvelles)
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d'un autre côté la diminution des taches administratives (prise et gestion des ordres) qui sont effacées par le supply chain management supprime le vendeur "preneur de commande" et le service "appro"
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enfin comme le souligne Yves Lasfargue http://perso.wanadoo.fr/yves.lasfargue alors que jusqu'à présent seule une minorité du personnel était au contact du client (un tiers il y a une génération), ce sera demain la grande majorité (78% déjà aujourd'hui) ce qui implique un état d'esprit et des aptitudes tout à fait différentes : c'est sans doute à France Télécom et dans les banques que cette mutation a été la plus rapide (à cause du retard pris) mais ce mouvement se produit dans tous les secteurs
plus encore que de nouvelles compétences c'est d'un nouvel état d'esprit dont les entreprises ont besoin et c'est sans doute un des facteurs explicatifs majeur aux différences constatées entre les pays dans la capacité à tirer les fruits des nouvelles opportunités offertes par Internet
Il convient donc de mettre en place des formations concernant chacun des métiers (comptabilité, achats, bureau d'étude, documentation, vente, maintenance,…): ces formations porteront autant sur les aspects organisationnels qu'implique la mutation en cours que sur les nouveaux outils qui se mettent en place
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