En échange de la concession d'un droit de passage pour 25 ans à l'Américain Viatel (réseau Circe pour relier la Grande Bretagne à Paris), le département obtient 2 fibres optiques pour son projet de réseau départemental (SAXO: Somme Axe Optique), une porte d'accès à Amiens et un fourreau vide lui permettant à l'avenir d'y glisser des fibres sans investissements de génie civil
De même pour la somme de 2 MF, Global Crossing a accepté de réserver un câble à la Somme sur la branche de son réseau pan-européen reliant Londres à Paris
Enfin pour 2,5 MF Level 3 –Colt va poser à côté de son réseau, entre Albert et Peronne, un foureau qui permettra de loger les fibres de SAXO
A peu de frais (moins de 50MF, soit une dizaine de "ronds points" en 1999) Amiens se met ainsi en situation de pouvoir accueillir des entreprises NTIC et notamment des Centres d'Appel (depuis 18 mois ils sont déjà plus d'une dizaine avec un millier d'emplois, en général de bon niveau (Bac+2 à Bac+5) a avoir choisi Amiens pour s'implanter)
Par ailleurs ces projets en matière d'infrastructures permettent de rendre efficaces les initiatives prises par la Région en matière de formation (SupMediaCom,…) et d'aide aux PME (hotellerie, PMI, artisans,…)
8.3.7.3.4comme pour l'électricité et le chemin de fer séparer la gestion des infrastructures de celle des services?
Dans les grandes infrastructures en réseau, lorsque l'on abandonne l'organisation en monopole, se pose la question de l'émergence de la concurrence
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sans pour autant entrainer une gabegie au niveau des infrastructures
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ni d'une barrière dissuasive à l'entrée pour les nouveaux venus
De tous temps la gestion des autoroutes a été séparée de celle des camions et les aéroports ou les ports ne sont pas gérés par la compagnie de transport dominante, ce qui permet une saine concurrence au niveau des services qui utilisent ces infrastructures
Avec la libéralisation des marchés des transports et de l'énergie ont été créé pour cette raison RFF pour les transports ferrés et RTE pour l'électricité
Mutatis mutandis certains, faisant remarquer que la situation est identique et que l'opérateur historique abuse de sa position de propriétaire des infrastructures pour brider la concurrence (en refusant même de communiquer les information sur l'état des infrastructure, leur niveau de saturation et même leur position géographique) proposent qu'il en aille de même pour les télécommunication. C'est en particulier le sens de la délibération du conseil économique et social (rapport d'André Marcon) www.ces.fr/rapport/doclon/02111318.PDF
Bien entendu, France Télécom ayant maintenant des actionnaires privés, qu'il n'est évidemment pas envisageable de spolier, cette solution de bon sens poserait aujourd'hui de redoutables problèmes
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