détecte les projets ayant un véritable potentiel de développement,
qui procède aux investissements préliminaires indispensables (protection juridique, étude de marché, création de la structure juridique, élaboration d'un business plan)
recrute l' "entrepreneur" chargé de créer l'entreprise et la conduire pendant la phase du démarrage
réunit le tour de table en faisant appel aux sociétés de capital risque
Cette approche très originale et a priori extrêmement séduisante est celle qui a été adoptée par l'atelier de l'innovation créé en août 1998 www.atelier-innovation.com : Le capital initial se répartit, de façon indicative, pour moitié pour l'inventeur qui apporte son innovation, pour moitié à l'atelier qui engage tous les frais nécessaires pour que le projet soit susceptible d'intéresser des investisseurs.
Bien entendu une mécanique aussi lourde ne peut trouver sa rentabilité que dans des projets à fort potentiel (objectif: capitalisation de l'entreprise supérieure à 100M€ au bout de 5 ans).
La curieuse affaire i2bp, (start-up prétendant à une technologie miracle dans le domaine de la compression vidéo) a entrainé sa perte et a conduit certains à s'interroger sur ses méthodes d'expertise (le Monde 27 juin 2001). Un changement de management et une augmentation de capital lui a permis de repartir mais avec des ambitions plus limitées
Un certain nombre d'Ecoles d'ingénieur jouent en fait également ce rôle sans pour autant l'avoir organisé de façon aussi formalisée