Mémoire d’étude- janvier 2006



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Le personnel


  1. Quelle est la composition de l’équipe audiovisuelle ?




Une BAS aidée par une monitrice étudiante.

  1. Quelles formations sont systématiquement dispensées au personnel en charge des images animées ?




Aucune : suite à une formation de Mediadix sur les choix de documentaires, la BAS a cessé de suivre des formations, car celles-ci sont destinées avant tout à un public de médiathèques.

Elle disposait d’une formation personnelle en filmologie et travaille en s’appuyant sur sa culture personnelle et sur son expérience professionnelle. La difficulté essentielle réside dans la sélection des fictions, mais il n’existe pas de solution unique à cette question.

Elle s’est autoformée à la norme de catalogage d’images animées, notamment en faisant partie du groupe pilote sur les images animées lors de l’arrivée du SU. Cette expérience a, de fait, été sa meilleure formation et lui a permis de discuter avec les personnels d’autres bibliothèques.


  1. Quelles sont les formations les plus demandées ?




Aucune pour l’instant.

Si toutefois, conformément à un projet, la bibliothèque se restructure, alors la BAS ira observer les pratiques de ses collègues dans d’autres SCD et cherchera à se former sur les techniques de mise en valeur des fonds d’images animées.



  1. Formez-vous essentiellement en interne ou en externe ?

Pourquoi ?


Autoformation

  1. Avez-vous des remarques concernant ces formations ?

Elles ne concernent pas réellement les bibliothèques universitaires, et sont par là décevantes car elles apportent peu.



Les droits


  1. Comment gérez-vous les droits de prêt et de consultation sur place ?




Ce sont nos fournisseurs qui les gèrent, sinon lors des achats directs aux éditeurs (quand le document sélectionné ou demandé comme acquisition n’est pas disponible chez les fournisseurs habituels) nous demandons les autorisations nécessaires au prêt et à la consultation ainsi qu’une attestation écrite de ces droits. Pour ce faire, nous écrivons en général un mail directement à la personne en charge de l’audiovisuel chez l’éditeur.





  1. Comment gérez-vous le droit de projection publique (devant un public qui ne vient pas toujours de l’université) ?







  1. Comment faites-vous pour tenir les droits à jour ?




Nous prenons soin des droits lors des achats, soit par les fournisseurs qui obtiennent les autorisations, soit avec le système d’attestation d’autorisation avec les éditeurs, et dans le cas d’anciennes acquisitions douteuses, nous contactons les éditeurs pour nous assurer des droits sur les documents concernés.


  1. Comment l’information concernant ces droits est-elle diffusée auprès des agents, des enseignants et des étudiants ?




Nous distribuons à chaque nouvel inscrit un petit mémo qui récapitule les principes du droit de propriété intellectuelle pour les œuvres audiovisuelles et donne un extrait du Code la Propriété Intellectuelle. Nous espérons assurer ainsi une bonne utilisation du vidéogramme.

Auparavant nous faisions signer ce mémo, mais aujourd’hui nous le distribuons simplement.





Questions techniques


  1. Quel est le volume du

fonds ?


VHS

DVD

AUTRES

?

?




  1. Comment les prêts fonctionnent-ils ?




Tous les documents sont sous clef dans des armoires, et le lecteur les repère via le catalogue pour les documentaires et les fictions ou, pour les fictions seulement, via les classeurs contenant les photocopies des jaquettes de VHS et de DVD.

Les cotes suivent le numéro d’inventaire du document, suivi par un « P » lorsque le document n’a qu’un droit de prêt, et de « C » (ce qui est rare) lorsqu’il n’est destiné qu’à la consultation sur place.

Un magasinier remet le document demandé par l’usager à ce dernier. Ce sont les magasiniers qui gèrent et contrôlent le prêt et/ou la consultation des documents.


  1. Combien de temps prêtez-vous et pourquoi ?




Il est possible d’emprunter un film à la fois pour une durée de sept jours.

  1. Laissez-vous les supports dans leurs boîtiers ?




Oui, ils sont dans leur boîtier original, ou dans des boîtiers que nous avons achetés lorsque les systèmes d’attache des DVD sont trop durs et risquent d’abîmer le support lorsque l’utilisateur le détache avec plus ou moins de délicatesse.


  1. Sinon, où les rangez-vous ?




Dans des boîtiers faciles à manipuler que nous achetons.

  1. Combien de fois prêtez-vous une vidéocassette avant de la considérer comme détériorée ?




Nous n’avons pas de chiffre.

De plus, pour les DVD, sur les conseils d’un vidéoclub, nous avons acheté un équipement afin de repolir les zones de lecture en surface. Les DVD restent ainsi lisibles plus longtemps.



  1. Comment faites-vous pour vérifier l’état physique des documents ?




VHS

DVD

La monitrice étudiante vérifie l’état physique extérieur du document. Ce sont les lecteurs qui nous signalent les défauts de lecture. Nous les vérifions et remplaçons le document s’il est très abîmé, ou bien si c’est un défaut peu important, nous le signalons à nos usagers lors de l’emprunt ou de la consultation.


La monitrice étudiante vérifie l’état physique extérieur du document. Ce sont les lecteurs qui nous signalent les défauts de lecture. Nous les vérifions et remplaçons le document s’il est très abîmé, ou bien si c’est un défaut peu important, nous le signalons à nos usagers lors de l’emprunt ou de la consultation.

Les DVD se révèlent nettement plus fragiles que les VHS : ils sont plus délicats à extraire de leurs boîtiers et à manier, et ne sont pas toujours bien lus par tous les lecteurs.




  1. Quel est votre système antivol et qu’en pensez-vous ?

Nous n’en avons pas car notre prêt est indirect.



  1. Remarques / Anecdotes / Conseils…

Nous interdisons à nos lecteurs de visionner leurs propres documents audiovisuels.

Nous relevons une augmentation constante des emprunts et du nombre d’usagers, que nous décomptons lorsque nous leur remettons le petit mémo d’utilisateur de documents audiovisuels :

1997-98 : 24 inscrits

1998-99 : 450 inscrits

1999-2000 : 1 000 inscrits

2000-2001 : 1 400 inscrits

2003-2004 : 2 200 inscrits (sur 17 000 étudiants environ à l’université)



La BAS indique ne pas être convaincue par le DVD, qui est un support fragile et dont les étudiants prennent assez peu soin, surtout lors de l’extraction du boîtier (apparition de fentes).

La préparation et la réalisation des commandes ainsi que le catalogage prennent plus de temps que pour les autres documents mais c’est une question d’habitude.

Les outils pour sélectionner la fiction sont peu nombreux : il est recommandé de diversifier les pays et les époques, de tenter d’acquérir des documents que ni les vidéoclubs ni les programmes télévisuels ne proposent, et de prendre conseil auprès des BUFR.

L’accès indirect est problématique car il fait obstacle à la visibilité des collections audiovisuelles ; l’idéal serait un accès libre qui mette les documents dans des bacs proches des rayonnages, avec une cotation Dewey identique à celle des autres ouvrages.




Reims Champagne-Ardennes


Nom

BARDEAUX

Prénom

Carine

SCD

Reims – Section Droit-Lettres

Service

Audiovisuel

Fonction

Bibliothécaire, chargée de l’acquisition des vidéogrammes

Contact mail et téléphone

carine.bardeaux@univ-reims.fr 03 26 91 88 03



Politique documentaire
Créer la collection :


  1. En quelle année la bibliothèque

a-t-elle commencé ses acquisitions d’images animées ?


La BU a commencé à acheter des images animées en 1992

  1. De qui a émané la demande d’acquisition d’images animées ?




Cette décision a été motivée par le désir d'élargir les supports, de valoriser la BU, de proposer un nouveau service.

  1. En quelle année

a-t-elle inscrit les images animées dans sa politique documentaire ?





  1. Disposez-vous de l’aide d’un expert ou d’une institution - ressource ?




La personne travaille seule et prend ses informations essentiellement auprès de l’association Images en Bibliothèques, et trouve ce qu’elle cherche en grande partie sur son site Internet.

Elle n’a pas rencontré de difficultés majeures ni ressenti le besoin de se tourner vers d’autres personnes ou institutions.




Organiser la collection :


  1. La bibliothèque

a-t-elle une charte documentaire ou des documents de politique documentaire ? Lesquels ?


C’est en cours de constitution.




  1. Comment les images animées ont-elles été intégrées à la politique documentaire

pré-existante ?


Elles seront intégrées mais les modalités de cette intégration ne sont pas encore très clairement définies.

  1. Cette conception a-t-elle beaucoup évolué depuis l’intégration des images animées ?







  1. Quelles disciplines universitaires possèdent des fonds d’images animées ?




La section Droit-Lettres possède un espace son et image commun.

La bibliothèque des Sciences est en train de créer un fonds de vidéogrammes à part.

Enfin, un cinéclub dépend de la section Santé du SCD.


  1. Quelle place accordez-vous respectivement au documentaire et à la fiction, et comment les intégrez-vous dans le reste de la collection ?




Les deux types de documents sont séparés et clairement identifiés.

La cotation est différenciée : les fictions sont cotées F + 3 premières lettres du nom du réalisateur, tandis que les documentaires sont cotés selon la Dewey.


Les fictions représentaient la plus grande part des acquisitions mais la tendance va se rééquilibrer avec le développement des documentaires dû à la volonté de la direction et au changement de personnel).

  1. Prêtez-vous les documents images animées ?




Oui.

L’ensemble des supports possède les deux droits de consultation et de prêt.




Les supports :


  1. Excluez-vous certains supports ?




Non, mais la bibliothèque n’acquiert plus de supports VHS.

  1. Lesquels et pourquoi ?




Pour l’instant, les deux types de supports coexistent malgré le dépassement technologique de la VHS.

C’est peut-être une politique qui reste à clarifier.





Acquisitions


  1. Qui gère les acquisitions d’images animées (service, fonction, nombre) ?




L’équipe de trois personnes qui compose l’espace « Son et image » gère seule le fonds de phonogrammes et de vidéogrammes pour toutes les disciplines de Droit et de Lettres.

C’est un travail qui demande d’entretenir des relations suivies avec les responsables des différentes disciplines.



  1. Pourquoi ?







  1. Quels sont le circuit et les modalités d’acquisition des documents ?




ADAV essentiellement, parfois COLACO.

Les achats comprennent les droits de consultation et de prêt.



  1. Pourquoi ?




Par souci de facilité et pour ne pas avoir à nous préoccuper des questions de droits.



Budget


  1. Quelle est la part de budget documentaire accordée aux images animées ?




En pourcentage :

En chiffres absolus :




6000 € pour les vidéogrammes

  1. Cette part a-t-elle beaucoup évolué ces dernières années ?







  1. Les acquisitions d’images animées forment-elles une ligne budgétaire identifiée ?




Oui.




Accessibilité et visibilité : espace, matériel, catalogue
Espace, mobilier et signalétique :


  1. Les images animées sont-elles intégrées à la collection, ou placées dans une salle séparée ?




Elles sont placées dans un espace délimité, mais ne sont pas séparées de la collection : elles sont dans des armoires et des bacs situés dans le hall de la section Droit-Lettres.

  1. Comment le mobilier et le matériel de consultation sont-ils organisés?




Il y a deux postes.

L’un permet de consulter des DVD, l’autre des VHS.



  1. Comment rendez-vous visible votre collection audiovisuelle au sein de la collection complète?







  1. Combien y a-t-il de salles de visionnage ?







  1. Comment sont-elles gérées ?








Le matériel :


  1. Quel est le nombre et quelle est la nature du matériel de lecture ?




Il y a deux postes avec casques situés près des fonds, un DVD, l’autre VHS.

  1. Quelle politique a présidé à ces choix de matériel ?




L’espace actuel ne permettait pas d’ouvrir une salle de consultation.

  1. Quel avenir préparez-vous aux supports les plus obsolètes (vidéocassettes en particulier) ?




La bibliothèque n’acquiert plus de supports VHS.


Le catalogue :


  1. Comment cataloguez-vous les images

animées ?


Conformément à la norme AFNOR Z 44-065 et aux exigences du SUDOC.

Les accès par sujet sont prévus comme dans le SUDOC.

Pour les fictions, les noms des acteurs principaux sont entrés comme auteur secondaire.

Une recherche par type de document prévoit la recherche de Vidéos-DVD.



  1. Indiquez-vous le support au moyen d’icônes ?

Oui (bobine de film).

  1. Liez-vous des extraits ou des textes critiques aux notices ?

Non

Le public 


  1. Comment le public perçoit-il la présence d’images animées dans la collection de la bibliothèque ?




Le public est globalement attiré et emprunte beaucoup. Les prêts concernant avant tout la fiction.

  1. Les enseignants font-ils un usage régulier des images animées ?




Non, en tous cas pas suffisamment. Les demandes restent très ponctuelles pour les enseignements.

La section de l’audiovisuel doit développer cet usage en portant ses fonds à la connaissance des enseignants. Il serait également intéressant de les inciter à faire des suggestions d’acquisitions.



  1. Les images animées sont-elles inscrites dans les bibliographies dispensées par les enseignants ?







  1. Organisez-vous des événements autour des images animées ?

Lesquels et pour quel public ?


Pas encore, car le bâtiment actuel ne le permet pas. Pour l’instant, seul le cinéclub de la section Santé du SCD organise des projections.

En section Droit-Lettres, c’est toutefois un projet qui devrait voir le jour après le déménagement de 2006. La Section disposera alors d’une salle dédiée aux animations culturelles (expositions, projections à l’aide d’un vidéoprojecteur…). Le problème des droits se posera alors différemment.






Le personnel


  1. Quelle est la composition de l’équipe audiovisuelle ?




L’équipe audiovisuelle se compose de trois personnes : un magasinier, un BAS, une bibliothécaire.

  1. Quelles formations sont systématiquement dispensées au personnel en charge des images animées ?




Pour l’instant, le personnel est récent sur ces postes.

Des formations sont prévues.

Par exemple, la bibliothécaire assistera à la formation de quatre jours « Concevoir et gérer un fonds audiovisuel (initiation) » organisée par Images en Bibliothèques.


  1. Quelles sont les formations les plus demandées ?







  1. Formez-vous essentiellement en interne ou en externe ?

Pourquoi ?





  1. Avez-vous des remarques concernant ces formations ?

Elles sont quasi-systématiquement organisées pour et par les bibliothèques territoriales. Elles ne sont donc pas toujours très adaptées aux bibliothèques universitaires.



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