Toutes les entreprises employant des salariés et imposées à l’impôt sur les sociétés (IS) ou à l’impôt sur le revenu (IR) :
d’après leur bénéfice réel , quel que soit le mode d’exploitation et quel que soit le secteur d’activité
Les entreprises dont le bénéfice est exonéré transitoirement :
en vertu de certains dispositifs d’aménagement du territoire ou d’encouragement à la création et l’innovation
Les organismes visés à l’article 207 du code général des impôts (coopératives, organismes HLM…) : au titre de leurs salariés affectés à l’activité soumise à l’IS.
Le calcul du CICE
L’assiette du crédit d’impôt :
l’ensemble des rémunérations versées aux salariés au cours d’une année civile qui n’excèdent pas 2,5 fois le SMIC
Le taux du crédit d’impôt :
pour les rémunérations versées en 2013 : 4 % ;
pour les rémunérations versées à partir du 1er janvier 2014 : 6 %.
La période de référence : quelle que soit la date de clôture de l’exercice comptable, le CICE se calcule par année civile.
L’utilisation du CICE - la mobilisation de la créance
Le dispositif de préfinancement du CICE : la créance « en germe » (évaluation de la créance qui sera obtenue en N+1 au titre des rémunérations versées en N) peut être cédée ou nantie auprès d’un établissement de crédit ;
une seule cession de la créance « en germe » est possible.
En pratique : l’entreprise et l’établissement de crédit concluent la cession de la créance : cession notifiée par l’établissement de crédit, par lettre recommandée avec accusé de réception, au SIE gestionnaire du dossier de l’entreprise ;
à réception de la notification, l’administration fiscale délivre un certificat n° 2577-SD établissant si la cession peut ou non être prise en compte ;
lors de la liquidation de l’impôt sur les bénéfices en N+1, l’entreprise déclare sa créance (formulaire n° 2079-CICE-SD), en précisant si la créance « en germe » a ou non été cédée ;
à réception de la déclaration de créance, le SIE adresse à l’établissement de crédit un certificat de créance n° 2574-SD, précisant le montant à hauteur duquel la cession précédemment notifiée est prise en compte.
Contact : votre SIE interlocuteur usuel :
SIE Belfort Nord - 03 84 58 81 27 - sie.belfort-nord@dgfip.finances.gouv.fr
SIE Belfort Sud - 03 84 58 81 00 - sie.belfort-sud@dgfip.finances.gouv.fr"
Mobilisation du CICE
Aides au financement
Fonds de garantie Renforcement de la trésorerie
Contact Direction Régionale OSEO :
03 81 47 08 30
Fonds de garantie OSEO
- Réservé uniquement aux PME
- Garantie jusqu’à 70 % des prêts bancaires de trésorerie de 2 à 7 ans
- Uniquement problèmes conjoncturels entreprises saines et viables
Dispositif de reconversion industrielle privé dont l’objet est de favoriser la création, l’implantation, le développement ou le maintien d’activités industrielles ou de services à l’industrie sur l’Aire Urbaine par le biais d’aides à l’emploi.
Création le 23 septembre 2009 sur un périmètre Aire Urbaine mais une histoire de plus de 20 ans
Partenaires industriels : les « historiques » ALSTOM HYDRO, ALSTOM POWER TURBOMACHINES, ALSTOM TRANSPORT et GEEPE et ceux ayant passé convention avec l ’Etat : FAURECIA SYSTEMES D’ECHAPPEMENT, SENSE, PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES (PCA), PEUGEOT MOTOCYCLES et le solde des conventions antérieurement SIGMA KALLON, VISTEON, ALSTOM, DELPHI, EAK …
Les aides d'Aire Urbaine Investissement (AUI)
Les dispositifs
Les dispositifs
en matière de prévention
et de médiation
Les dispositifs en matière de prévention et de médiation
Le Centre d'Information et de Prévention (CIP)
Mission : mieux anticiper et prévenir les difficultés financières, économiques, juridiques et techniques
Entreprises bénéficiaires : entreprises relevant du Tribunal de Commerce de Belfort-Montbéliard)
Organisation : rencontres sur rendez-vous tous les 1er jeudis du mois avec des professionnels du chiffre, du droit et de l’entreprenariat.
Le CIP est une aide préventive, entièrement gratuite et menée dans la plus grande confidentialité
Contact CCI 90 : Valérie BRETEY, Direct CCI
Tél. : 03.84.54.54.00
Direct.cci@belfort.cci.fr
Les dispositifs en matière de prévention et de médiation
Le Commissaire au Redressement Productif
Une mission transversale :
Apporter aux chefs d'entreprises de moins de 400 salariés des réponses rapides et une aide à la résolution de leurs difficultés, en mobilisant tous les services de l'Etat et leurs partenaires
Contact : Gilles CASSOTTI,
Commissaire au Redressement Productif de Franche-Comté
Tél. : 03.81.25.14.70 – 06.84.62.14.22
gilles.cassotti@franche-comte.pref.gouv.fr
Les dispositifs en matière de prévention et de médiation
La Médiation du crédit
-Les entreprises éligibles : entreprises commerciales quelque soit leur forme juridique et leur taille, artisans, commerçants, entrepreneurs individuels...confrontées à un problème de financement ou de trésorerie
Le médiateur ne prend pas partie, ne se positionne pas comme juge ou avocat;
Créer des conditions favorables pour trouver une solution adaptée;
Améliorer dans la durée la relation entre les partenaires de la filière;
Développer un nouvel état d’esprit: une stratégie d’entreprise ne se réduit pas à une stratégie d’achats mais doit reposer sur un triptyque « innovation, production, services » et consolider des relations gagnant/gagnant.
C’est un processus simple, neutre, gratuit et totalement confidentiel et qui évite une procédure judiciaire.
Contact : Eric VOUILLOT, Médiateur, DIRECCTE Franche-Comté
Trois modes de saisine pour les entreprises en difficulté :
Une seule voie d’entrée pour déposer un dossier
www.mediation-interentreprises.fr
la médiation individuelle : une entreprise entre seule en médiation contre un client ou un fournisseur ;
la médiation collective : le médiateur peut intervenir à la demande d’un syndicat ou d’une fédération professionnelle. Il est également possible que plusieurs entreprises rencontrant les mêmes difficultés se groupent pour déposer un dossier de médiation ;
la médiation de branche : une branche professionnelle VS une autre branche.
La Médiation inter-entreprises
Le « TOP TEN » des motifs de saisine
1. Non-respect des délais de paiement (paiement au-delà du délai légal, délocalisation des services achat à l'étranger, retard volontaire de facturation...) ;
2. Rupture brutale de contrat ; rapatriement des activités de soustraitance;
3. Détournement de la propriété intellectuelle ;
4. Conditions contractuelles imposées à la formation du contrat ;
5. Modifications unilatérales de contrat ;
6. Contrat à prix ferme sans prise en compte des fluctuations des matières premières ;
7. Pénalités de retard abusives ou taux d’escompte abusif lors de paiement avec des échéance plus courtes;
8. Activités non rémunérées (frais de R&D, études, logiciels...) ;
9. Modalités de commandes (exclusion totale des CGV, annulation de commande non indemnisée, non respect des prévisions de commandes...) ;
10. Auto-facturation par le client (décalage de la date d'émission des factures...) .
Les Politiques en matière de ressources humaines
Les Politiques en matière de ressources humaines
L'Activité partielle
2. Les conventions d’activité partielle de longue durée (APLD)
Au titre de l’APLD, l’Unedic complète le montant versé au titre de l’AS par une prise en charge à hauteur de 2,90€ dès la 1ère heure chômée, ce qui équivaut à une indemnisation au moins égale à 75% de la rémunération horaire brute.
Les conditions de l’APLD :
La durée minimale de conventionnement est ramenée à 2 mois jusqu’au 30 juin 2013,
Un engagement de conserver l’emploi pendant le double de la période de sous activité.
Un engagement de proposer à chaque salarié concerné un entretien individuel pour envisager une formation.
www.simulateurap.emploi.gouv.fr pour permettre aux entreprises de connaître les montants estimatifs d’indemnisation qu’elles peuvent escompter en cas de recours au chômage partiel.
Contacts à l’Unité Territoriale de Belfort de la DIRECCTE :
Le Contrat d’apprentissage: 767 contrats signés dans plus de 400 entreprises en 2012.
Le Contrat de professionnalisation: destinés à la fois aux jeunes et aux adultes, ce dispositif a concerné 184 personnes en 2012 (138 jeunes et 46 adultes) dans 120 entreprises.
II. Les Contrats Aidés (secteur marchand)
Plus de 100 entreprises ont eu recours au contrat initiative emploi (CIE) en 2012.
Cette mesure perdure en 2013 pour favoriser l’embauche des demandeurs d’emploi les plus en difficultés
L’Etat apporte une aide de 35% du SMIC (arrêté en cours)