Moughataa : barkewol



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1. MOUGHATAA DE KIFFA


KIFFA

32.033

21 (08)

11

1060

3

1

2

-

1

AGHORATT

12.924

34 (28)

27

113

6

2

9

2

2

LEGRANE

10.037

63 (08)

2

100

1

-

1

-

-

EL MELGUE

9.994

46 (09)

11

10

2

1

2

-

7

NOUAMLEIN

3.374

17 (06)

3

300

-

-

1

-

1

KOUROUDJEL

3.276

19 (04)

1

4

-

-

-

-

-


TOTAL 1


71.638


200 (63)


55


1587


12


4


15


2


11

2. MOUGHATAA DE BARKEOL


EL GHABRA

12.725

37 (08)

6

4

1

-

1

-

5

LOUEISSI

10.951

47 (11)

25

11

-

-

2

-

23

BOULERATH

7.535

34 (09)

10

1

2

1

1

-

6

DAGHVEG

7.058

42 (03)

20

10

1

-

1

-

16

BARKEOL

6.303

23 (07)

11

30

1

-

1

-

6

R’DHEIDHIE

5.963

22 (10)

9

3

-

-

1

-

8

LEBHERT

5.687

28 (02)

1

33

-

-

-

-

1

GUELER

4.684

22 (04)

11

7

-

-

-

-

9


TOTAL 2


60.906


255 (54)


93


99


5


1


7


-


74

3. MOUGHATAA DE KANKOSSA


HAMOD

20.106

96 (13)

25

53

1

1

-

-

20

BLAJMIL

12.377

99 (03)

23

27

1

-

1

-

11

KANKOSSA

10.470

40 (06)

5

6

1

1

-

-

1

TENAHA

8.934

78 (11)

20

200

2

2

-

-

11

SANY

8.250

60 (03)

8

10

-

-

-

-

8


TOTAL 3


60.137


373 (36)


81


296


5


4


1


-


51

4. MOUGHATAA DE GUERROU


GUERROU

15.505

11 ( 0)

7

400

1

2

-

-

-

KAMOUR

5.463

16 (06)

14

6

2

3

1

-

1

EL GHAIRE

5.383

2 ( 0)

5

200

1

1

-

-

1

OUDEY EJRID

3.885

27 (05)

-

3

-

-

-

-

-


TOTAL 4


30.236


56 (11)


26


609


4


6


1


-


2

5. MOUGHATAA DE BOUMDEID


BOUMDEID

3.846

23 (08)

4

48

1

-

1

-

-

LEVTAH

2.271

10 (03)

6

22

2

-

2

-

-

HSEY ETTIN

1.552

6 (05)

3

11

1

1

-

-

1


TOTAL 5


7.669


39 (16)


13


81


4


1


3


-


1

WILAYA DE L’ASSABA


TOTAL

ASSABA


230.586


923 (180)


268


2672


30


16


27


2


139



4.4 Autres infrastructures
Ces « Autres Infrastructures » sont détaillées par Commune et par Moughataa et récapitulées aux Tableaux 6 (a et b) et 7 ci-dessous. Il s’agit, pour la plupart, d’infrastructures ou d’équipements productifs / économiques. Certains ne sont toutefois pas collectifs mais privés (ou les deux modes d’exploitation confondus, par exemple les moulins à grain) et quelques-uns ont un caractère plutôt commercial ou socioculturel que productif.
Par ailleurs, certaines infrastructures trop rares ou uniques (exemple : aéroport de Kiffa) ne figurent pas dans ces tableaux.
Dans l’ordre de ces tableaux et de leurs colonnes, il s’agit des infrastructures et équipements suivants :

4.4.1 Infrastructures de communication
Aéroports : ne figure pas dans les tableaux, car seule la ville de Kiffa dispose d’un aéroport (piste bitumée pouvant recevoir des gros porteurs, liaisons régulières)
Routes : la Wilaya est traversée d’Ouest en Est par la Route de l’Espoir qui, cependant, ne touche directement que les Communes d’El Ghaïré, Kamour, Guerrou, Kiffa, El Mengue et Aghoratt (donc 2 Moughataa sur 5 : Guerrou et Kiffa). Bien que la Commune de Legrane soit touchée à sa limite Nord (entre Guérou et Kiffa) par cet axe bitumé, elle n’en tire guère un avantage économique du fait de l’éloignement des grandes localités de la Commune, et de l’absence de routes de desserte). La Route de l’Espoir ne figure pas dans les tableaux (afin de ne pas les surcharger).
Pistes régulières : les Pistes régulières, par contre, y figurent bien que l’appréciation de piste « régulière » ne soit peut-être pas toujours interprétée de la même façon par les personnes enquêtées. Aussi, nous n’avons pas fait de totaux pour ne pas compter deux fois des pistes qui rejoignent deux Communes. Il convient de préciser que, suivant les interviéwés, toutes les pistes sont déclarées en mauvais état et présentant des difficultés de circulation, notamment en hivernage. En conséquence, dans le cadre de l’inventaire, il n’a pas été procédé à une description de l’état des pistes.
Néanmoins, il faudrait distinguer entre les Pistes en terre améliorées (PTA) et les Pistes rurales ou tracés de pistes. L’unique PTA dans la Wilaya est la piste reliant Kiffa à Sani (78 km en passant par Kouroudjel), mais elle présente pratiquement autant de difficultés que les pistes rurales.
Ces dernières méritent toutefois une description sommaire par Moughataa :

  • Kiffa, chef-lieu de Moughataa et capitale de la Wilaya, occupe une place assez centrale dans la Wilaya et dans la Moughataa. La ville est traversée par la route bitumée et la majeure partie des localités du département sont accessibles sauf les parties montagneuses ou très éloignées de cet axe : Commune de Legrane, une partie de la Commune de Nouamleine, la partie Nord des Communes d’El Melgue et d’Aghorat, etc.

  • Guérou, chef-lieu de Moughataa situé sur la route bitumée, est cupée de toute la parie Sud de son territoire, notamment de la Commune d’Oudey Ejrid.

  • Boumdeïd, chef-lieu de Moughataa, est difficile d’accès car se trouvant derrière un océan de duines. A l’intérieur même de la Moughataa, les communications sont difficiles pour la même raison (cas de Hsey Tine, Dehara, Leftah,…).

  • Kankossa, chef-lieu de Moughataa et capitale du « Grand Sud », est accessible, mais reste coupée de la plupart de son territoire en saison de pluies (Communes de Tenaha, Hamoud et Sany).

  • Barkéol, chef-lieu de Moughataa et capitale de l’Aftout, est difficilement accessible en hivernage à cause de la nature même du terrain qui est argileux et, surtout, à cause de quelques cours d’eau qui coupent la circulation. A l’intérieur de cette Moughataa, les communications sont difficiles un peu partout.

Cependant, dans le contexte de l’Assaba, il est bien plus aisé de parler des endroits qui sont désenclavés que de ceux qui sont enclavés, du fait que la majeure partie des endroits sont d’un accès très difficile toute l’année et, plus particulièrement, durant l’hivernage.


Communications téléphoniques : dans toute la Wilaya, il n’y a que les villes de Kiffa et de Guérou qui sont couvertes par le réseau de téléphone filaire (Projet DOMSAT) et qui sont également couvertes par les deux opérateurs de téléphonie mobile.
Dans certaines Communes, il existe cependant quelques propriétaires de téléphones satellitaires, en majorité à Barkéol et Kankossa, au total 42 (voir Tableau 6a, Colonne Tél satell).
RAC : les données ne figurent pas dans le Tableau, car il n’existe que dans de rares Communes au niveau de certains services (Santé, par exemple). Le détail a toutefois été retenu dans l’Analyse des écarts (chapitre V) de même que dans les Dossiers communaux. Au total, on dénombre 18 RAC dans la Wilaya (hors ville de Kiffa).
Bureaux de Poste : un Bureau de Poste existe au niveau de chacun des 5 chefs-lieux de Moughataa (voir Tableau 6a, colonne Bur. OPT).

4.4.2 Infrastructures d’électrification et d’assainissement
Centrale et réseaux électriques : seules les villes de Kiffa et de Guérou disposent d’une centrale électrique et de réseaux de distribution d’électricité gérées par la SOMELEC. Néanmoins, l’Agence d’Accès Universel aux Services prévoit l’électrification de certaines localités, en se proposant généralement d’utiliser une même centrale thermique pour le pompage d’eau et l’électrification. Au niveau de l’Assaba, de tels projets existent, en particulier, pour Boumdeïd et plusieurs localités de la Commune d’Aghoratt (Aghorat, Effam Lekhdheirat, Bellewar, Rachid, Bougaara et Chiva). Pour d’autres localités moins peuplées (en principe de moins de 500 habitants, elle fournit des kits solaires (communautaires ou particuliers), notamment dans les localités de Legrayve et d’Oum Lemhar.
Panneaux solaires : en attendant la réalisation de projets d’électrification rurale, certains particuliers, peu nombreux en vérité, se sont déjà équipés de panneaux solaires à des fins d’éclairage. Au total, on en dénombre 85 dans la Wilaya (voir Tableau 6, colonne Electricité).
Assainissement : (ne figure pas dans les tableaux). Aucune localité de la Wilaya, même pas les plus gros centres urbains comme Kiffa ou Guérou, ne disposent d’un système d’assainissement. Néanmoins, certains bâtiments sont équipés de fosses (dites fonces) individuelles.

4.4.3 Infrastructures agricoles (élevage et agriculture)
Les équipements suivants ont été recensés et figurent dans les Tableaux 6a ou 6b :
Parcs de vaccination : (voir colonne Parc vacc). La Wilaya compte 30 parcs de vaccination. Ils sont assez bien répartis sur les Communes en fonction des effectifs du cheptel tout en favorisant les Communes traversées par des axes traditionnels de transhumance.
Marchés de bétail : (voir colonne Mar. Bét.) La Wilaya en compte 19 au total. Il s’agit en général de marchés importants fréquentés par les éleveurs et les acheteurs. Ils permettent à la Commune la perception de taxes.
Locaux de Coopératives : l’existence de locaux de coopératives a été enregistrée car elle donne une idée sur l’importance du mouvement coopératif / associatif dans les Communes (bien que de nombreuses coopératives fonctionnent bien un peu partout sans disposer de locaux particuliers, notamment des coopératives féminines qui se consacrent, le plus souvent, à l’artisanat et/ou au maraîchage). Par ailleurs, sur les 340 locaux recensés au niveau de la Wilaya, la Commune de Kiffa (essentiellement la ville de Kiffa) en abrite 250 à elle toute seule, les 90 autres locaux se répartissent sur 21 autres Communes (4 Communes ne comptent aucun local de ce type).
Barrages : là encore, un avertissement préalable s’impose quant à la fiabilité de l’inventaire. Ce doute résulte d’abord du fait que de nombreux interlocuteurs n’établissent pas clairement la distinction entre barrages et digues, d’une part, puis entre digues et diguettes, d’autre part. Une autre source d’erreur réside dans le fait qu’en principe, uniquement les ouvrages en fonctionnement ont été recensés. Cependant, les ouvrages en parfait état sont rares et plus nombreux sont ceux, en mauvais état, qui fonctionnent encore de façon partielle.
Le recensement conduit à un total de 38 barrages (encore plus ou moins fonctionnels) pour l’ensemble de la Wilaya (voir Tableau 6b, colonne Barrages).
Digues : les digues encore plus ou moins fonctionnelles dans la Wilaya sont de l’ordre de 82. Ce nombre inclut les digues disposant d’un ouvrage de vidange (une minorité) et certainement un nombre difficile à estimer de diguettes de grandes dimensions (voir Tableau 6b, colonne Digues).
Diguettes : concernant les diguettes, la fiabilité est très limitée et pour certaines Communes, aucune donnée précise n’a pu être obtenue. Le manque de précision résulte également du fait que la majorité des diguettes, même celles dites fonctionnelles, sont en très mauvais état. En effet, on constate un manque généralisé d’entretien et de réparations dès qu’il s’agit d’ouvrages collectifs. Ce n’est que dans les zones septentrionales de la Wilaya, notamment pour la Moughataa de Boumdeïd, que la fiabilité des données nous semble assurée du fait que dans cette zone, aucune culture n’est plus possible en dehors des périmètres alimentés en eau par des ouvrage de retenue d’eau. Compte tenu de ces réserves, nous nous abstenons de présenter le nombre total des diguettes pour l’ensemble de la Wilaya (voir Tableau 6b, colonne Diguettes).
Oasis : les oasis, comme les tamourts et les forêts examinées ci-après, sont des richesses naturelles. Leur valeur économique (production de dattes, fruits, légumes, orge, fourrage, etc.)est trop connue pour qu’il soit nécessaire de s’étendre sur ce sujet.
Le nombre total des oasis dans la Wilaya est de 124 (voir tableau 6b, colonne Oasis) en additionnant les données issues des enquêtes. Il faut, cependant, préciser que le Projet Oasis (MDRE) n’aboutit pas au même résultat du fait qu’il parle de groupes d’oasis et non d’oasis. En effet, il n’est pas toujours aisé de voir où s’arrête une palmeraie / oasis et où commence l’oasis voisine. Au total, il y aurait 1.272 ha de palmeraies dans l’Assaba.
Tamourt : nous entendons par tamourt l’ensemble des structures hydrographiques, permanentes ou saisonnières, formées par des eaux stagnantes. Elles englobent donc à côté des tamourts proprement dites les mares, les gâat et les guelta, mais non les wadi, oued, ruisseaux, rivières ou autres cours d’eau qui s’écoulent.
Ces infrastructures sont précieuses pour leur biodiversité (flore, faune autochtone et oiseaux migrateurs), mais également parce qu’elles sont susceptibles de donner des productions (cultures de décrue, maraîchage, pêche, abreuvement du bétail, bois d’œuvre et de feu, etc.) ; en conséquence, il s’agit bien d’infrastructures productives et économiques.
Au total, on compte dans l’ensemble de la Wilaya 194 de ces structures réunies dans le présent inventaire sous la dénomination de tamourt.
Forêts : là aussi, un avertissement s’impose qui tient à la difficulté de définir le terme de forêt. Combien faut-il d’arbres pour qu’on puisse parler de forêt ? De plus, de nombreuses forêts (et même de forêts classées) sont tellement dégradées qu’elles ne méritent plus l’appelation de forêt. Enfin, dans la Wilaya, on dénombre 150 forêts tout en étant conscient du caractère aléatoire de ce nombre.
Ceintures vertes : bien qu’il ne s’agisse pas de richesses naturelles mais de plantations réalisées généralement dans un but de protection contre le vent et l’ensablement des habitations, routes et autres infrastructures, elles constituent des infrastructures économiques du fait qu’à terme et correctement gérées, elles donnent lieu à une production de bois. Leur nombre au niveau de la Wilaya est de 60 en ne comptant que celles ayant survécu à l’action de l’homme et du bétail.

4.4.4 Infrastructures et équipements économiques commerciaux
Dans cette catégorie figurent des infrastructures et équipements soit collectifs soit, le plus souvent, privés d’intérêt économique et commercial. Dans l’ordre des colonnes du Tableau 7 ci-dessous, il s’agit des structures suivantes :
Stations services (points de vente de carburant) : ce sont des infrastructures indispensables aux communications, mais qui présentent toutefois un caractère commercial. Deux stations exceptées (à Barkéol et à Kankossa), elles se situent toutes dans des localités traversées par la Route de l’Espoir. Au total, la Wilaya n’en compte que 21 (dont 12 à Kiffa et 7 dans la Moughataa de Guerrou)(voit Tableau 7, colonne Stat. Serv.).
Moulins à grain : bien qu’il existe des moulins communautaires, la majorité des moulins à grain en service dans les différentes Communes appartiennent à des exploitants particuliers. Au total, la Wilaya en compte 175 (en état de fonctionnement).
Abattoirs / débits de viande : à défaut d’abattoirs à proprement parler (même la ville de Kiffa ne dispose que d’une installation qui ne mérite pas le nom d’abattoir), il a été procédé au recensement des lieux d’abattage et des bouchers / vendeurs de viande au détail. Or, l’installation de surfaces d’abattage au niveau des chefs-lieux de Commune et des localités importantes ne se justifie pas seulement pour des raisons d’hygiène, mais peut représenter une source de recettes (taxes d’abattage) pour les Communes. Dans l’ensemble de la Wilaya, on compte 278 bouchers / vendeurs de viande au détail (voir Tableau 7, colonne Débit viande).
Fours à pain : les fours à pain se concentrent, en premier lieu, sur les centres urbains et les grandes localités traversées par la Route de l’Espoir (clients de passage). Dans les autres Communes, il en existe, mais en nombre limité. Le plus souvent, il s’agit de fours traditionnels. Au total, la Wilaya compte 199 fours à pain (dont 118 dans des localités traversées par l’axe bitumé)(voir Tableau 7, colonne Four pain)..

4.4.5 Infrastructures socioculturelles
Au Tableau 7 ci-dessous, trois types d’infrastructures à caractère culturel ou sportif ont été retenus : les bibliothèques, les centres d’alphabétisation et les terrains de sport. Notons que dans les « Dossiers communaux » sont mentionnées en plus les mahadras (total 282) et les mosquées (total 302) recensées dans les 26 Communes.
Bibliothèques : les bibliothèques sont des infrastructures collectives culturelles par excellence dont l’intérêt pour les populations n’est plus à démontrer. La Wilaya en compte 44 au total.
Centres d’alphabétisation : ces centres sont présentés parmi les infrastructures socioculturelles et non parmi les infrastructures scolaires / éducatives. La Wilaya en compte 136 au total.
Terrains de sport : c’est la dernière infrastructure présentée non du fait de son intérêt limité, mais du fait de leur nombre insignifiant : 10 terrains de sport pour l’ensemble de la Wilaya (et le plus souvent il ne s’agit pas de terrains vraiment aménagés et équipés). Par ailleurs, les Moughataa de Guerrou et de Boumdeïd ne comptent aucun terrain de sport, même pas au niveau des Lycées !

Tableau 6 a : Inventaire des infrastructures économiques (1) par Commune


COMMUNE

Nombre

Habitants

Nombre

Localités(1)

Pistes régul

Electri-cité

Tél. satell

Bur.OPT

Parc vacc

Mar. Bét.

Loc Coo

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