Gaston Bardet



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102 Ajoutons que l'opérateur peut suggérer « l'oubli » au réveil ; cet oubli n'a pas toujours lieu spontanément; c'est pourquoi Bernheim obtenait l'émergence progressive des souvenirs en insistant, en affirmant, en suggérant la possibilité du rappel. Freud, ayant suivi en 1889, les expériences de Bernheim, abandonna donc l'hypnotisme et pour rechercher des souvenirs traumatiques se servit de la suggestion à l'état de veille ou, plus exactement, de rêve éveillé.

103 Le Dr Vittoz, de Lausanne, avait déjà remarqué : « L'hypnose n'agissant que sur le subconscient ne peut modifier l'insuffisance de contrôle, elle a le grand inconvénient de rendre le patient plus passif et d'augmenter sa dispersion ».

104 Ces circuits instrumentaux ne correspondent pas exactement à la hiérarchie pneuma, psyché, corps. Au pneuma appartient seul l'intellectuel pur, d'ordre infus, tandis que l'intellectuel consciemment exprimé est lié aux matériaux acquis de la psyché, laquelle est reliée au végétatif .

105 Expérimentalement, nous l'avons vu, les perturbations obtenues dans l'état d'hypnose partielle sont pratiquement et progressivement les suivantes : perturbations motrices - mouvement imposé ou interdit ; perturbations sensorielles : hallucinations de l'ouïe, de l'odorat, anesthésie des mains ; perturbations centrales : amnésie du prénom, par ex.

106 On voit le danger de dire comme Dalbiez : « Les états éprouvés pendant l'hypnose ont été conscients ». Il faut distinguer, du point de vue opératoire : la conscience corticale et la conscience bulbaire ou « conscience sensible » de saint Thomas.

107 C'est également par l'imagination que les tentations naturelles ou diaboliques agissent sur l'intelligence, puis la volonté du sujet. Elles obscurcissent, stricto sensu, l'intelligence qui choisit ainsi le mal. Les expériences décrites en ce chapitre permettent de reconstituer très exactement les mécanismes de la tentation : suggestion ordinaire ; de l'obsession - suggestion à échéance répétée et de la possession : état cataleptique.

108 Dans tous les états crépusculaires, Kretschmer l'a bien montré, il ne s'agit pas de concepts, mais d'images ou concepts visualisés.

109 Le pneuma informant totalement le psychique, il n'est pas possible pratiquement d'obtenir rupture totale par des procédés humains ; c'est la raison des réactions morales sus-mentionnées.

110 Aucun appareil n'a encore réussi à mesurer cet influx magnétique, mais on en vérifie l'action tant sur les végétaux (semis de gazon, de cresson, par ex.) que sur des malades.

111 Pour éviter toute confusion on devrait parler d'états catalepto-magnétique, somnambulo-magnétique, léthargo-magnétique pour les distinguer des états catalepto-hypnotique, somnambulo-hypnotique, léthargo-hypnotique qui ne sont pas exactement les mêmes. Tout reste à faire en ce domaine.

112 Pour l'éviter absolument, il serait indispensable que le magnétiseur occupe son esprit par la prière continuelle, non une prière de demande (ayant quelque rapport avec la guérison recherchée), mais une prière d'adoration pure, comme celle des Pères du Désert (cf. chap. VIII).

113 « Cet état, connu de tous les expérimentateurs, n'est pas classé par les hypnotiseurs. Pour quelques-uns, c'est la veille somnambulique, pour d'autres, c'est le somnambulisme éveillé ; les magnétiseurs l'appellent le charme, et le colonel de Rochas le désigne sous le nom « d'état de crédulité ». (P.C. JACOT, Magnétisme - Hypnotisme - Suggestion. 3e édition, 1925). Notez que l'état suggestif ne peut être observé nettement qu'après plusieurs magnétisations, car dans les premières, le sujet présente tout d'abord, en général, un état mixte, plutôt cataleptoïde. En fait, c'est un état d'hypnose légère pré-somnambuliqtlte, qui développe les qualités médiumniques.

114 Traité expérimental du magnétisme par Hector DURVILLE.

115 Rappelons que la voie motrice corticale du centre visuel est encore inconnue ainsi que le rôle et le siège exact des centres corticaux du système organo-végétatif.

116 Il y aurait intérêt à rapprocher la voyance « comme dans une glace » du diagnostic par consonance du Dr Calligaris où le thérapeute est en rapport avec le sujet situé en face, l'avant-bras gauche de l'examinateur correspondant à l'avant-bras droit du malade.

117 Il serait intéressant de confronter cet état avec les hallucinations vraies, dans lesquelles l'halluciné entend des mots mais ne peut les écouter, voit des images, mais ne peut les observer, c'est-à-dire porter un jugement - étant privé de sa conscience, par dissociation de son cerveau antérieur.

118 « Ici l'esprit mauvais domine le corps, s'empare de ses organes et se sert d'eux comme s'ils lui appartenaient en propre, actionnant le système nerveux, faisant mouvoir et gesticuler les membres, parlant par la bouche du patient, etc... Mais le P. de Tonquedec ajoute, peut-être par manque d'observation précise : « Les attitudes du possédé ne lui sont pas imposées de façon mécanique : elles procèdent d'un état mental sous-jacent, mais comme extérieur à sa personnalité propre » (Les maladies nerveuses ou mentales et les manifestations diaboliques). Comment imaginer que l'esprit déchu n'utilisera pas, à fond, pour des phénomènes préternaturels, un processus naturel ?

119 Dans ce qu'on appelle en psychologie asilaire, la catalepsie pathologique, le malade peut rester bien éveillé, bien orienté, mais il est inhibé, pétrifié, ses actes sont vagues, indécis, parfois même complétement suspendus. Vient-on à lui soulever un membre en l'air, il oublie ce membre dans la position où on l'a placé. Ce qui est touché en cette psychose, « c'est surtout la mise en train, la décision du mouvement, l'initiative. Cette initiative du mouvement doit être différenciée des automatismes moteurs neurologiques qui ne constituent que des instruments d'exécution. L'initiative suppose au contraire une spontanéité, une sorte de liberté qui met en jeu toute l'activité psychique ». Ce que Baruk a désigné sous le nom d'initiative psycho-motrice. (Psychoses et Névroses, Presses Universitaires, 1951).

120 Babinski a montré que la suggestion est incapable d'inverser le réflexe plantaire, cette inversion n'existe qu'en cas de perturbation de la voie pyramidale. C'est en ce point le nœud des dissociations possibles.

121 D'où la technique de E. Caslant : les suggestions d'ascension ou de descente utilisées dans la méthode du « rêve éveillé », (cf. chap. VII).

122 Expérimentalement, il suffit de faire regarder un objet, la cravate de l'observateur par ex., à travers les doigts dirigés vers le haut ou vers le bas. Au réveil immédiat, le sujet déclarera celle-ci belle ou laide.

123 D'où les fameux grimoires colportés du Petit et du Grand Albert... généreusement attribués à... saint Albert le Grand. Disons que ce dernier, comme saint Thomas, n'ignorait rien des possibilités préternaturelles.

124 Cette division n’est d'ailleurs absolue qu'en ce qui concerne l'intelligence et la volonté, les opérations corticales. Elle laisse « subsister l'automatisme des images, des sensations et des rnouvements ; elle consiste seulement (dit Binet) dans une limitation de la conscience ; chacun des moi ne connaît que ce qui se passe dans son domaine ». Mais, et c'est la cause des névroses « les phénomènes de chaque groupe exercent sur le groupe voisin une influence incessante et la division ne suspend même pas le jeu des associations d'idées ». Ce qui est évident, le mélange a lieu au niveau du bulbe, carrefour obligatoire.

125 « Néanmoins, pour la grande pause et le grand silence que quelques communications spirituelles très intérieures et très secrètes causent dans les sens et les puissances de la partie sensitive, il conjecture de là qu'elle les a, et que l'âme reçoit quelque bien ». (Nuit obscure, II, XXIII).

126 Il a dû arrêter, par suite des accidents provoqués, le véritable délire de ses médiums n'offrant d'ailleurs aucun caractère scientifique. Il tenait, pour une part à une grossière faute expérimentale. Le colonel de Rochas imposait sa main droite sur la tête du sujet, autrement dit par le contact de sa main au vertex, ne faisait que transmettre ses propres imaginations.

127 Yoga, Méthode de réintégration (l'Arche, 1951).

128 Manifestations des fantômes des vivants (conf. du 17-11-1910). Le dédoublement se produit parfois au cours d'une grave maladie. C'est ce qui a incité Durville à ces recherches. De même de Rochas a entrepris les siennes parce que M. Lambert, malade, au lit, a vu son fantôme et l'image de celui-ci dans la glace. Lors du dédoublement progressif et provoqué, la « sensibilité » s'extériorise sous forme d'une colonne lumineuse et vaporeuse, bleue à droite, orangée à gauche. A un moment donné, la colonne de droite passe derrière le sujet et vient rejoindre celle de gauche pour former une colonne unique. Peu à peu la forme du rayonnement ainsi condensé se précise à l'image du sujet lui-même. Cette image est à gauche. Au contact, elle donne l'impression d'une toile d'araignée très froide, de ce froid fourmillant dit froid électrique.

129 Cf. dans La Lévitation, d'Olivier Leroy (Editions du Cerf, 1928), divers témoignages sur ces phénomènes.

130 Le Dialogue. T. I. Dial. 79. Trad. P. Hurtaud, O.P. (Paris, Lethielleux, 1931). Saint Thomas confirme : « Dans le ravissement, il n'est pas nécessaire que l'âme soit séparée du corps de manière à ce qu'elle ne soit pas unie à lui, comme sa forme. Mais il est nécessaire que l'intelligence soit séparée de ses connaissances imaginatives et sensibles ». Somme Theo. 2a 2al p. 175 art 5. Voir aussi Jean de la Croix. : Cantique, Str. XIII.

131 N'y aurait-il pas possibilité de dédoublement dans les expériences mystiques ? demanderez-vous. Oui, chez certains tempéraments. Aussi Dieu intervient-il précisément par la suspension qui évite tout vagabondage psychique.

132 Les théologiens se demandent si dans les apparitions corporelles dit Christ ou de la Vierge, ceux-ci quittent le ciel pour apparaitre dans leur réalité et non seulement dans leur représentation. Pourquoi faire intervenir les Anges ? Le corps glorieux du Christ ne pourrait-il être multiplié comme les pains ? Cette multilocation correspondant aux multi-rejaillissements sensibles de l'Esprit Saint et à l'omniprésence du Père !

133 P. C. Jagot précise : « il est bon, les premières fois, de ne pas laisser le sujet très longtemps endormi : 40 à 60 minutes suffisent. Mais ce sommeil est essentiellement réparateur, tout comme le sommeil naturel et même mieux que ce dernier ». C'est d'ailleurs la base du magnétisme thérapeutique de recharge vitale.

134 Pour « charger », il faut avoir les articulations de la main, du coude et de l'épaule très souples, les passes se font lentement, les doigts perpendiculaires à 3 cms du corps du patient ; pour dégager, passes rapides à 7 ou 10 cms du corps.

135 Rappelons que le magnétisme humain est plus ou moins nettement polarisé : plus à droite, moins à gauche, plus devant, moins derrière et qu'il existe une ligne neutre du vertex au périnée. Des sensitifs voient des effluves sortant des mains ou des narines, rouge à gauche, bleu à droite. Observons encore que le visage de l'homme toujours légèrement dissymétrique traduit à droite la vie intérieure, à gauche la vie extérieure de relation. Par contre, l'Aura humaine (cf. E. Casiant) n'a pas de polarité. Cet « œuf de lumière » - d'où le symbole de l'œuf dans les traditions préhistoriques - est une force ni électrique, ni magnétique. Rappelons qu'Aura veut dire : Souffle.

136 Aussi, lors de la bénédiction des fonts baptismaux du Samedi-Saint prononce-t-on l'exorcisme suivant sur l'eau : « Chassez, Seigneur, loin d'ici, tout esprit impur, toute malice et tout artifice diabolique. Que nulle part ne vienne s'immiscer ici la puissance de l'ennemi : qu'il ne vienne pas envelopper cette eau de son vol insidieux, s'y glisser en secret et la corrompre à son contact ».

137 Histoire d'une Ame. Conseils et souvenirs.

138 Il est indispensable, répétons-le, de compléter « Je dors, mais mon cœur veille » par « Pour toute âme vivant en ce monde », sur le plan de la pratique de l'oraison.

139 Les œuvres de sainte Catherine de Gênes. (Tralin, éd., 1926) p. 137.

140 Montée. Livre II, chap. XII.

141 Nuit Obscure. Livre I, chap. VIII.

142 Du point de vue artistique et culturel, l'Occident n'a rien reçu de l'Inde jusqu'à l'époque du Baroque. A cette époque, l'apport indien et chinois au « manuelino » portugais, comme au « plateresco » espagnol, fut le fait des navigateurs et des missionnaires. Et cette influence extrême orientale dans les arts ne put s'implanter en Europe que parce que l'Occident n'avait plus, à cette époque, de véritable plastique chrétienne, qu'il pillait le paganisme greco-romain, qu'il n'avait plus assez de vitalité interne pour résister aux séductions de la mer des Indes. Comme aujourd'hui...

143 Par Mgr Raymond, in l'Eglise Vivante, n° 3, 1951.

144 Il est tout de même grave qu'à ce Congrès : Technique et Contemplation, seuls un hindou et un moine orthodoxe firent une communication effectivement « pratique », montrant une connaissance expérimentale des rejaillissements corporels.

145 Le Dr J. Hautefeuille dans son Auto-massage des glandes endocrines (Omnium Littéraire) traduit médicalement les pratiques du tao sans se rendre compte des dangers de faire le « vide » ou du massage des glandes sexuelles.

146 « Nous entendons par Magie l'art de réduire à son service, par certaines pratiques occultes et d'aspect plus ou moins religieux, les forces de la Nature ou de capter les influences du monde invisible ». Mgr Le Roy in La Religion des Primitifs.

147 A tel point qu'un ancien martiniste, le vicomte Léo de Mascheville, Jéhel de son nom kabbalistique, est devenu le Swami Sevânanda et parcourt, en roulotte, l'Amérique du Sud pour regrouper les adeptes autour de Jésus et de Gandhi, réunis... comme à l'Hôtel du Bon Pasteur et de Gambetta réunis...

148 Dans les dix « dan » ou degrés supérieurs du jiu-jitsu (ou judo) « l’aspirant est astreint à suivre un cours de mystères spirituels. Il lui faut passer par une cérémonie d'initiation exigeant qu'il soit étranglé par un maître. Ceci s'opère actuellement dans l'espace d'une seconde. Après quoi le candidat est couché sur un lit, il y apparaît mort. Tant que dure cet état, son esprit, libéré du corps, [non de la psyché] fait l'expérience de l'au-delà. Puis la période fixée une fois révolue, son maître le ramène à la vie par des moyens qui comportent une mystérieuse pratique dite « kwappa », terme intraduisible » (Paul BRUNTON, L'Egypte secrète)... et nous voyons de braves curés introduire, dans leur patronage, des professeurs de judo pour y attirer la jeunesse ! O candeur !

149 L'Eternelle Vie, Desclée de Brouwer.

150 C'est pourquoi il est relativement facile d'être un bon jésuite ; déjà plus difficile d'être un carme totalement abandonné. Mais être un vrai fils de saint Dominique, c'est-à-dire un théologien tirant sa science « de la plénitude de la contemplation », est fort rare.

151 Les muscles du voile du palais et le muscle releveur de l'anus (qui forme avec le muscle ischio-coccygien le diaphragme pelvien) ont la même chronaxie, c'est-à-dire qu'une excitation faible de l'un d'eux entraîne une réaction de ce muscle, une excitation forte entraîne, en outre, une contraction de l'autre groupe musculaire.

152 Les Ondes cérébrales en Psychologie par Jean Delay (Presses Universitaires, 1950).

153 Précisons que c'est la transcription de ce mouvement qui présente un caractère ondulatoire, rien n'autorise jusqu'à présent à conférer la qualité d'onde à « la manifestation de Vittoz ». Cf. Un nouveau phénomène psychosomatique.

154 Communication à l'Académie de Médecine du Dr d'Espiney (Bulletin du 8 nov. 1927). Cf. surtout : Un nouveau phénomène psychosomatique, par A. GAY et G. GATTEGNO. (Delachaux et Niesle, Neufchatel, 1952).

155 Le Yoga et la Civilisation contemporaine, par Th. BROSSE in Approches de l'Inde (Cahiers du Sud). Ajoutons que le Dr George W. Crille, de Cleveland, à une réunion de « l'American Association for the advancement of Science », prétend que ses expériences ont permis de démontrer que tous les tissus du corps humain sont électrisés négativement, à l'exception des tissus du cerveau et du système nerveux, parce qu'ils assimilent plus rapidement l'oxygène vivant.

156 Un nouveau phénomène, op. cit.

157 Essai sur l'Expérience Libératrice. Note IV. (Gallimard, 1952).

158 Le « feu-d'en-bas », cette énergie, est l’analogué naturel du feu surnaturel d'en Haut. La Création est une immense unité : Le monde minéral manifeste les vibrations de ce feu minéral, en lequel se reflète l'Esprit-Saint ; dans le monde végétal et animal, la vie organique fait son apparition préparatoire à l'Incarnation du Fils. Il faut attendre Adam pour que le Père fasse l'Homme à Son image. Alors, celui-ci recevra la Vie qui est la Lumière du Fils et l'Amour de l'Esprit.

159 Certains psychiâtres considèrent le dédoublement comme une hallucination. P. C. Jagot a pratiqué durant de longs mois un entraînement spécial pour obtenir le dédoublement volontaire, conscient et sans danger. Tandis qu'il était étendu, son double allait imprimer ses empreintes digitales sur un mur saupoudré de farine. Pas d'hallucination possible. Il faudrait tout de même ne pas laisser aux seuls magiciens - qui s'en servent pour le mal - la connaissance des phénomènes du corps humain.

160 Le V, symbole du triangle, du cône pointe en bas, de la toupie « tourbillonnante », est, d'après le Dr Stocker, «l'image de l'ordre humain inversé chez des sujets désaxés », c'est le mouvement inverse du tablier égyptien de protection. Le V ou Kteis est bien associé au S phallique

161 Notons qu'en Espagne où subsiste le rite matriarcal des courses de taureau crétoises on dit. la serpiente ; d'où a serpente en portugais. Dans les Très Riches Heures du duc de Berry, le Serpent de la Genèse a un torse féminin, de même à la Sixtine.

162 Nous donnons toutes les indications de ce chapitre d'après les traductions d'Alain Daniélou : Le Yoga, méthode de réintégration (l'Arche, 1951) qui comporte les textes sanscrits correspondants.

163 Ainsi qu'à la mère du Bouddha et au Maïs : notre vie, des Mayas du Yucatan. La vieille divinité italique : maia (la grande) a donné maïus : le mois de mai, consacré à Marie pour exorciser précisément la matière (materia) de la mère divine.

164 Alors qu'au mâle est attribué le principe solaire, à la femme le principe lunaire, dans le tantrisme, nous lisons : « que la semence masculine est le principe lunaire et la semence féminine (?) le principe solaire qu'il faut faire pénétrer par aspiration du pénis (linga) dans le corps de l'homme ». L'origine matriarcale est évidente.

165 Est-il besoin de souligner que le sperme résorbé par gymnastique spéciale du sphincter - comme tout sperme provenant d'une décongestion des testicules - par suite de la forme conique des canaux éjaculateurs des vésicules séminales abouchant dans l'urètre ne peut être que récupéré dans la vessie d'où il est naturellement éliminé. Toute la métaphysique tantrique est basée sur l'illusion de cette conservation absolue de la semence.

166 Les textes tantriques répètent les mêmes hérésies que les illuminés de toutes les époques : « Par les mêmes actes qui font brûler certains hommes dans l'Enfer pendant des millions d'années, le yoguin obtient son éternel salut... le plaisir que donnent l'alcool, la viande, les femmes, c'est délivrance pour ceux qui savent, péché mortel pour les non initiés... le Yoguin goûte les plaisirs de ses sens pour aider les hommes et non par désir... Il traverse toutes les jouissances et aucun mal ne le salit... Il est toujours pur, comme sont les baigneurs de la rivière ». Kûlârnavatantra, trad. L. Renou. Leadbeater accuse nettement les yoguins dravidiens d'enseigner l'emploi du centre pénien.

167 L'appellation de souffle, que nous rencontrons dans l'aura, l'od, comme dans le prâna, ou le tsri, ne doit point nous étonner. C'est un analogué de la Révélation primitive : « Dieu forma l'homme de la poussière du sol et insuf­fla dans ses narines un souffle vivant et l'homme devint un être vivant » (Gén. 2, 7) et Jésus souffla sur les apôtres au Cénacle et leur dit : « Recevez le Saint-Esprit ».

168 D'après E. CASLANT, op cit., «l'aura nerveuse (aura = souffle) peut s'étendre à volonté par le moyen de la respiration suivant un mode qui varie selon que la conscience du sujet répond à l'état mental, psychique ou ner­veux » qu'il faudrait définir exactement. « Dans le cas de l'état mental on pousse la respiration vers le sommet de la tête comme pour faire monter un son en chantant ; on la dirige sur le plexus solaire ou la circulation lymphatique dans l'état psychique ; on la concentre sur les plexus lombaires par les états nerveux, en prenant soin dans chaque cas de faire le calme et le silence en soi ».

169 Ou « l'escalier du couple de dragons » : Chouang long t'i de certaines pagodes-tours, reliant les étages du monde ; le temple symbolise, à la fois, le monde et le corps humain en Chine. '

170 Le Yoga de l'Occident

171 Le corps pituitaire ou hypophyse antérieure et la glande pinéale ou épiphyse, située à l'arrière du diencéphale, reçoivent leur innervation para­sympathique directement des ganglions nerveux voisins. Actuellement les neurologues vérifient qu'à la base du cerveau (mésodiencéphale) se trouve un dispositif régulateur des fonctions psychiques, commandant aux diverses glandes à sécrétion interne.

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