Gaston Bardet



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247 Nuit Obscure, II, chap. XVIII. « Parque solo el amor, es él que une y junta el alma con Dios ».

248 Nous entendons par là : voie de connaissance pure. Les yoguins utili­sent toujours plus ou moins au départ le Ratha et le Mantra Yoga.

249 L'image du Monde dans l'Antiquité, op. cit.

250 Ainsi d'une mystique dont les clous (invisibles) sont situés dans la paume alors que le crucifix (de Villandre) qu'elle prie a les clous dans les os du poignet, selon le Saint-Suaire.

251 Le Dragon en Chine est l'emblème du soleil levant, il est propice et non néfaste comme le Dragon de la tradition mésopotamienne et européenne.

252 Qu'Ezechias devra mettre en pièces, car les enfants d'Israël s'étaient mis à l'adorer et lui offrir de l'encens. « On l’appelait Nohestan ». (II, Rois, 18, 4).

253 Le désarroi des esprits est tel que nous avons vu sur une chasuble de bénédictin un « entrelacs de serpents verts », symbole de la Kundalini ; ailleurs un vitrail « abstrait » de chapelle bénédictine représente également un serpent. La perte du sens symbolique est générale. Et il s'agit ici des gardiens de la liturgie...

254 Cependant le P. Jérome Gratien de la Mère de Dieu observe : « Si donc en souffrant en silence, par une fausse humilité, nous ne les aidons pas [nos ennemis] à sortir du péché et à cesser leur injuste persécution, nous sommes extrêmement cruels à leur égard en les laissant condamner pour l'éternité ». Obras.

255 « Toute vraie possession diabolique est accompagnée en fait et quasi nécessairement, de troubles mentaux et nerveux, produits ou amplifiés par le démon, mais dont les manifestations et les symptômes sont pratiquement et médicalement identiques à ceux que produisent les névroses ». Mgr. F. M. CATHERINET, Les Démoniaques dans l'Evangile (in Satan. Etudes Carmélitaines).

256 L'Infirmerie Spéciale est un centre de triage psychique, dans lequel le diagnostic doit être fait rapidement pour ne pas embouteiller le service, et délivrer des certificats ; exactement le contraire de ce qui permettrait d'accé­der humblement aux causes transcendantes.

257 Nous nous en tenons au sens corporel du texte. A. FRANK DUQUESNE, dans « Seul le chrétien pardonne », p. 99 et seq. (Ed. Latines, 1953) en a dégagé le sens « spirituel ».

258 L'effet de cette longue lutte qui dura sept ans, fut que la Mère Jeanne des Anges devint une fervente religieuse ; le P. Surin s'éleva jusqu'à une très haute perfection ; un autre exorciste de Loudun, le P. Tranquille, mourut en odeur de sainteté. Keriolet, qui vivait dans le vice, devint aussi saint qu'il était impie, et le tiède abbé de Vaux, Guy Lancier, devint l'un des prêtres les plus vertueux du clergé d'Anjou... Drôle de « névrose » qui donne de tels résultats ! Un psychiâtre ne devrait pas oublier le psychodiagnostic de valeur morale.

259 Le P. SURIN a écrit dans son Traité de l'Amour de Dieu (L. VI, ch. VI) : « entre les sens spirituels, le tact est le plus délicat, quoique parmi les cor­porels il soit le plus grossier ». Nos « aveugles » appelleraient ces touches des hallucinations cœnesthésiques (Cf. Planche II : Le Feu).

260 Dans un milieu de tertiaires franciscains de haute culture intellectuelle et artistique, comme nous faisions remarquer qu'être assis était préférable pour la contemplation extatique, nous entendîmes une voix inquiète : « Mais les extases, c'était au Moyen âge... il n'y en a plus de nos jours ? »

261 Cf. Vive Flamme, str. III, vers 2, p. 999. Jean n'est pas de ceux qui s'imaginent qu'il s'agit des cicatrices des coups de fouet ou de lapidation, comme dans le Paul de Tarse de Mgr. Joseph Holzner, qui ne manque pas une erreur d'interprétation spirituelle.

262 Nous pensons à un prêtre explicitement appelé à la vie mystique au séminaire, et qui aurait voulu « marquer sa génération ». Dieu a dû lui envoyer la tuberculose pour le ramener à Lui.

263 Appel du Rédempteur aux âmes consacrées. (Cf. p. 85). Préface du P. J. Lebreton S. J. (Office du Livre, 1946).

264 Dans le cas de mystiques en VImes Demeures, dans lesquelles la résis­tance aux tentations et obsessions active la purification, l'exorcisme privé chasse le démon un ou deux jours seulement. C'est un répit. Dans les autres cas, l'obsession semble supprimée ou revient longtemps après.

265 Avant d'inférer que l'électro-choc employé avec succès, prouve névrose et non obsession démoniaque... il faudrait savoir que le démon ne résiste pas, non plus, à une solide volée de bois vert. « Feux rouges », d'Arlette PASCAL (Corréa) qui portait originellement comme titre : Narcose montre comment on détruit une mystique (dont les grâces ne sont pas mentionnées dans l'ouvrage) pour la ramener terre-à-terre.

266 Il y a d'heureuses exceptions. Ainsi Henri Baruk, spécialiste de la catatonie, auquel on amena un jour une femme continuellement en sommeil et qui se croyait malade... Au bout d'un an d'observation, il lui fit lire saint Jean de Dieu... Quelques années après, celle-ci atteignait le sommet du Carmel. Aussi peut-on dire que Baruk est en quelque sorte « catholique », « universel », tandis que les psychiâtres (appartenant aux partis) catholiques, qui pratiquent suggestion, électrochocs à hautes doses, lobotomie, violation du secret, sont « marqués du signe de la Bête ».

267 Le Saint Père contredit ainsi formellement Mgr. Fulton Scheen, auxi­liaire du Cardinal Spellmann, qui écrit : « nous ne cherchons pas à discuter les méthodes psychanalytiques, lesquelles sont absolument valides en tant que méthodes » ! C'est que pour traiter de la psychanalyse, il faut autre chose que de l'intelligence ; un éclairage marial tout particulier est indispensable. Quant aux professionnels non croyants, beaucoup commencent à en avoir assez de cette fausse science. Au Congrès des psychiâtres de Paris, 1950, W. Mayer-Gross disait des psychanalystes : « Their genetic constructions satisfy curiosity for causation in general and inconsistencies in detail are overcome by logical sophistry ». (La fausseté du raisonnement masque l'in­consistance du détail).

268 Maritain, qui voudrait garder la psychanalyse, malgré ses dangers, déclare qu'il n'y a pas un bon psychanalyste sur dix mille... alors il n'y en a point du tout ! Dalbiez, en déclarant ne travailler « ni pour, ni contre la psychanalyse » a fait en réalité la propagande la plus subtile dans les consciences chrétiennes. Il est le grand responsable, ainsi que Maritain, de ces « distinctions » tour-de-force qu'un peu de bon sens réduit à zéro et que le Saint Père, qui ne doit pas commettre de « confusion d'essence »... a enfin condamné.

269 Cf. en particulier, le chapitre « Nous voulons aimer nos machines ».

270 S'il y a distinction évidente entre la psychothérapie et la morale, cette distinction ne fait que confirmer la subordination de la psychothérapie à la morale, car chez le malade, le corps est subordonné à la conscience morale. L'erreur de Dalbiez est d'admettre une psychothérapie libre... Sa position et la valeur de son ouvrage - remarquable par ailleurs - sont totalement infirmées par les déclarations pontificales.

271 Le 15 avril 1953, le Pape reviendra avec plus d'énergie encore en met­tant les points sur les « i ». Il n'utilisera plus que le mot : subconscient. S'il emploie « inconscient » en citation, il indiquera : « mémoire et inconscient ».

272 Da Interpretaçâo na psicologia (Livraria Jose Olympo. Rio de Janeiro, 1936).

273 A Verdade contra Freud. (Schmid, éd., Rio de Janeiro, 1933).

274 La vie mystique. Ed. Alsatia, 1936. Ancien directeur de la banque popu­laire de Trèves et qui reçut l'union transfonnante six mois après avoir été élu député au Landtag de prusse.

275 En restant sur le plan naturel, c'est aussi la forme de l'inspiration scientifique et artistique. Irruption brusque d'un superconscient infus par affleurement au foyer du Vrai, du Beau, du Bien Absolu. Parler d'inconscient ici, c'est toujours vouloir mélanger l'infer et le super, c'est parler comme Hartmann. Le problème du savant ou de l'artiste ne se trouve pas résolu par les recherches antérieures ; il n'est pas « trouvé », c'est la porte qui est « ouverte » sur la solution résolue de toute éternité, parce que l'inspiré a suffisamment « frappé ». (Matth., VIII,7).

276 L'expression de conscience morale, généralement employée, traduit très insuffisamment l'étincelle divine qui est en nous, cette « voix de la conscience » que rien ne peut faire taire, pas même la mort et qui ne cesse de nous juger, comme une boussole ne peut s'empêcher de marquer les déviations.

277 Si nous acceptons les définitions de l'abbé Régis Jolivet «  l'Imagination est la faculté de fixer, de conserver, de reproduire et de combiner les images des choses sensibles ». « La Mémoire est la fonction d'évoquer (volontairement ou non) les images du passé ». Pour le mystique, la Mémoire est une puis­sance qui englobe : fixation et conservation, et qui comporte affection et appétits. D'où ces « désirs » attribués à l'Inconscient.

278 Nous n'oublions pas que le complexe d'Œdipe est une vaste fumisterie, cette situation « universelle » (!) ne se rencontre que dans la mythologie grecque ainsi que dans une légende d'une petite tribu asiatique. C'est l'une des formes de la révolte contre le Père céleste, dé-chaînée par l'amoralisme du siècle dernier.

279 Pour éviter toute confusion, rappelons le vocabulaire pratique et non spéculatif de Jean de la Croix. Au point de vue d'une analyse pratique qui doit distinguer les puissances, non pas selon leur articulation ontologique essentielle : intelligence et volonté, mais selon les principaux modes concrets d'activité, il y a trois puissances : mémoire, entendement, volonté, correspondant au Père, au Fils et au Saint­ Esprit. L'entendement - comme l'observe Maritain - dans le lexique concret de Jean de la Croix, implique non seulement l'intelligence, mais les sens et l'imagination, dont elle tire toutes ses idées. La volonté est la puissance de désirer et d'aimer les choses et se mouvoir vers elles. Enfin, la mémoire implique non seulement la connaissance, mais affection et appétit. L'intelligence y est bien présentée dans son état de relais ; la mémoire comporte deux niveaux et englobe tout, amour et appétits, idée et image. (Les Degrés du Savoir. Desclée).

280 Le règne de la Quantité, Gallimard, 1945. Guénon, bien qu'apostat, a vu clairement que les prétendus centres initiatiques actuels ne donnent qu'une pseudo-initiation, voire une contre-initiation ; ce sont des centres uniquement psychiques qui ignorent tout du pneuma ; ce sont des contre­façons sataniques.

281 D'autres initiations, au contraire, appellent cerveau mâle le cerveau du ventre, c'est-à-dire le plexus solaire, le premier à vivre, le dernier à mourir, tandis que la pensée conçue est appelée le cerveau femelle, la Minerve des Grecs. Cette fois, le matriarcat s'est logé en bonne place ; tout cela pour vouloir une ambivalence, là où il y a une tête et un corps.

282 Pour ceux qui l'ignorent : trésor est un symbole typique de « caractère anal », vase : de caractère « génital », argile de caractère « buccal ». Saint Paul ne se doutait pas qu'il résumait ainsi toute la sexualité infantile, inven­tée par le « génie » de Freud-pipi.

283 Dictionnaire de Théologie Catholique, article : Concupiscence, par le P. A. CHOLLET.

284 Cântico. Str. XXVIII, vers 2.

285 Montée du Carmel, cf. Livre III, chap. I et II. Bien noter que Dieu met dans la mémoire non seulement sans formes mais avec formes, ce dont il faut se souvenir pour l'action pratique ; alors que la connaissance infuse de Lui-même nous est infusée sans forme, sans signe, sans image, sans mots, dans notre verbe mental (verbum cordis) ; nous l'explicitons par la suite « de l'abondance du cœur ».

286 Sainteté pour l'Eglise : l'Union transformante, par le P. Marie-Eugène de l'Enfant Jésus qui cite toujours d'après le P. Grégoire de Saint Joseph. Mère Thérèse observera : « Ne vous imaginez pas, non plus, que… ces âmes ne tombent souvent et même ne commettent des péchés. Sans doute elles ne s'y laissent pas aller volontairement, car le Seigneur doit accorder un secours très particulier à ces âmes élevées pour les en préserver. Je parle des péchés véniels. Quant aux péchés mortels évidents, elles en sont préservées ». Sep­tième Demeure, chap. IV.

287 De même, « l'imprécision » des mystiques vient du caractère infus de leur information intellectuelle, c'est une imprécision toute relative, vis-à-vis des discursifs.

288 Observons que si la sensibilité est comme la volonté de l'infer, la volonté est également comme la sensibilité de la fine pointe de l'âme ; les sentiments spirituels « sentimientos espirituales» (Montée, II, 23) ont leur siège dans la volonté (Montée, II, 32). Chez le transformé, les « flammes » par ex., se sentent dans et par la volonté, non directement dans la sensibilité, même purifiée.

289 Nuit, l, 9. Il n'y a pas là véritablement névrose, il ne s'agit pas de conflits inconscients, mais de luttes intérieures parfaitement conscientes, il n'y a qu'apparence de névrose. Baruk arrive à la même constatation pour la mélancolie. Il serait nécessaire de bien distinguer entre les troubles névro­tiques conscients et les névroses de ressentiment dont les causes semblent inconnues au malade.

290 Charlot, éd. (1943).

291 Psychologie, par R. Jolivet. Voici un excellent traité s'il était destiné à des agnostiques. Il est incompréhensible qu'il concerne la Faculté de Philo­sophie de l'Université Catholique de Lyon. En effet, la nature de l'âme y est traitée in fine comme conclusion, après nombre de références à l'existentia­lisme ou à la psychanalyse, au lieu que tout soit suspendu à Dieu... ce qui n'empêche nullement une psychologie d'être biologique, mais non inversée. Cette inversion de l'enseignement, fréquente dans les séminaires, est cause de tant de perte ou dégradation de la foi chez les jeunes intelligences.

292 Jung a retrouvé expérimentalement cet enseignement juanique. « J'ap­pris un fait très important, l'existence d'une régularisation automatique inconsciente. L'inconscient ne se borne pas à désirer, il peut aussi annuler ses propres désirs ». (Le Moi et l'Inconscient, Gallimard, 1938). Il s'agit bien de la mémoire juanique avec ses appétits.

293 Claparède observe... « Qui n'a jamais « chassé de son esprit » une pensée désagréable, une vision répugnante, un souvenir triste, un désir blâmable. Et cependant vous aurez beau chercher dans les plus gros traités de psychologie, vous ne trouverez signalé nulle part ce phénomène si banal ». Bien sûr, les traités de psychologie ont beaucoup à apprendre de l'expérience de la confession et de l'examen de conscience. Allons plus loin, il n'est pas de psychologie véritablement scientifique après escamotage du Château Inté­rieur.

294 Nietzsche n'a pas besoin de l'hypothèse de l'inconscient pour traduire ce fait : « C'est moi qui ai fait cela » dit ma mémoire, « Il est impossible que je l'ai fait » dit mon orgueil et il reste impitoyable. Finalement c'est la mé­moire qui cède...» (Au delà du Bien et du MaI).

295 Montée, III, 5.

296 Montée, III, 2. C'est seulement l'impression sensible qui est localisée dans le cerveau postérieur.

297 Montée, II, 7.

298 Traiter les mystiques à l'électro-choc, comme on l'a fait, pour qu'ils retrouvent la mémoire de faits naturels dont la Nuit les purgeait, peut retarder de plusieurs-années leur montée du Carmel.

299 Observons qu'il ne s'agit pas de fait d'amnésie partielle, systématique et temporaire, d'une simple mémoire sensitive. La mémoire juanique implique connaissance et affect ; ce ne sont pas tant les archives de la mémoire qui sont détruites, semble-t-il, que leur lien avec nos désirs et appétits. Le Trans­formé peut évoquer avec effort, certains faits, certaines périodes lamentables de sa vie, mais elles ne refluent pas en lui. Il y a oubli des souvenirs, le rappel peut subsister.

300 Pour toute âme. Le Chapitre III, y relatif.

301 Histoire d'une âme, chap. IX. Tout au contraire, Marie Antoinette de Geuser, conduite (par le P. de Grandmaison) dans les méthodes ignaciennes, soupire : « La pratique constante de l'Agere contra, c'est un martyre aussi qui a la même valeur que celui du sang quand on s'y donne avec le même Amour ». (lettre à son frère Jean du 11 mars 1916). Mais pourquoi recher­cher... le martyre ?

302 La résistance est un sophisme, comme toute l'interprétation freudienne ; seul est constaté l'arrêt des associations. « Le symbole ne symbolise pas le désir, il symbolise l'objet désiré. L'objet est le vrai sens du symbole » observe Allers. La psychanalyse freudienne repose sur une vaste pétition de principes.

303 L'investigateur n'a pas le droit d'obtenir par des moyens détournés des notices distinctes trahissant le secret, il ne peut, ne doit proposer son diagnostic que sur des notices générales d'ordre physiologique.

304 Le Dr Charles Grimbert observe : « Il existe un double préjugé ancien, et encore courant dans les milieux ignorants, c'est le préjugé de l'hystérique hypersexuel et celui de l'hystérique emporté par des excès de dévotion reli­gieuse ; et les deux comportements seraient souvent associés, ce que l'on confond volontiers par une même étiquette : folie hystérique, folie mystique. Cela n'a aucun sens en psychiatrie. Nous savons plutôt que les hystériques aveuglés par leurs tendances avant tout capricieuses et indociles, se montrent très souvent indifférents aux attitudes sexuelles profondes et aux disciplines religieuses ». (Pensée Catholique, n° 25).

305 La méthode psychanalytique et la doctrine freudienne (1936). Ajoutons que ce n'est pas l'analyse psychologique qui détruit l'automatisme, c'est le « ralenti » préparatoire, c'est-à-dire un acte moteur en sens inverse de l'acte cherché par l'automatisme rapide.

306 P. NÉDONCELLE. Réflexions sur la Psychanalyse (Bloud et Gay).

307 « Des péchés multipliés à l'infini signifient exactement des obstacles accumulés à l'infini, mais la racine de la vertu reste intacte ». Il y a « dans l'homme une région inviolable aux effets du péché ». Article : Péché D.T.C. du P. Deman.

308 Repentir et Renaissance in Le sens de la souffrance (Aubier, 1946). Il n'y a pas de « blessure psychique... appartenant d'une manière ineffaçable à (notre) propre durée irréversible et faisant corps avec notre propre exis­tence » comme le dit Maritain. Ce serait nier non seulement le Sacrement de pénitence, mais l'expérience concrète de la Montée du Carmel... Pas de saint Augustin, de Père de Foucault possibles...

309 der Mond, le lune : die Sonne, la soleil.

310 Cette volonté rationnelle du langage spéculatif n'est évidemment pas la volonté qu'il faut « purger de ses affections et appétits » de Jean de la Croix. La volonté, chez Jean de la Croix, est animalo-humaine, « humaine et basse », dira-t-il ; elle doit devenir divine.

311 Une enquête serait nécessaire pour vérifier si les affiches mettant en garde les ouvriers contre les accidents du travail et qui représentent des corps mutilés, mains happées, etc... ne vont pas à l'encontre du résultat cherché. Possédant une trop grande force d'évocation, elles conduisent les intéressés à commettre les imprudences contre lesquelles on voulait les mettre en garde. D'où nécessité d'éduquer par la raison, non par la vue.

312 Ainsi chez saint François de Sales qui était « de par son tempérament même, d'un naturel difficile et enclin à la colère... mais qui surveilla cons­tamment les mouvements de son âme ». Encyclique Rerum Omnium du 26 janvier 1923.

313 Et le Dr Parcheminey d'ajouter : « on peut se rendre compte tout de suite que le rôle du médecin comporte, qu'on le veuille ou non, une certaine attitude morale », évoluée et rationnelle, bien sûr. Le problème de l'ambi­valence in Amour et Violence (Ed. Carm., 1946).

314 Concile de Trente. Denziger, 792.

315 Kretschner observe : Ces « impulsions et tendances secondaires immo­rales, incluses pour ainsi dire dans le fonds héréditaire, agissent comme un aiguillon sur les freins moraux des impulsions, en déterminant leur hyper­trophie. Il se forme dans la personnalité totale d'énormes surcompensations morales, destinées à faire contre-poids aux impulsions sexuelles, surexcitées ou perverses. Cette situation… peut aboutir, dans le cas favorable, à une véritable hypertrophie morale qui fait souvent de ces sujets des hommes d'une haute valeur sociale, profondément altruistes, et d'une décence irré­prochable ». Manuel théorique et pratique de Psychologie médicale. Ce sont les « violents » qui sont amenés à développer au maximum leur Volonté de Bien, tout comme les grandes civilisations - observe Arnold Toynbee - se développent en réaction, en lutte contre un milieu hostile.

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