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M. le Président - Merci, Monsieur GODEFROY.
Nous avons l’intervention de Madame GAUDRON.

Mme GAUDRON - Monsieur le Président, Madame le Recteur, mes chers collègues, nous avons là un schéma qui engage résolument l’enseignement supérieur dans ce XXIème siècle, un enseignement supérieur qui se veut moderne et en mouvement. On peut reconnaître cela déjà à la tonalité de ce rapport.
Ce schéma prend en compte des mutations sociétales et économiques qui traversent notre région et le pays.
Est aussi résolument actée une place dans l’innovation dans toutes ses composantes ; je ne vais pas revenir dessus, beaucoup d’éléments ont été dits.
Derrière ce schéma de principe, se situe un plan d’action : 32 fiches-actions très précises qui marquent des objectifs très clairs, avec des nouveautés et des ambitions très fortes.
Je vais revenir non pas sur ce qui a déjà été dit mais sur les points moins évoqués, comme les innovations très claires en matière pédagogique. Il était important que l’enseignement supérieur s’approprie complètement ces mutations et notamment les outils numériques, mais au-delà, une façon différente d’approcher la pédagogie. Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier et il faut apporter des innovations sur la pédagogie. Je sens, dans ce document, une volonté très forte des universités et de l’enseignement supérieur pour y aller.
En plus des nouvelles pratiques pédagogiques, on y trouve de nouveaux formats en matière de formation ; je ne vais pas entrer dans le détail mais on sent dans ce document la volonté de s’y impliquer complètement, de réfléchir à la formation à distance. C’est un bouleversement pour l’enseignement d’une façon générale et sans doute pour l’enseignement supérieur. On est tellement attaché en France à cet enseignement présentiel et on a de la difficulté à comprendre qu’il peut y avoir une autre façon de se former à distance ou en partie à distance. Il faut complètement intégrer cela dans la pédagogie d’aujourd’hui.
Autre élément très marqué dans ce document : l’alternance. C’est nouveau aussi. Jusqu’à présent, l’apprentissage faisait un peu partie, sans être vraiment dit, mais en même temps avait déjà une place importante dans l’enseignement supérieur. Là, au moins c’est clairement dit : il y a une ambition, une volonté et on peut imaginer que la Région sera complètement en partenariat avec cette volonté.
Sachez quand même que l’alternance est déjà une réalité. Nous avons 5 000 apprentis dans l’enseignement supérieur, ce qui nous place en 7ème position des Régions. Nous sommes donc loin d’être négligeables dans ce secteur. On sent dans ce document la volonté de renforcer cette alternance, dans l’aspect à la fois quantitatif et qualitatif. Je suis très attentive à cela ; écrire une pédagogie de l’alternance, ce n’est pas simplement adapter des cours ou faire en sorte que l’emploi du temps s’arrange avec des étudiants travaillant aussi dans une entreprise.
Dans ce domaine, un effort est accompli. Vous verrez cet après-midi, nous parlerons de la carte des formations : c’est déjà inscrit. Nous n’avons pas attendu le schéma pour inscrire la volonté de la Région d’ouvrir la formation de l’alternance sur l’enseignement supérieur. Nous allons même sur des expérimentations pour faire en sorte que les étudiants soient en alternance en master 1 et 2. Nous sommes déjà engagés dans ce domaine.
Dernière grande ambition : la formation tout au long de la vie. Nous en sommes aux balbutiements, un peu dans les universités, avec des formations pour les adultes et pour des personnes qui souhaitent reprendre au niveau universitaire. Actuellement, la Région finance 200 places. Ce n’est pas mal mais ce n’est pas suffisant par rapport au potentiel que nous avons. C’est destiné à des adultes sortis du lycée qui, pour des raisons diverses et variées, ne sont pas allés à l’université et n’ont pas fait un choix d’enseignement supérieur mais qui peuvent avoir envie de cette ambition plus tard, parce qu’ils se retrouvent dans leur vie à se dire qu’il faut progresser et qu’ils ont de l’ambition. Cela s’appelle la « promotion sociale ».
J’ai regretté que, dans ce document, on n’insiste pas suffisamment sur la place du CNAM dans cette promotion sociale. Le CNAM, c’est 2 700 auditeurs par an. Ce n’est pas rien ! Ce sont des personnes qui font ce choix, dans des conditions pas toujours simples. Souvent, elles ont un travail et suivent des cours du soir. Nous sommes face à des personnes qui veulent élever leur niveau de qualification et qui ont vraiment cet objectif.
Il est bien que, dans ce document, dans ce schéma et dans ces fiches-actions, on retrouve cet engagement. Elles seront complètement en phase avec les réformes à venir puisque va arriver une réforme importante sur la formation professionnelle concernant le compte personnel de formation. Il faudra que l’université et l’enseignement supérieur prennent leur place dans ce débat, tout comme le schéma devra intégrer le Service public régional de l’orientation. Ma collègue Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA a évoqué le problème de l’orientation, de l’évaluation et de l’observation sur les métiers porteurs. Là encore, beaucoup est à faire avec l’enseignement supérieur et avec l’université.
Ce document montre une ambition très forte de coller à des objectifs ambitieux et nouveaux, complètement intégrés aux réalités régionales.
Je suis très satisfaite, personnellement, de ce schéma.
Merci.
(Applaudissements)

M. le Président - Merci, Madame GAUDRON.
Monsieur VIGIER a la parole.


M. VIGIER - Merci, Monsieur le Président.
Madame le Recteur, mes chers collègues, s’il est un sujet absolument structurant et majeur pour une collectivité comme la nôtre, c’est naturellement ce débat que nous avons ce matin sur le Schéma régional d’enseignement supérieur.
Cela a été dit par plusieurs orateurs puisque, derrière la formation et l’enseignement supérieur, c’est l’accomplissement, l’épanouissement pour des hommes et des femmes qui peuvent, grâce à cette formation, trouver un emploi. Je suis un pur produit de l’école républicaine et de l’enseignement supérieur.
Par ailleurs, c’est une réponse au monde économique qui attend que l’on soit capable de lui apporter les profils nécessaires au dynamisme des entreprises.
C’est également, Monsieur le Président, une des caractéristiques fondamentales de l’attractivité d’un territoire et d’une région. Nous ne pouvons pas cantonner notre débat à des micro-particularismes locaux, nous devons nous occuper de la dimension régionale, du rôle de la Région dans notre pays, la France, et de celui de la France en Europe.
Tout le monde a en tête – en tout cas, je l’ai en tête, je peux vous le dire – ce fameux classement PISA qui est arrivé voici quelques jours. Il a montré encore que, malheureusement, sur les fondamentaux et chez les enfants de 15 ans, nous avions régressé.
Monsieur le Président, dans le titre de votre rapport, vous avez été un peu prudent, malgré pourtant beaucoup d’engagement dans la présentation de ce dossier. Vous dites : « Un diagnostic contrasté ».
Mes chers collègues, l’enseignement supérieur en région Centre, c’est 2,4 % de ce qu’il se passe en France. Ayons ce chiffre en tête ! Cela montre le chemin à parcourir.
Un second chemin, Madame le Recteur. Vous connaissez parfaitement ces chiffres, nous avons eu l’occasion de les évoquer ensemble : le taux de scolarisation dans le supérieur, c’est 18 % dans l’Académie, contre 25,7 % en France. Imaginez le fossé qui est devant nous !
Monsieur le Président, je dois vous dire qu’au nom du groupe UPRC, nous voterons ce rapport favorablement, en dehors de quelques abstentions dont vous avez compris la signification. Même si ce texte va dans le bon sens, il est insuffisant à nos yeux car il n’affiche pas une ambition et une détermination totale.
Je regrette, de même qu’une de vos collègues de la Majorité, une certaine absence de concertation alors que, sur des sujets fondamentaux comme ceux-là, ce doit être la rencontre d’une ambition au niveau d’un Rectorat, d’une Région et de très grandes collectivités, mais aussi l’émanation des besoins et des attentes des territoires, parce qu’il peut y avoir des spécificités à l’intérieur de chacun d’eux auxquelles, c’est une exigence, mes chers collègues, nous devons apporter une réponse forte. C’est de la richesse de cette concertation que nous pourrons faire naître un projet abouti et répondant aux enjeux pour les prochaines années.
J’en profite, Monsieur le Président, pour vous remercier publiquement. Je vous avais demandé que nous puissions participer à l’élaboration du contrat de plan État-Région. Vous avez enfin répondu au président du groupe en expliquant que nous serions associés à cette démarche. Mieux vaut tard que jamais ! C’est fait, je suis heureux, nous allons pouvoir y aller, nous vous apporterons nos contributions.
D’ailleurs, je vous invite tous à ce que nous nous mettions en concertation et à travailler tous ensemble ; quand on connaît déjà la maquette budgétaire de notre contrat de plan État-Région dans lequel, Madame le Recteur, sera intégré l’enseignement supérieur, quel chemin à parcourir !
Je n’ai pas envie que, dans six ou dix ans, on lise : « La Région Centre, c’est la lanterne rouge en matière d’enseignement supérieur. »
Je regrette que ce document n’aille pas plus loin dans l’idée de la programmation des investissements à réaliser et de plus de cohérence avec le contrat de plan État-Région. Ce diagnostic impitoyable, malheureusement, figure dans votre rapport : les jeunes qui veulent se former à l’extérieur sont plus nombreux que ceux qui viennent chez nous. C’est très bien indiqué : les filières courtes sont très nombreuses, elles connaissent du succès mais ne sont pas capables de répondre à tout.
En France, nous avons de superbes écoles d’ingénieurs et Polytech’ en est une illustration exceptionnelle.
Lorsque certains pays viennent à la sortie des grandes écoles recruter de jeunes Français parce qu’ils ont été bien formés, cela doit nous interpeller.
C’est à nous de créer toutes les conditions de l’émergence des filières de ces grandes écoles, l’affirmation de leur déclinaison sur le territoire. Naturellement, Polytech’ CHARTRES en est une très belle illustration. Cependant, l’exigence est de préserver ce patrimoine, dont il a été question tout à l’heure. Nous devons aller encore plus loin vers l’excellence et vers la formation parce que l’avenir du pays se joue là, dans l’innovation, la recherche et l’enseignement supérieur.
Monsieur le Président, arrêtons les schémas ! La multiplication des schémas tue les schémas. Le Premier ministre a annoncé une grande simplification administrative. On pourra faire une belle déclinaison ici : un seul schéma pour tout faire, ce serait bien mieux !
Je voudrais non pas faire un plaidoyer uniquement sur l’Eure-et-Loir mais un plaidoyer, que j’ai commencé, sur Polytech’.
Cette émergence de la Cosmetic Valley, qui a rejoint les pôles de compétitivité mondiaux, ayons cela en tête ! Les plus grands noms viennent de chez nous. Il y a des ingénieurs, des techniciens, des chercheurs, des élus qui se sont mobilisés bien avant l’heure. Marie-Madeleine MIALOT rappelait le plan JOSPIN 2000. Les collectivités portent tout cela.
Pour moi, tout ce qui renforce CHARTRES renforce ORLÉANS et tout ce qui renforce ORLÉANS renforce CHARTRES mais également CHÂTEAUROUX. Je voudrais simplement essayer de parler de l’ensemble de la région.
Madame le Recteur, vous êtes présente donc c’est intéressant. Vous pourrez certainement, à un moment ou à un autre, peser dans les décisions. Là où je ne comprends pas, c’est quand je vois, dans le bassin de MONTARGIS, que l’on s’apprête à supprimer un BTS d’électronique, malgré l’existence d’une entreprise formidable, l’usine ICT, le plus bel investissement réalisé dans cette région depuis dix ans : 200 millions d’euros, 200 emplois créés ! Chaque année, ils cherchent à recruter des BTS d’électronique et on s’apprête à supprimer tout cela.
Qu’est-ce que cela signifie, mes chers collègues ? Qu’il faut que cette ambition soit déclinée dans les territoires.
Il y a une très belle école de Bâtiment Travaux Publics en France. Le président de la République sait très bien où elle est : à Égletons en Corrèze. C’était Jacques CHIRAC qui l’avait lancée à l’époque en disant : « Pour ce genre de formation, on saura former les gens et faire en sorte qu’elle ait un vrai rayonnement. »
C’est le cas de cette ville d’Égletons qui n’a pas 100 000, 200 000 ou 300 000 habitants, mais moins de 30 000. Ils ont su faire émerger un pôle structurant.
Marie-Madeleine MIALOT l’a très bien dit. Une fois n’est pas coutume, je serai d’accord avec ses propos.
(Brouhaha)
Vous attendiez cela avec impatience !
(Rires)
Au sujet des formations sanitaires et sociales, Monsieur le Président, grande faiblesse de ce document : rien ou pas grand-chose.
Au sujet de la désertification médicale, vous savez que je suis un militant plus qu’engagé. J’attends que le gouvernement bouge ; le précédent ne l’avait pas fait et je ne désespère pas que celui-ci comprenne enfin un jour.
Écoutez ce qu’il se passe : on va former des jeunes médecins, des jeunes pharmaciens, des jeunes dentistes dans des facultés de Roumanie, avec des prix de scolarité considérables, de 7 à 10 000 euros par an. On nous parle d’ascenseur social ! En l’occurrence, c’est une injustice violente et flagrante que je dénonce ici !
Qu’attend-on pour ouvrir le numerus clausus ? Qu’attend-on pour faire monter ces jeunes qui ont fait deux ans de préparation et dont on voit bien qu’on les amène dans l’impasse pour un quart de point ou un demi-point. Cette désertification médicale a ouvert la porte à un nouveau scandale, que vous connaissez : cette semaine, 500 millions d’euros sur le budget de l’État pour payer des remplaçants à prix d’or, qui quittent leur boulot de Fonction publique et qui deviennent des remplaçants payés dans des conditions absolument intolérables !
Cette dimension, Monsieur le Président, n’apparaît pas dans votre rapport.
Je voudrais enfin dire qu’une ambition manque : c’est par rapport à l’agriculture. Ici, sur tous ces bancs, on a toujours parlé d’agriculture en disant : « C’est une chance formidable pour cette région d’avoir une agriculture aussi puissante. »
Madame le Recteur, vous le savez, nous avons échangé sur ce sujet à de nombreuses reprises. Quand serons-nous capables, dans cette région, d’avoir une école d’ingénieurs dans l’agriculture digne de ce nom ? Où nous serons capables, justement au-delà du rayonnement économique réel de l’agriculture dans la région Centre, d’avoir un outil de formation adapté ! D’autres Régions ont su le faire et que se passe-t-il ? Alors que les entreprises sont prêtes à nous aider et les grandes coopératives à nous accompagner, il faut porter cette ambition.
Monsieur le Président, je vais vous le dire avec un peu de tristesse. J’ai débuté mon propos en disant que vous étiez très engagé sur ce schéma régional. Cependant, mes chers collègues, vous allez voir cet après-midi la traduction budgétaire : moins 11 % dans le budget sur l’enseignement supérieur !
Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il y a un discours d’un côté et que, de l’autre côté, on ne met pas les moyens. Je vous invite, Monsieur le Président, à faire un effort. Nous ne pouvons pas rester avec une copie à la baisse sur l’enseignement supérieur. J’aurais pu signer les mots que vous avez prononcés au début, mais afficher une telle forte baisse de ces crédits ne va pas dans le bon sens.
Enfin, au sujet de la charge sonnée par le gouvernement sur les classes préparatoires voici quelques jours, cela n’a pas duré longtemps puisqu’au bout de trois jours, ils ont commencé à plier les gaules. Ils se sont rendu compte que c’était un prétexte à mettre tout le monde dans la rue. Franchement ! Nos classes préparatoires avec des professeurs d’excellence ! S’ils n’ont pas ces décharges, ils n’accompagneront pas les étudiants, donc ils n’auront pas les résultats. Cette charge sur les classes préparatoires, d’une certaine façon, c’est taper sur Polytech’ et sur les écoles d’ingénieurs.
Enfin, je suis persuadé que Polytech’ à CHARTRES sera un des premiers maillons qui permettront de relier l’Eure-et-Loir à la région Centre, sachant que bien d’autres dossiers, et vous le savez, sont pour le moment en stand-by ; je pense en particulier à la RN154. Nous continuerons le combat.
(Applaudissements)

M. le Président - Merci, Monsieur VIGIER.
Monsieur Philippe FOURNIÉ a la parole.

M. Philippe FOURNIÉ - Madame le Recteur, Monsieur le Président, chers collègues, quelques mots pour évoquer – ainsi, Philippe VIGIER sera content ! – un secteur peu connu, souvent par ignorance, dans l’enseignement supérieur : c’est le secteur des formations paramédicales et le secteur sanitaire, ce sont les formations de sages-femmes, de manipulateurs radio, de kinésithérapeutes – j’y reviendrai à la fin de mon intervention - mais beaucoup, et surtout depuis quelques années, d’infirmiers.
La réalité, ce sont plus de 3 500 étudiants dans la région, 13 écoles de formation avec une double ambition, que nous portons avec Patrick RIEHL : le renforcement et la territorialisation de ces formations.
Ce n’est pas à l’opposé de ce qui se fait dans les autres strates de formation dans l’enseignement supérieur mais en complément : c’est une réelle territorialisation. De CHÂTEAUDUN à MONTARGIS et au BLANC, en passant par VIERZON, c’est souvent la seule ou la plus importante formation universitaire dans les villes moyennes.
Bien sûr, nous maintenons d’importants pôles de formation. Je voudrais dire à Monsieur LEMAIGNEN que, s’il souhaite voir le développement des formations paramédicales à ORLÉANS, je lui propose d’écouter et d’échanger cet après-midi lors du vote du budget, car nous annoncerons des ouvertures ; il a dû le voir, mais vous lui direz puisqu’il n’est pas là.
Cette double ambition de renforcement et de territorialisation, nous la portons pour répondre très clairement aux besoins des territoires dans lesquels se situent des employeurs et où des jeunes souhaitent se former et travailler au plus près de chez eux, même si certains, du fait de la recherche d’un emploi ou d’une évolution professionnelle, pourront partir et revenir dans les territoires régionaux.
Cette double ambition, nous la portons par rapport à une stratégie en trois points :
- l’innovation pédagogique : nous le faisons avec la création et le renforcement d’un espace numérique de travail. Il est clair que si nous souhaitons garder des formations à MONTARGIS ou à CHÂTEAUDUN, certains enseignements universitaires ne pourront se faire qu’à distance. Nous renforçons, avec cet espace numérique de travail, l’existence de ces pôles.
- le développement de l’alternance dans ces formations, point évoqué par Isabelle GAUDRON : de plus en plus, nous portons dans le cadre du CFA « social », que nous ouvrirons au secteur sanitaire, des formations d’infirmiers qui seront là pour répondre à la pérennisation des emplois dans le secteur mais aussi à celle des formations dans l’ensemble du territoire.
- l’écosystème cohérent local : c’est un point essentiel, peu ou pas mis en œuvre. Nous intégrons ces formations dans ce que l’on appelle l’écosystème cohérent local, c’est-à-dire dans la vie étudiante dans des secteurs qui n’en ont pas forcément l’habitude, notamment dans tout ce qui est culture et sports, mais aussi accès à la santé pour tous.
L’universitarisation de ces formations est globalement un succès, même s’il reste tant à faire.
Je peux dire publiquement, pour revenir à la formation de kinésithérapeutes, que nous soutenons fortement tout le secteur professionnel, les syndicats professionnels, les étudiants dans leurs démarches localement dans la région, mais aussi dans l’ensemble des régions de France, afin qu’ils accèdent à la formation de master 2, parce qu’il est évident que kinésithérapeute, cela ne correspond pas à trois ans d’études mais à quatre ans.
Je vous remercie.
(Applaudissements)

M. le Président - Merci, Monsieur FOURNIÉ.
Dernier orateur inscrit, Monsieur VALLIES, vous avez la parole.

M. VALLIES - Merci, Monsieur le Président.
Madame le Recteur, Monsieur le Président, chers collègues, un petit mot d’ambiance générale : j’ai le sentiment que ce schéma, qui est un document extrêmement important pour nous, et je crois que c’est le premier, je parle sous votre contrôle, va donner un sens fort à la politique régionale. On voit bien, dans un sujet complexe et important, que la voie du consensus est étroite ; nous avons bien vu les discussions entre les territoires.
Pour autant, ce schéma est un premier acte et sans doute que des pistes de travail et d’amélioration peuvent déjà être identifiées. Au moins, ce document structurant existe et pourra être vu et analysé en écho à d’autres ; je pense singulièrement au SRADDT.
Sur ce sujet qui doit faire consensus, et j’espère qu’il le fera au moment du vote, je salue notre collègue Daniel GUÉRET. En fonction de son intervention, la première de cette discussion, je suis quasiment en total accord avec son propos, notamment par son état d’esprit sur le fond, c’est-à-dire sur un sujet d’importance : éviter que nos territoires se positionnent en compétition.
À plusieurs reprises et notamment au SRADDT, j’avais évoqué cette question. Il faut absolument, mes chers collègues, sur des sujets de cette nature, que nous passions d’une logique, peut-être trop portée par certains dans tous les domaines, de concurrence et de compétition à des politiques qui nous amènent à penser notre région avec des territoires de complémentarité et de coopération.
Je veux saluer ce qu’a dit notre collègue Daniel GUÉRET et j’y adhère complètement.
J’adhère d’ailleurs à différents propos tenus à l’instant par notre collègue Philippe VIGIER. Ceci montre bien que ce sont des sujets qui doivent faire consensus.
Les propos de Daniel GUÉRET m’amènent à exprimer que, notamment dans ce débat autour de Polytech’, faisant référence au SRADDT et aux complémentarités des documents, la notion que nous avions évoquée dans le SRADDT – je parle sous le contrôle du Vice-président en charge du SRADDT – de bassins de vie et de zones de polarité, n’était pas tout à fait stupide, même si certains l’ont débattu. Je ne me souviens plus de votre vote, chers collègues, mais comme quoi ce n’était pas tout à fait stupide d’envisager, pour la cohérence de notre territoire régional, ce type d’approche.
Je voulais le dire parce que je crois que c’est important.
Je suis particulièrement satisfait que l’ensemble de ces actions avec les fiches-actions – Isabelle GAUDRON l’a évoqué – puissent faire partie de ce document. Dans le SRADDT, vous aviez regretté, chers collègues, que ce document manque de précisions. Là, nous avons des fiches-actions qui montrent très clairement la volonté et le dynamisme de la politique régionale.
Concernant les équilibres des territoires et les seuils sur l’équipement universitaire de notre région, il est vrai que la question se pose, mais je ne pense pas que l’aménagement et la décentralisation soient forcément une démarche de concentration.
Dans ses propos, Charles-Éric LEMAIGNEN a évoqué la formation autour de la médecine, les médecins et les paramédicaux. Pourquoi cette logique serait-elle valable pour la formation des médecins et ne pourrait pas l’être dans d’autres formations.
Je rejoins ce que disait Philippe VIGIER : ce qui peut renforcer une partie de notre territoire renforce globalement notre région.
D’autant plus pour Polytech’ car nous avons eu des exemples cités par Marie-Madeleine MIALOT en matière de recherche et de réussite économique. Le rapprochement de formations d’ingénieurs, avec les déclinaisons sur les territoires proches m’apparaît être aussi une voie de réussite pour nos étudiants.
Beaucoup ont parlé des concertations et de leur continuité : je pense qu’elles pourront se faire, mais il faudrait que ce soit dans l’ensemble des territoires. En tant que président de la commission RTES de l’Agglomération orléanaise, je suis content de découvrir des documents portés à la connaissance du Comité d’Agglo d’hier. Je ne pouvais pas y être, mais ces documents ont été distribués.
Puisqu’il faut finir par des notes positives, Corinne LEVELEUX-TEIXEIRA l’a évoqué, le projet Madeleine ou d’autres n’ont pas fait l’objet de discussions dans l’agglomération. Nous avons d’ailleurs dans l’Agglomération orléanaise invité des acteurs de la formation ici ou là, des responsables de pôle de compétitivité, etc.
Pour parler du schéma, puisqu’une motion a été présentée, nous aurions d’ailleurs pu l’inscrire à l’ordre du jour d’une commission RTES. Cela n’a pas été fait, mais peut-être aurons-nous l’occasion de la reprendre. Pourquoi ne pas inviter le Vice-président chargé du sujet à venir évoquer des points, comme cela a été fait sur d’autres sujets, dans le souci d’une grande concertation dans l’agglomération. Ce sera peut-être plus facile pour les conseillers communautaires de s’exprimer dans la complexité du sujet et peut-être pas uniquement sur des sujets d’intérêts locaux.
Enfin, je ferai une petite intervention sur le classement PISA : nous regrettons tous que des points négatifs aient été évoqués. Cela montre bien qu’il fallait faire des réformes dans l’enseignement, en particulier primaire.
(Applaudissements)

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