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Développements envisageables



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Développements envisageables

  1. Le très haut débit en Bretagne d’ici à 2030


Bien que Bretagne 2.0 ait été abandonnée, Bretagne numérique a pris sa place, et le projet Bretagne très haut débit est toujours d’actualité, avec des objectifs moins optimistes que ce qu’ils avaient pu être auparavant et qui semblent, de prime abord, plus atteignables :  la fibre optique pour tous d’ici à 2030.
Les ambitions du projet pour le futur sont donc que chaque foyer breton dispose d’un accès FTTH (Fiber To The Home), y compris ceux qui se situent dans les “zones blanches” de l’ADSL, ces zones qui s’étaient avérées trop peu rentables pour que les fournisseurs d’accès internet ne s’y intéressent. Ainsi chaque usager serait doté d’une connexion internet d’un débit de 100 Mb/s dans les délais établis.
Pour arriver à ce résultat, plusieurs démarches ont d’ores et déjà été menées dans le cadre du projet. On a en effet assisté à la création d’un syndicat visant à coordonner les travaux d'implantation de la fibre, notamment entre les zones relevant du domaine public et celles affiliées aux FAI. Ce syndicat regroupe les instances publiques participant au projet.
Ces acteurs du domaine public se voient dotés d’une enveloppe de 1,8 milliard d’euros pour  financer l’implantation de la fibre optique sur 58% du territoire breton, sachant que  le coût pour la totalité du territoire est estimé à 3 milliards d’euros.  Les investisseurs privés devraient donc prendre à leur charge le 1,2 milliard d’euros encore nécessaire et équiper les plus grandes zones urbaines du territoire seulement.
Néanmoins, doter l’intégralité du territoire breton de l’accès à la fibre n’est pas  l’unique but du projet Bretagne très haut débit, bien qu’il s’agisse clairement du principal. En effet, le syndicat qui s’est créé dans le cadre du projet a également pour objectif de rendre cet accès le moins onéreux possible.
Voilà donc ce qu’on attend de ce projet Bretagne très haut débit : un accès à la fibre optique pour tous et aux tarifs les plus bas possibles en 2030.
  1. Les stratégies de déploiement de la fibre


Actuellement, la plupart des FAI développent, plus ou moins conjointement, le réseau de fibre optique en France. En effet, créer un réseau spécifique pour chaque opérateur entrainerait de nombreux problèmes, par exemple un surnombre des réseaux disponibles par rapport aux abonnés si plusieurs opérateurs prévoient de fournir les mêmes personnes, ou la saturation des infrastructures qui sont déjà disponibles, ce qui forcerait à en créer de nouvelles.

Commençons par expliquer comment sont réalisés les réseaux de fibre optique. Un câble de fibre contient en fait plusieurs fibres et peut donc desservir un grand nombre d’utilisateurs, le nombre de fibres d’un câble varie selon les standards de chaque constructeur mais peut aller jusqu’à 72O. Ces câbles sont issus de NRO (Nœuds de Raccordement Optique), et à partir de ceux-ci ils desservent les différents usagers selon deux méthodes différentes :

-la méthode PON (Passive Optical Network), utilisée par exemple par SFR et Orange, où il s’agit de faire sortir 64 fibres d’un NRO puis de les subdiviser, à l’aide de deux coupleurs. Le premier d’entre eux est placé à la sortie du NRO, et le second au pied du bâtiment ou dans le quartier de l’usager. L’avantage de cette façon de faire est que peu de fibre optique est requise pour desservir un nombre donné d’abonnés, et du fait des marges que prévoient les constructeurs, si le nombre d’abonnés dépendant d’un NRO augmente brusquement, il est plus facile de les relier au réseau car il suffit d’ajouter un coupleur de plus à la sortie du NRO pour obtenir un grand nombre de connexions disponibles. Par ailleurs, il s’agit là d’une méthode relativement économique car elle ne coûte qu’environ 30€ pour relier un usager à un NRO.

-la méthode point-à-point est plus simple dans sa théorie : il s’agit simplement de faire sortir une fibre optique du NRO pour chaque abonné. Elle est moins usitée, bien que non dénuée d’avantages. Par exemple, elle est plus facile à mettre en œuvre dans le cas où l’on prévoit un grand nombre d’abonnés dès la création du réseau. Elle revient également à moins cher en entretien, car il n’y a pas les nombreux coupleurs de la méthode PON. En revanche, relier un nouvel usager au réseau est plus compliqué (il faut faire passer une fibre du NRO jusqu’à l’usager, et non pas du dernier coupleur jusqu’à l’usager) et plus onéreux (environ 150€).


La méthode point-à-point est celle utilisée principalement par Free, tandis que les autres FAI concernés par la fibre utilisent majoritairement le PON. Dans un cas comme dans l’autre, les FAI utilisent couramment les infrastructures déjà existantes de France Télécom-Orange.

Cela évite de nombreux et coûteux travaux de génie civil pour enfouir les câbles de fibre : on se contente d’employer les conduites déjà mises en place pour l’ADSL, ou le réseau téléphonique aérien. Néanmoins, les infrastructures louées par France Télécom ne sont pas toujours suffisantes, ce qui implique un minimum de travaux effectués par des sous-traitants tels que Sade télécom ou Sogetrel.


Les prévisions quant à la disponibilité de la fibre optique varient grandement, tant en fonction du lieu que de la source d’informations. Nous avons déjà vu que la région Bretagne prévoit une disponibilité de la fibre optique pour tous à l’horizon 2030, pourtant on peut trouver des dates variées sur Internet, et un responsable d’une succursale SFR interrogé sur la question nous a promis qu’à Marseille la fibre devrait être disponible d’ici à 2015. Par ailleurs les FAI prévoient une légère augmentation du prix des abonnements, de l’ordre de 3 à 4€.

 

Pour résumer, la plupart des actuels FAI pour l’ADSL se sont investis dans l’implantation de la fibre optique. Cette implantation peut suivre deux méthodes différentes, la méthode point-à-point où une fibre va du nœud de raccordement jusqu’à l’abonné, et la méthode PON où les fibres son subdivisées pour desservir un maximum d’abonnés avec un minimum de matériel.


      1. Les stratégies de déploiement de la 4G


Le développement de la 4G est plus aisé que celui de la fibre optique. Il nécessite de moins nombreuses modifications des infrastructures déjà existantes. En effet, là où pour implanter la fibre optique il faut nécessairement faire passer de nouveaux câbles plus adaptés, la 4G, elle, nécessite des antennes capables d’émettre et de recevoir sur les fréquences idoines.
Pour rappel, les fréquences utilisées pour la 4G sont de l’ordre de 800MHz ou 2600MHz. Ces différentes bandes de fréquences ayant leurs spécificités propres :

  • les ondes de 800MHz s’atténuent moins sur les longues distances, et sont moins affaiblies par les obstacles du terrain ou les murs des maisons.

  • les ondes de 2,6GHz offrent des débits plus élevés, ce qui les rend intéressantes dans les zones très denses où la connexion 4G sera partagée entre de nombreuses personnes.

Les actuelles antennes 3G n’étant pas prévues pour émettre sur de telles fréquences, il faut soit les modifier si elles sont évolutives et capables de supporter le changement, soit en installer de nouvelles.
La pose de nouvelles antennes est la solution la moins privilégiée, car elle présente de nombreux désavantages. Elle est tout d’abord plus coûteuse, car il faut payer les travaux de génie civil et le matériel alors que dans le cas de la modification d’antennes, une “simple” reprogrammation de l’antenne suffit. Par ailleurs elle est mal acceptée par la population, du fait des problèmes de santé potentiellement liés aux ondes électromagnétiques ; la tendance actuelle est plutôt à la limitation du nombre d’antennes.
La modification des antennes existantes est donc privilégiée par les opérateurs. Il s’agit de modifier l’ordinateur gérant le fonctionnement de l’antenne pour que celle-ci émette sur les fréquences adéquates. L’opération reste coûteuse, mais tout de même moins que la pose d’une nouvelle antenne, et elle évite de soulever des problèmes de santé publique.
Du fait de la relative facilité avec laquelle se développe le réseau 4G, les prévisions quant à sa future disponibilité dans les zones denses sont plus optimistes que celles de la fibre optique. Certaines grandes villes telles que Lyon et Montpellier sont déjà pourvues en réseau 4G, et cette technologie devrait se généraliser pendant l’année 2013.


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