Recueil des résumés retenus par les membres du Conseil Scientifique du gicc le 5 décembre 2016


Evaluation par François Bertrand (CS GICC)



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Evaluation par François Bertrand (CS GICC)


Acronyme et titre du projet : Représentations sociales, sociologie et sensibilisation des acteurs sur l’adaptation au changement climatique - RESSSAACC

Responsable scientifique (Nom et organisme): Jean-Jacques, DGS du PNR Armorique

Score final (somme des scores des rubriques) : 12

Appréciation globale (A B C) : A-

Commentaire :

Points forts du projet

C’est un projet qui porte sur un questionnement intéressant, bien positionné par rapport aux attentes de l’APR, avec une complémentarité entre SHS intéressante.

Il met en avant une démarche ascendante et associant les acteurs locaux. Il pose la question de l’adaptation des espaces littoraux naturels.

Points faibles du projet

Mais il y a un problème de faisabilité (discordance entre moyens mobilisés et programme de travail, et dans une moindre mesure dans les compétences mobilisées)

Appréciation générale justifiant l’avis

Le projet peut être soutenu, après précision et renforcement de certains aspects d’ordres matériels (et éventuels financements régionaux).


Evaluation par Laurence Granchamp (CS GICC)


Acronyme et titre du projet : Représentations sociales, sociologie et sensibilisation des acteurs sur l’adaptation au changement climatique - RESSSAACC

Responsable scientifique (Nom et organisme): Jean-Jacques BARREAU, Parc naturel régional d’Armorique

Score final (somme des scores des rubriques) : 16

Appréciation globale (A B C) : A

Commentaire :

Points forts du projet :

Ce projet entre bien dans le cadre de l’APR et couvre plusieurs axes de l’APR, avec une prédominance de l’axe 2 et 3.

La prise en compte des représentations sociales, des connaissances « traditionnelles » (notion à définir et affiner) et des mémoires locales pour tenter de réduire le fossé existant entre les connaissances scientifiques et les pratiques et comportement des acteurs en matière de gestion des risques littoraux est une piste intéressante.

Le projet est bien construit, bien argumenté, il pose des questions intéressantes, le cadre théorique est clair et pertinent au regard du choix d’explorer des voies pour la mise en place d’une « science participative » ou « citoyenne ». Ce cadrage théorique pourra être enrichi ultérieurement de travaux plus récents sur les sciences citoyennes. La méthodologie est également bien posée et satisfaisante, le programme de travail précis, la répartition des tâches déjà bien planifiée.

Ce projet propose de recourir à une démarche participative (ou « science citoyenne ») et de « recherche-action » - mais reste à clarifier la méthode

Points faibles du projet :

- la démarche de recherche-action est à préciser

- Le projet ne prend pas en considération les travaux théoriques le lien entre représentations sociales et action ou mais dans la mesure le projet veut étudier en premier lieu le décalage entre les savoirs scientifiques et les savoirs locaux en matière de gestion des risques littoraux, ce n’est pas un point faible « rédhibitoire ».

L’une des « dérives » possible du projet est de se focaliser sur une étude des risques littoraux sans intégrer de bout en bout la question climatique – les responsables devront clarifier si par « savoirs scientifiques » ils se réfèrent aux projections des impacts du changement climatique. La question de savoir comment les mémoires locales et les savoirs « autochtones » peuvent servir d’appui à l’adaptation est, en effet, une question pertinente au regard de la gestion des impacts climatiques.

- le budget ne me parait pas très bien équilibré entre les partenaires, et très général, difficile d’y voir clair.

Appréciation générale justifiant l’avis

C’est un bon projet, bien construit, bien exposé, avec des questions intéressantes et pertinentes pour l’APR. Le choix du terrain s’impose par le sujet : les risques littoraux, et par le rayon d’action du coordinateur : le parc naturel région d’Armorique. La démarche réflexive du Parc est intéressante et à appuyer, de même que la dimension science participative (seul point qui reste à clarifier dans sa méthodologie).


(8) ADAPTMED (deuxième lot)


Titre du projet

Adaptation des exploitations agricoles au changement climatique en zones montagneuses et côtières Méditerranéennes- Etude comparée France-Maroc

Acronyme

ADAPTMED

Mots clés (5 à 10)

Changement climatique ; Adaptation ; action publique ; politique agricole ; modèle bioéconomique ; vulnérabilité ; résilience ; perception ; changement social ;

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Véronique Alary

HDR, Chercheur



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

CIRAD

Centre International de Baillarguet, Bat C-112/A, 34398

Montpellier Cedex 5

+212654072248

Veronique.alary@cirad.fr


Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

CIRAD; INRA ; IAV ;

Associés : INRA Tanger et ICARDA



Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

CIRAD

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

217604 €

99019 €



Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

Bourse Campus France : 15000€/an


Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

36 mois


Résumé

Les changements anthropiques et climatiques qui s’opèrent au nord comme au sud de la méditerranée inquiètent les décideurs politiques comme les sociétés qui les subissent ou les appréhendent. Concevoir des politiques d’adaptation intégrant la multitude des facteurs environnementaux, agricoles et socio-économiques qui influencent l’évolution des systèmes est devenu une priorité dans la zone tant les changements sont devenus incertains. Ceci concerne notamment les zones montagneuses et les zones côtières qui subissent des flux démographiques opposés avec une forte concentration sur la zone côtière. Dans ces zones, l’élevage, notamment de petits ruminants, est considéré comme une activité qui démontre une efficacité pour absorber les chocs liés aux aléas climatiques. Au sud de la Méditerranée, l'élevage, principalement situé dans les arrière-pays (terres arides et semi-arides ou zones montagneuses) a évolué, passant de systèmes pastoraux basés sur la mobilité et les ressources naturelles renouvelables vers des systèmes fortement dépendants des aliments achetés (représentant 32% des importations totales de produits alimentaires dans le sud de la Méditerranée), induisant des taux élevés de pauvreté et de l'exode rural. Au Nord, on observe le redéploiement des élevages sur des espaces naturels soit contrôlés soit abandonnés ; mais qui concerne uniquement les grands élevages. Les changements anthropiques et environnementaux induits représentent des risques et/ou des opportunités pour le milieu, le bienêtre humain, et le développement socio-économique. Souvent les politiques pour l'atténuation des risques manquent d'informations adéquates que ce soit sur l’évolution du contexte et des risques pour les sociétés humaines ; et elles peuvent aboutir à un phénomène de mal adaptation en négligeant la présence de certains facteurs.

Ainsi, la compréhension de la vulnérabilité et de la résilience des agro-écosystèmes est nécessaire pour mettre en place une stratégie d’adaptation qui prend en considération l’ensemble des facteurs inhérents au système pouvant induire des obstacles à l’adaptation. L’objectif du projet est de comprendre et de modéliser les modes de fonctionnement des exploitations familiales polyculture-élevage côtières et montagneuses du sud (Maroc) et du nord (France) de la Méditerranée pour simuler les effets de différentes politiques d’adaptation sur les opportunités (dynamiques), ou les risques d’abandon voire de sortie des systèmes agricoles (bifurcations). Pour cela, le projet s’appuiera sur un modèle bioéconomique à l’échelle régionale où le risque sera appréhendé en termes de vulnérabilité sur la base d’enquêtes socio-économiques auprès de ménages agricoles et d’un atelier participatif avec les institutions locales afin de décliner les grands enjeux et les risques réels et potentiels liés au changement. La résilience des écosystèmes sera modélisée par rapport à la dynamique des ‘assets’, notamment la conservation des sols et de l’eau. Les résultats de simulation seront confrontés et discutés dans le cadre d’entretiens socio-anthropologiques sur les perceptions des changements et les pratiques induites ou projetées à l’échelle des ménages et d’ateliers collectifs avec différents acteurs sur les scénarios envisagés et les effets attendus.

In fine, le projet proposera des politiques d’adaptation évaluées par un modèle dynamique bioéconomique et discutées avec les acteurs dans le cadre d’un chemin d’impact. Dans un contexte de vulnérabilité lié au changement climatique sur certaines zones sensibles telles que les zones montagneuses ou sur des agro-systèmes en zone côtière soumis à des épisodes récurrents de sécheresse et une dégradation des ressources naturelles, les enjeux majeurs d’adaptation à savoir incertitude, dynamique, inertie et bifurcations (de Perthuis et al, 20101) seront discutés.




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