Res-urba réponse à l'apr gicc 2012


Récapitulatif du projet 1.1.Titre du projet : RES-URBA (résilience urbaine)



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Récapitulatif du projet

1.1.Titre du projet : RES-URBA (résilience urbaine)


Mots-clés :

Aléas, Prévention des Risques, Inondations, Adaptation, Résilience, Évènements extrêmes, Morphologie urbaine,

Thématique de l’APR concernée : Axe 2 : Approche territoriale

1.2.Responsable/Coordinateur scientifique


  • MAZZONI Cristiana
    Professeur HDR Villes et Territoires Directrice du Laboratoire AMUPStructure
    Laboratoire AMUP ENSAS

    12 Bd Wilson

    67000 Strasbourg

    cristianamazzoni@gmail.com



  • Organisme (s) / Laboratoire (s) impliqué (s) dans le projet :

    • AMUP

    • AUPA-URBA

    • EPTB Charente

    • Ville de Saintes

    • Pays Saintonge Romane

1.3.Montant de l’aide (TTC) demandé au programme GICC (MEDDTL et/ou autres financeurs du programme)




  • Coût prévisionnel total : 280 638,40 € TTC

  • Montant de l’aide demandée : 280 638,40 € TTC

  • Durée 24 mois




1.4.Résumé du projet de recherche et résultats attendus en termes de gestion environnementale


Nous travaillons avec la Ville de Saintes, RFF et la SNCF, le département et la Région Poitou Charente, l’état et la Communauté de communes du Pays Santon sur le développement urbain du quartier de la Gare. Le projet doit mettre en regard les objectifs attendus pour la mise en place d’un pôle d’échange multimodal lisible et fonctionnel à l’échelle de la future agglomération et l’augmentation de la population, l’évolution de la ville et sa croissance économique. La Ville entreprend en ce moment la révision de son PLU, avec une réflexion portée sur la densification sur le non étalement urbain (dans une logique de non étalement urbain), sur les objectifs du PLH à l’horizon 2017 et sur la croissance de la population. En parallèle, le syndicat mixte du Pays de Saintonge Romane élabore le SCoT du territoire y soulignant les objectifs d’nue inflexion dans le modèle de développement du territoire, jusqu’à présent sur un mode d’urbanisme quantitatif et résidentiel rural, préconisant le renforcement du pôle urbain central (Saintes et son espace d’agglomération) et un modèle de développement urbain durable, faisant jouer les enjeux d’aménagement solidaire urbain-rural, notamment du point de vue de la gestion des eaux pluviales.

Ainsi, notre réflexion sur l’étalement urbain interroge les thèmes suivants :

- Qualité de vie, relation à la nature en ville, au développement et au maintien de la biodiversité en milieu urbain ;

- Capacité à mettre en place des formes urbaines (bâti+espace publics spécifiques) régulatrices de climat urbain (intervenir sur la régulation des zones imperméabilisées par les constructions, la réduction des rejets d’eaux pluviales aux réseaux, etc.).

Nous émettons l’hypothèse qu’aujourd’hui les villes peuvent entrevoir un développement urbain différent, même si il est cantonné à l’intérieur des rocades : il s’agit d’aller plus loin en mettant en place une réflexion nouvelle sur la densification des zones urbaines déjà impactées par le bâti et très peu denses. Cette forme de densification qui respecte la biodiversité qui s’appuie sur la géographie des lieux qui tient compte de l’hydrologie, qui fabrique une nouvelle forme urbaine suit les principes de ce que nous appelons l’urbanisme « vernaculaire ».

La densité est une idée reçue, sa perception est le croisement d’un grand nombre de facteurs sur lesquels aujourd’hui les acteurs de la ville ont une réflexion. Il existe aussi des zones qui structurellement par leur mode d’occupation de l’espace, ou leur réglementation observent des densités qui sont très faibles en regard de leur proximité des centres villes et donc d’un grand nombre de service et d’équipements, urbains, culturels, sociaux et technique comme les réseaux. Ces zones sont par exemple les zones inondables, les zones d’activités, les campus universitaires, les hôpitaux…

Avant d’impacter par la construction et l’extension de la ville le foncier encore rural ou naturel, pouvons nous définir une nouvelle façon d’intervenir sur les zones inondables ?

Les leviers sont géographiques, hydrologiques, mais aussi réglementaires et fonciers. Ils sont également morphologiques à travers les PLU, les PADD ou même les cahiers des charges de prescriptions urbaines environnementales et paysagères des nouveaux quartiers.

Afin de réfléchir à une économie globale du développement de la ville ainsi qu’à la préservation des sites et de leurs qualités mais aussi d’être dans une rationalisation du territoire face aux enjeux climatiques actuels qui complexifie notre rapport à l’environnement, nous proposons la problématique suivante :

Pourquoi ne pas intervenir sur ces zones vulnérables que sont les zones de prévention des risques d’inondation qui sont régies par des règles de limitations de la construction ? Nous suggérons de mettre en place une réflexion large et approfondie sur un terrain d’application concret que serait le secteur autour du Bd Guillet Maillet et le faubourg Taillebourg, un secteur occupé par du logement mais aussi par des entreprises. Comment faire évoluer la forme urbaine de ce quartier pour répondre à sa vulnérabilité, tout en préservant l’activité existante ? Comment proposer un renouvellement urbain particulier qui conserverait ses formes bâties actuelles tout en faisant évoluer l’espace public et les dispositifs géographique de protection ? Fabrique-t-on de la ville avec ces caractéristiques ? Comment intervenir de façon géographique, notamment en élargissant la réflexion aux espaces environnants aux échelles communale et extra communale dans leur rôle de gestion des eaux pluviales et de participation en termes de solidarité de bassin versant ? Quels sont les leviers possibles pour répondre à des situations de crise ?

Nous rassemblons dans cette équipe autour du Laboratoire AMUP de l’école d’architecture de Strasbourg, l’Établissement public Territorial du Bassin de la Charente et de ses affluents, l’agence AUPA d’architecture et d’urbanisme, le Pays Saintongeais, et la Ville de Saintes seront nos interlocuteur tout au long de cette étude pour évaluer politiquement les scenarii et les outils proposés dans ce travail.


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