Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



Yüklə 0,94 Mb.
səhifə9/120
tarix07.01.2022
ölçüsü0,94 Mb.
#90880
1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   ...   120
M. le Président - Merci, Monsieur FREZOT.
Monsieur BEAUFILS a la parole.

M. BEAUFILS - Monsieur le Président, il serait bien, compte tenu de la situation, que nous sortions un peu des jeux de rôle.
Je participe à cette commission et je trouve que c’est une très bonne initiative, mais de là à se réjouir d’un très grand nombre de projets de qualité, il ne faut absolument pas exagérer. Nous avons de très bons dossiers et nous avons été extrêmement favorables à des dossiers dont le niveau d’innovation était plus que discutable.
Je ferai une remarque. Monsieur BRYNHOLE parle du financement des banques, mais si l’on regarde la faiblesse chronique du monde de l’entreprise, je parle de la PME en particulier, c’est en amont un problème de fonds propres. Je reviens sur cette notion. Pourquoi avons-nous été extrêmement ouverts ? Je rappelle que les fonds propres, c’est le capital social plus ou moins les résultats positifs ou négatifs consolidés. Or, la plupart de ces entreprises avaient des fonds propres trop faibles et, pour certaines, ils étaient négatifs. La seule condition que nous leur avons imposée était une augmentation de capital, avec un apport en fonds propres, pour parvenir à des fonds propres légèrement positifs.
J’insiste sur ce point. Je sais qu’il faudrait que les banques puissent faire plus, mais pour intervenir, la première chose qu’elles demandent, c’est que les actionnaires ou les associés assurent leurs responsabilités.
Il est facile de crier au loup, Monsieur BRYNHOLE, mais combien d’entre nous mettent de l’argent dans les petites et moyennes entreprises de nos territoires géographiques ? Combien ? L’épargne de proximité et l’épargne de façon générale ne vont pas vers le monde de l’entreprise. Or, nous avons besoin de l’entreprise pour créer les emplois.
Ce dispositif d’innovation est animé par la Région. Je suis dans le monde de l’entreprise depuis 30 ans et cela fait 30 ans que nous parlons d’innovation, 30 ans que nous avons des démarches à l’international pour emmener les petites et moyennes entreprises de France sur des salons internationaux. J’ai participé à de très nombreux sur toute la planète.
La réalité est que pousser les entreprises à innover ou à exporter dans des périodes de difficulté sans se soucier du niveau des fonds propres pour mener cette politique, c’est parfois les emmener à la cessation de paiement.
Dans ce pays, nous vivons quelque chose de paradoxal : nous avons un monde de petites et moyennes entreprises sous-capitalisées. J’entends très souvent parler des dividendes, etc., mais si ce monde de l’entreprise rapportait autant, Monsieur BRYNHOLE, pourquoi n’êtes-vous pas leur actionnaire ou leur associé ?
Monsieur DELAVERGNE, s’il y a autant de choses à faire dans les créations d’entreprises innovantes, montrez-nous l’exemple !
150 emplois potentiels, c’est peut-être une réalité, nous le mesurerons. Cependant, au moment où je vous parle, ce matin, une radio qui diffuse beaucoup dans le Loiret nous annonçait le chômage partiel chez FAGOR-BRANDT. Dans le Loir-et-Cher, ce sont vraisemblablement 240 employés plus 55 intérimaires qui n’auront plus de travail.
Nous avons collectivement la volonté de faire quelque chose pour l’emploi. Beaucoup de mesures et d’outils existent, mais tout cela n’est pas relié dans une politique globale nationale et régionale.
(Applaudissements)

Yüklə 0,94 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   ...   120




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin