Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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Gérard Bernheim

La mondialisation aujourd'hui s'appuie sur le capitalisme financier et médiatique (seuls détenteurs de  pouvoir), le pouvoir politique semble tel que celui plébiscité aux dernières élections, est tout simplement à leur service.

Les médias, en France, reprennent la thématique de la Droite, accusant la Gauche de ne pas être moderne et de ne pas s'adapter à la Mondialisation.

Si le Nouvel Observateur milite pour une refondation - modernisation de la Gauche, j'ose espérer que ce n'est pas, en faisant sienne, la vision de cette Droite triomphante.

Car, plus que jamais, devant les dégâts de la mondialisation, les attaques sur le droit du travail - héritage de luttes incarnées par la gauche -Cette gauche doit RESTER à Gauche, défendre les intérêts des plus modestes, la justice, les droits de l'homme (si raillés par la droite).

Qu'est-ce qu'une gauche moderne ? La gauche au pouvoir a porté les meilleurs projets de transformation sociale et de progrès - du reste dès 1983 la gauche a été plutôt social-démocrate ! Non, messieurs, la gauche n'a pas à se refonder mais seulement, ne pas perdre son âme et là, le peuple le suivra !

Vivement, de nouveau, une Gauche Plurielle, pour la reconquête - Quelque part, la caricature du projet de la Majorité de Droite, nous rendra la force de la lutte.
Hilaire Nzeyimana, militant PS

La réorganisation administrative et politique territoriale est un sujet peu abordé dans les campagnes électorales. Elle heurte sans doute trop la volonté des élus à chaque échelon de conserver leurs parcelles de notoriété et de pouvoir, quand ce n'est pas leurs indemnités cumulatives...

Le citoyen ne s'y retrouve plus, les responsabilités sont diluées, certains échelons résultent de délégation ou de désignation au 2ème voir 3ème degré et ne sont plus réellement rattachées à l'évaluation populaire et au vote. La démocratie est dans tous les cas perdante; les coûts de structure se cumulent; les taxes, redevances, impôts se multiplient.

Région, Départements, Communes, Communauté de Communes ou d'Agglo., Syndicats intercommunaux pour l'eau, l'assainissement, Syndicats départementaux pour la Collecte et le Traitement des déchets, pour l'électrification, Syndicat intercommunal pour la gestion de l'école de musique,... j'en passe probablement quelques-uns qui peuvent exister ici où là... Nous avons la particularité de rajouter régulièrement des échelons sans jamais en supprimer... et certains sont surpris du coût des fonctions publiques... Si c'était pour mettre en place plus de démocratie et une plus grande participation des citoyens et usagers on comprendrait. Mais ne nous y trompons pas ce n'est pas ce qui se passe.

La gauche doit avoir le courage de remettre en cause ce bric-à-brac, de clarifier les pouvoirs, de déterminer leurs responsabilités, de simplifier les structures et de les rendre lisibles par les citoyens, de donner plus d'importance et d'identité aux régions, de prévoir à chaque échelon une réelle représentation des usagers par le biais de consultations organisées et obligées des associations et syndicats concernées et par des communications parallèles sur les médias grand public, avant toute grande décision.
Michel Becot

Je suis abonné mais je suis de « droite » c'est-à-dire libéral mais sans excès.

En tout cas je crois fermement que l’Etat s’il doit aider les plus démunis ne doit pas être un Etat providence pour tout un chacun.

A commencer pour cette Gauche nantie, dite caviar, parisienne, rive gauche ou droite, même avec un facteur dont le patrimoine familial ou pacsé n’a jamais été examiné en profondeur. Devenue imbue d’elle-même, sans autocritique salutaire, nous la voyons s’agiter avec des représentants englués dans un méli mélo de contradictions et de pantalonnades, jusqu’à refuser l’ouverture d’un président de droite qui a au moins le mérite de l’annoncer et de le faire (même si cela est une belle stratégie politique aussi).

Jusque là, je respectais quelques personnalités de gauche et votre journal.

Ou bien le NO se fourvoie en allant too much,

Ou bien la Gauche n’a plus de cartouches et c’est dommage.

Foin du racolage et recollage…

Il faut changer ses dirigeants pour qu’elle devienne une vraie force mais non pas d’opposition systématique.
Lesoeurs-Kerux, Gavroche de Droite

DEPASSER LES PESANTEURS

La victoire de la droite a pour point commun avec la défaite de la gauche d’être idéologique et culturelle. La synthèse « sarkozienne », naissance d’un néo-conservatisme en France, coïncide avec la faiblesse conceptuelle de la gauche.

C’est en 1993 qu’il faut remonter pour expliquer la troisième défaite consécutive de la gauche à l’élection présidentielle. Et laisser de côté les erreurs tactiques et les faiblesses supposées ou réelles de ses candidats. Le Parti socialiste a abordé l’élection présidentielle après quatorze années peu fécondes sur le plan idéologique. Dès 1993 à 97, il alterne entre aggiornamento et repli identitaire. Avant d’accéder au pouvoir sur un imprévu, l’accident de la dissolution. Suivent cinq années où il doit gérer la cohabitation et la majorité plurielle (Lionel Jospin se définit comme un « point d’équilibre »). Le PS aborde 2002 avec un bilan honorable mais son programme est sans grand dessein. Il en sort traumatisé, au point de ne pouvoir mettre sur le métier un débat profond durant tout le quinquennat qui suit. Il est en effet étonnant de constater que le PS a semblé être en décalage avec la dynamique intellectuelle et militante qui a suivi le choc du 21 avril 2002 parmi la société civile. La création de nombreux collectifs associatifs, la teneur des débats lors des congrès syndicaux ou encore la « nouvelle critique sociale » avancée par la République des idées en sont des exemples marquants. Le printemps 2007 a été précédé d’une longue et riche période de débat sur le modèle social français que la gauche sociale-démocrate aurait pu dominer. Au lieu de quoi le PS a été en décalage avec les mouvements de la société, à l’image du référendum de 2005.

Résultat : le PS est quasiment dans le même état aujourd’hui qu’après le désastre électoral de la fin des années Mitterrand. A l’époque, le philosophe Edgar Morin fustigeait l’insuffisante modernisation du socialisme, réduit à s’adapter au présent sans préparer l’avenir. Dans un article qui n’a pas pris une ride, il déplorait que la gauche soit devenue gestionnaire, incapable d’imaginer une espérance (1). Le parti est accusé de ne plus être en prise avec la société. La défaite suivante en 2002 donne lieu a une critique sur l’indigence du discours tenu et le travail d’élaboration doctrinale. Mais c’est bien son détachement d’avec la réalité qui est en cause. Les jeux politiques d’appareil ont achevé de miner toute tentative de réflexion digne de ce nom. L’expression « champ de ruines », qui avait choqué il y a quatorze ans, est aujourd’hui banale ! Conclusion : « un solide travail idéologique s’impose à la gauche » note aujourd’hui Eric Dupin dans Enjeux-Les Echos, annonçant cependant que « l’incapacité commune de la gauche anti-libérale et de la gauche social-libérale à proposer une doctrine convaincante offre quelque chance à un processus de clarification » (2).

La gauche est ainsi condamnée soit à exister par rapport à la droite dans une situation de repli, soit à dépasser elle aussi de ses vieux démons. La déculpabilisation de la droite entrainera t-elle une émancipation de la gauche de son complexe marxiste ? Dans toutes les grandes démocraties, une droite forte et assumée favorise une gauche réformatrice.
(1) E. Morin, La pensée socialiste en ruine. Que peut-on espérer ?, Le Monde, 21 avril 1993

(2) Travaux d’Hercule, Enjeux-Les Echos, juin 2007


Laurent Tertrais

UNE BONNE COMM’

Monsieur Cohen,

Pour accéder à un « nouveau partage » la tâche est ardue, c'est le peuple qu'il faut changer...

Vous assignez à la gauche la réduction des inégalités sociales, c'est un objectif louable mais une lutte sans fin, un boulot à la Sisyphe!

Dans un monde où l'on célèbre la réussite individuelle, les bienfaits de la compétition, les vies merveilleuses réservées aux vainqueurs...

L'inégalité est en effet une pente naturelle... elle est de tous les temps cette pente.

Comptez les citoyens prêts à partager (une partie) de leurs « avantages acquis » ou de leurs privilèges et essayez de me trouver une majorité !

La « gauche » a besoin de « communicants » pour exposer ses options économiques et faire croire à son désir de partage...

Actuellement les arguments avancés sont inaudibles…

Une bonne comm’ serait une démonstration qui ferait apparaître le partage comme le placement à court terme le plus rentable possible !

Les communicants devraient pouvoir expliquer aux adeptes du libéralisme sauvage que leur salut est dans la modération de leurs appétits.

Savoir démontrer que notre société d'argent et de consommation doit trouver les moyens de s'auto-réguler et de se limiter dans ses besoins et délires sauf à imploser comme un quelconque communisme !


Mitou3

Pourquoi cette obstination à vouloir continuer avec ce qui ne marche pas!.... Les raisons de l'échec du PS sont maintenant clairement établies... dispersion, luttes intestines des "caciques", manque de projets, replis sur des actions défensives et critiques seulement sur l'opposition, nombrilisme de certains "éléphants!... La liste est trop longue pour être complétée mais l'évidence d'un profond changement de dirigeants est flagrante!... La reconstruction passe nécessairement par de nouvelles têtes qui ne soient pas "inféodées" aux caciques maintenant qualifiés de "bourgeois usurpateurs du PS".


Céline et Georges

Le PS récolte aujourd’hui le fruit de ce qu’il a semé, entretenant le hiatus entre idéologie et réalité économique pour des raisons clairement électoraliste en voulant surfer sur les utopies des année 30 encore confortées dans les années 60 et jusqu’au début des années 80. Comment expliquer que pendant des décennies on a continué à servir des couleuvres, pourtant mort-nées avec les théories collectivistes ? Faire comprendre aujourd’hui que le discours a changé, que l’État Providence ou plutôt que la providence de l’État sort toujours de la poche du citoyen n’est pas chose facile ! Une grande occasion en a été manquée en 1981 lorsque, préférant brosser son électorat dans le sens du poil plutôt que d’affronter les nécessités, le PS a commencé à appliquer son programme commun. L’échec prévisible des nationalisations a été un désastre économique et financier. Après 14 années de pouvoir à démontrer son incapacité à réformer le pays dans l’intérêt de tous, en droit comme en équité, le PS a perdu en crédibilité et commencé sa longue descente aux enfers, laissant derrière lui une dette qui s'est multipliée par trois en quelques années. L’erreur majeure a été de ne pas comprendre que les rêves ne peuvent s’opposer aux faits et que le clinquant d’une mesure n’en fait pas l’efficacité, de même qu’il ne suffit pas de prôner l’opposition salariat-patronat pour ne plus avoir que deux blocs à gérer lorsqu’une société s’est stratifiée en complexifiant ses équilibres.

Il serait donc dangereux de vouloir simplifier. Les causes des maux sont multiples, le chômage en fait partie. Le ramener à une cause unique ou essentielle serait erroné. Dire que la surabondance de l’offre s’oppose à la rareté des capitaux et qu’il appartiendrait à l’État de capitaliser les zones démunie est une hérésie ! Ce n’est pas en puisant encore dans la poche du contribuable que le problème sera réglé ! Le nivellement par le bas n'a jamais conduit au succès. Il appartient plutôt à l’État d’inciter les investisseurs à s’y installer et non pas de se substituer à eux ! A chacun son métier !

Aujourd’hui le PS est décidément bien mal à l’extérieur comme à l’intérieur où le népotisme gérontocratique a ouvert la voie à une nouvelle idéologie : celle du vide ! A cela est venue s’ajouter une crise interne provoquée par « une électronne » libre désignée lors d’élections primaires pour représenter le programme du parti et qui, une fois élue s’y est assise dessus au profit de son « pacte présidentiel », manifestation parfaite de l’individualisme, si ce n’est de l’égocentrisme. Entourée d’un staff de toutous qu’on peut mettre au piquet et rappeler en sifflant, Madame Royal s’est comportée comme un trou noir qui absorbe tout et d’où rien ne ressort, surtout pas la lumière, et risque d’être au PS ce que François Mitterrand a été au PC : un fossoyeur !

Monsieur Strauss-Kahn, qui sur certains points a encore un peu de chemin à faire dans sa pensée, aura bien du mal à faire entendre sa voix au-delà de certaines ambitions personnelles toute disposées à se contenter des restes du parti pourvu qu’il dure ce que dure leur vie. Il aura encore bien du mal à redéfinir le terme de « gauche » qui, privé de la lutte des classe, du rêve collectiviste et pour le moins de l’interventionnisme omniprésent de l’État, devra se trouver une nouvelle définition exempte de démagogie, conforme à un réel contenu économique et social. Faire comprendre encore que la réforme de l’État dans un pays soviétisé depuis des lustres doit être une priorité, sachant que ce monstre gobe plus de 50% du PNB, nécessitera plus que du courage… A supposer bien sûr qu’il en ait la volonté !

Le parti n’est cependant pas mort ; le bon docteur Strauss-Khan est encore là pour le sauver s’il ne se fait pas lui-même lapider par une base majoritairement prédisposée à préférer ses réalités… à la réalité !


Georges Gavazzi

ETERNEL RECOMMENCEMENT !

De 1921 à 1936 ! Une refondation de la SFIO brusquement interrompue par la 2de guerre mondiale.

En 1945. Refondation au sortir de la résistance.

1967, refondation avec la FGDS au sortir de l'épreuve algérienne et de la décolonisation.

1969, Nouveau parti Socialiste.

1971. Epinay.

Le Parti d'Epinay a-t-il vécu?

Il semble que oui.

Avant de refonder encore faudrait-il se mettre d'accord sur la nature des déviances, des avaries, des faiblesses de la construction.

Un parti qui manifestement n'a plus d'impact dans l'opinion publique est un parti qui n'a plus le contact avec les populations.

Une question de fonctionnement? Certainement.

Une question de nature? A coup sûr!

Un parti ne doit-il pas être une organisation de défense, sachant organiser les luttes, proche des différentes catégories de la population?

Il n'est pas difficile de segmenter la population et de se poser vis à vis de chacune de ces catégories comme "défenseur" afin de faire valoir l'utilité d'une telle organisation tout en donnant une conscience collective.

Avant d'être un parti de gouvernement il faut être un parti de luttes. C'est là que se gagne la légitimité à gouverner.

Un parti socialiste doit aussi fonctionner comme une association d'éducation populaire.

Il faut arrêter de n'être que l'agence de gestion des patrimoines électoraux. Ce n'est pas cela qui est premier. Même s'il faut y venir pour accéder à la fonction gouvernementale.

Il faut rendre le parti aux militants.

Depuis 1971, il a été progressivement accaparé par les élus nationaux.

Il faut interdire le cumul de la fonction de 1er secrétaire avec celle de député. Il faut qu'il y ait suffisamment de cotisations d'élus pour dédommager les camarades qui ont à se consacrer à plein temps aux tâches nationales. Ce serait plus clair et plus sain. Il ne manque pas de talents qui n'ont pas la chance d'être élu national.

A tous les échelons, de la section à la fédération, il faut séparer les mandats électifs des mandats associatifs. Nos concitoyennes et concitoyens ont besoin de cette clarté.

A grand traits voilà pour le PS.

ET POUR LA GAUCHE ?

La situation nous impose de constituer un contre-gouvernement.

Vaste tâche d'animation encore une fois d'éducation populaire.

Dès maintenant, à chaque ministère son contre ministère.

Façon populaire de suivre l'actualité.

Il n'est pas besoin de désigner des contre-ministres mais de créer des groupes de travail nationaux se déclinant dans les régions.

Avec les moyens modernes d'animation, c'est la seule solution pour créer un vaste mouvement populaire qui tout au cours des 5 années ne fera que s'amplifier. Pour effectuer ce travail "d'états généraux permanents" domaine par domaine, il n'est pas besoin de négociation entre les organisations, celles-ci peuvent continuer à avoir leur vie propre mais le rassemblement se construit en allant. Les convergences et les divergences interagissent dialectiquement pour le bénéfice de tous.

Courage!
Jean-Pierre Leroy, principal de collège honoraire, ancien Conseiller général du Nord, militant depuis 1959.

Bien qu'électeur de la droite républicaine, et ce depuis bien longtemps, je lis régulièrement votre hebdomadaire parce que je pense que si l'on veut comprendre ses adversaires politiques il est très intéressant d’écouter ce qu'ils disent et pensent.

Une chose est sûre : je sais maintenant pourquoi le Parti Socialiste perd systématiquement les élections !

A entendre hier soir, Elisabeth GUIGOU et Mr DELANOE ânonner des arguments puérils et montrer autant de mauvaise foi face à des personnes comme Rachida DATI ou Valérie PECRESSE ne fait que renforcer l'impression première: ces vieux politicards font partie d'un autre siècle !

Que dire des piteuses prestations de François HOLLANDE qui aurait mieux fait de reconnaitre clairement la défaite plutôt que de tenter, très mal d'ailleurs, de faire croire que la victoire du PS était encore possible au second tour!  La défaite n'est pas honteuse, mais c'est de ne pas le reconnaitre qui le devient.

Je retiens de ces derniers mois une image d'un PS décadent, mal dirigé par un secrétaire très inquiet des actions de sa propre compagne, sans doute avec raison, compte tenu de son comportement de mante religieuse, de militants ayant, contre l'appareil du parti, mis en avant Ségolène ROYAL dont le talent d'oratrice peu développé, c'est le moins que l'on puisse dire, et les quelques maigres idées n'étaient pas de nature à engager une armée au combat !

Le tout assorti d'une vieille garde dont les regards haineux contredisaient clairement leurs paroles de soutien.

Cela fait beaucoup d'inconvénients pour gagner !

Vous voulez refonder la gauche: vous avez bien raison mais vous voulez bien accepter mon humble avis (qui vaut ce qu'il vaut et qui n'engage que moi) je pense qu'il vaut mieux, à ce stade, construire une maison neuve plutôt que faire de la rénovation.

Laissez les éléphants au cimetière car ils feront trop de mal, et permettez à de jeunes venus, vous n'en manquez certainement pas, de s'exprimer et de donner une impulsion nouvelle. Peut-être ainsi votre parti sortira de l'ornière et apparaîtra honorable.

Mes propos sont sincères car je suis sûr que, pour le bien de notre pays, les divers courants d'opinion doivent pouvoir communiquer sans haine, sans ressentiment, et sans attaque personnelle; pour que, finalement, ce ne soit pas la victoire d'un parti qui soit fêté, mais celle de la FRANCE, que la droite et la gauche ne soient pas des ennemies, mais des adversaires !

Mais, peut-être suis-je utopique ? tant pis, j'assume.
Alain Fournier

INSTITUTIONS / REFORME DE L’ETAT

- Non-cumul des mandats (au maximum maire d’une ville de 45 000 habitants +député ou sénateur ou conseiller régional – tout maire de ville > 45 000 habitants tient ce seul mandat – un seul mandat aussi pour les présidents de conseil régional).

- Un ministre ne peut avoir d’autres mandats.

- Plus de dualité conseil général / conseil régional : disparition des départements.

- Redécoupage électoral des circonscriptions pour que la représentativité de la population soit meilleure : vote de la réforme à la majorité des deux tiers.

- Validation des ministres nommés par le président par l’Assemblée nationale (cf. procédure américaine). L’espoir est là que les ministres soient nommés pour des domaines qui sont déjà des domaines de compétences avant la nomination.

- Pratique du « shadow cabinet » par les partis d’opposition.

- Nominations au CSA, conseil constitutionnel, cour des comptes, conseil supérieur de la magistrature sur proposition du gouvernement après vote de l’assemblée à la majorité des 2/3.

- Statut de l’élu pour favoriser une vraie représentativité de la population parmi les élus.

- Réduction du train de vie de l’Etat (palais nationaux, dépenses prises en compte par l’Etat alors que ce sont des dépenses privées [voir des systèmes type démocratie d’Europe du nord]).

- Obligation de publier les décrets d’application d’une loi dans un délai maximum de six mois après la promulgation de la loi. Il est devenu insupportable d’avoir une logorrhée législative, souvent sans intérêt à part un effet d’annonce, et inapplicable.

- Pas de pantouflage des hauts fonctionnaires dans le privé.

- Introduction d’une dose de proportionnelle au parlement pour une meilleure représentativité des partis, de vrais accords de gouvernement, la perte (enfin) des affrontements droite / gauche où, dès l’élection passée, le clan gagnant s’ingénie à appliquer un autre programme que celui exposé pendant la campagne.

- Disparition de l’échelle département : fusion conseils généraux/conseils régionaux pour ne plus garder que ces derniers.

- Peine d’inéligibilité à vie systématiquement : inéligible un jour inéligible toujours.

ECONOMIE

- Regroupement en un seul organisme de toutes les aides aux entreprises : vérification des conditions de versement, vérification des obligations des entreprises, remboursement des aides aux entreprises en cas de délocalisations).

- Aides renforcées aux PME, aides circonscrites à des conditions de bénéfices pour les entreprises.

- Réduction de la dette de la France.

- Exonération partielle d’impôts lors de la construction de l’habitation principale.

- Augmentation de l’offre de transports en commun y compris en zone rurale ou semi-rurale.

- Pas de bouclier fiscal.

- Réglementation sur conseil d’administration des sociétés côtés en bourse : pas de participation croisée dans des conseils pour renvoi d’ascenseur de golden parachutes ou rémunérations mirobolantes, retraites chapeaux.

- Interdiction de direction d’entreprises pour toute personne condamnée pour abus de biens sociaux.

- Impossibilité pour des entreprises (seule ou en consortium) dépendant de commandes de l’état ou de collectivités territoriales de détenir plus de 30% de moyens de communication (presse, télévision, radio).

- Taxation des revenus de transactions financières (taxe TOBIN) ou immobilières.

SOCIAL


- Regroupement ANPE / ASSEDIC

- Révision du mode de financement des syndicats.

- Déploiement des professions de santé au prorata de la population.

- Valorisation des parcours de représentants syndicaux dans les entreprises.

- Versement des aides aux familles par un seul organisme (RMI, Assedic, prestations CAF).

- Salaire de la mère de famille (droit retraite, cotisations sociales).

- Application des obligations légales en matière d’habitat social.

- Dossier médical obligatoire pour un meilleur suivi médical.

- Renforcement des moyens en personnels de santé dans les hôpitaux (pas les personnels administratifs).

- Allongement du congé maternité à 1 an (non obligatoire). Ce congé pourrait être pris en partie par le père ou la mère.

- Congés maternité et paternité considérés comme cotisés pour la retraite.

- Augmentation des moyens de garde d’enfants.

- Police de proximité.

- Rénovation des prisons.

- Création de maisons médicales de garde (médecins, infirmières, kinés) en milieu rural ou semi-rural.

- Modification des régimes spéciaux de retraite au même rythme que les autres (chaque régime doit s’équilibrer).

- Egalité salariale homme/femme.

- Développements de vraies spécialités médicales pédiatriques et non des dilutions de médicaments destinés à l’adulte.

- Développement de l’éducation à la santé et de la médecine préventive.

- Droit de prescription médicale limitée pour les infirmières.

- Mesures d’aide à la prise en charge de la dépendance quel que soit l’âge (aide, exonération d’impôts, crédit d’heures type compte épargne temps ?)

- Parité homme femme dans tous les organismes représentatifs.

ETRANGER

- Développement des moyens de défense au niveau de la Communauté Européenne (porte-avions, sous-marins, hélicoptères, avions de combat).

- Politique africaine : position de la CE contre le soutien à des régimes non démocratiques, assujettissant des aides à une évolution démocratique.

- Définition au travers de l’ONU ou l’OCDE de normes sociales mondiales.

- Représentant français à la CE élu, sur proposition du président de la république, au parlement.

EDUCATION

- Augmentation du budget de l’éducation nationale.

- Contrôle continu des compétences des personnels enseignants (modification du système archaïque des inspections).

- Formation tout au long de la vie.

- Augmentation des crédits de recherche, harmonisation de la recherche au niveau de la CE.

- Prêts aidés par l’Etat pour études supérieures de manière à infléchir la forte proportion des diplômés du supérieur venant de milieux les plus favorisés.

- Amélioration de la prise en charge des enfants handicapés à l’école et de manière plus globales des enfants hors-normes (enfants précoces qui représentent 5% des enfants du primaire).

- Affectation des enseignants en fonction des compétences et de l’expérience (cf. débutants en ZEP).

- Semaine de 5 jours en écoles primaires, collèges et lycées.

- Besoins de fonctionnement définis sur base d’un budget prévisionnel en fonction du projet éducatif et retour sur réalisation du projet.

- Réforme des programmes : des têtes bien faites plutôt que bien pleines.

- Développement de programmes type ERASMUS au niveau du lycée.

JUSTICE

- Orientation de la politique de justice au parlement par vote à la majorité des 2/3.

- Plus de directives du garde des Sceaux aux parquets.

- Pas de blocage des instructions et procès sur ordre de la Chancellerie.

- Egalité vraie des citoyens devant la loi.

ECOLOGIE

- Augmentation de l’offre de transports en commun.

- Développement des biocarburants, du tri sélectif, des matériaux biodégradables.

- Aide à la construction de maisons écologiques.

- Implication des populations dans les politiques d’aménagement du territoire.


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