4
Les étangs de Zommange et de Rorbach
Ce projet incorpore à la base les étangs de Zommange et de Rorbach-lès-Dieuze. Ce dernier n’a pus être visité que tardivement, une semaine avant la remise de l’avant projet. Ceci est dû aux conditions climatiques qui empêchaient la vidange de l’étang durant l’hiver (gel, fortes précipitations).
Cette partie s’intéresse donc plus particulièrement à l’étang de Zommange, d’autant plus qu’au final l’étant de Rorbach-lès-Dieuze ne sera pas conservé dans le programme de réhabilitation pour 2010 (faute de budget) et que les travaux qui étaient à envisager étaient les mêmes que ceux de Zommange.
Voyons alors le diagnostic, l’avant projet et le projet de l’étang de Zommange.
4.IDiagnostic
Deux visites ont été effectuées. La première en eau (le 28 mai 2008) et la seconde hors d’eau (le 21 décembre 2009, sous neige). Ces visites nous ont permis de diagnosticr un certain nombre de problèmes sur les ouvrages de l’étang de Zommange.
Les problèmes rencontrés se situent sur la rive ouest de l’étang.
4.I.1La digue
Elle est en mauvais état. Le parement d’environs 400 ml, en moellons, est très dégradé. Les moellons sont désolidarisés et s’effeuillent sur beaucoup de zones. A certains endroits, on constate que le parement s’est effondré et que des arbres ont partiellement détruit le parement.
Parement partiellement détruit par un arbre
Figure 4 21 : Moellons et souche
Moellons désolidarisés et effondrés
Figure 4 22 : Moellons en mauvais état
4.I.2Les pistes
La piste sur la digue présente des orniérages importants et des déformations dus aux passages des véhicules, aux cycles de gel-dégel, et à la poussée des racines des arbres et souches environnants. Au niveau de la surverse, la raquette de retournement a été labourée par un sanglier et est peu praticable par des véhicules non tout-terrains.
La piste de fond (en pied de digue) a été créée il y a environ vingt ans. Elle est envasée. Il y a donc un risque d’enlisement des véhicules l’empruntant. La raquette de retournement (qui sert lors des pêches) est à rénover elle aussi.
La rampe d’accès entre la piste de fond et la piste sur digue doit être revue afin de permettre aux camions de la monter plus aisément lorsqu’ils sont chargés notamment. La pente est parfois ressentie comme forte et la chaussée peu large par les conducteurs de camions.
Les pistes sont utilisées aussi bien par des véhicules légers que par des véhicules lourds.
Piste sur digue ornièrée et déformée
Piste de fond envasée
Rampe étroite et pentue
Figure 4 23 : Piste sur digue, piste de fond et rampe
4.I.3Ouvrages côté moine :
Les deux dernières marches (en moellons) en bas de l’escalier d’accès entre la crête de digue et la piste de fond sont en mauvais état ce qui les rend dangereuses. On peut noter que le reste de l’escalier est en béton.
Dégradations des marches
Figure 4 24 : Marches en moellons dégradées
Les marches de la rive droite du fossé de pêche se déchaussent sous la pression des terres due aux camions chargés à proximité (sur la raquette de retournement) lors des opérations de pêche.
Pierres déchaussées et trop hautes
Figure 4 25 : Marches rive droite du fossé de pêche
Les hauteurs de marches entre le fossé et la raquette de retournement ne facilitent pas le déroulement des opérations de pêche dans de bonnes conditions d’efficacité et de sécurité. Les marches sont actuellement trop hautes.
Des ventres apparaissent à la jonction des ailes et des murs de la hutte. Le même phénomène apparaît sur le mur principal du moine. Ces éléments, principalement maçonnés, ont connu un bétonnage sur leur partie supérieure. De plus, les joints sont en mauvais état.
Ventre à la jonction aile et mur de hutte
Passerelle de fortune entre les murs de hutte
Figure 4 26 : Hutte vue de haut
Il n’existe pas de passerelle entre les deux murs de la hutte. Pendant les opérations de pêche, les opérateurs doivent donc enjamber le fossé entre les deux murs.
Les grilles de protection des vannes (en fonte) sont fortement oxydées et s’effeuillent beaucoup. A court terme, des tiges risquent de se désolidariser de leur cadre.
La canalisation du système de vidange de fond est apparemment en bonne état.
La pelle de la vanne de fond est dans un état passable mais ses organes de guidage et de fonctionnement sont en mauvais état. L’axe principal du système de levage semble s’être cintré. La forte oxydation a soudé le mécanisme de pivot entre la pelle et l’axe principal. Cette oxydation (en lamelle et en cloques) a affaibli les divers éléments en fonte qui constituent cette vanne. Le bâti en béton accueillant le système de manœuvre est très fissuré.
Pelle oxydée
Mécanisme soudé par l’oxydation
Figure 4 27 : Vanne de fond
Bâti béton, fissuré
Axe principal de levage
Figure 4 28 : Bâti de la vanne de fond
La vanne de surface est quasiment hors service. Son état d’oxydation très avancée sur tous ses organes la rend très difficilement utilisable. De plus, son bâti en acier et béton est instable et peut basculer en contrebas du moine sur lequel il est juste posé (le béton s’étant trop fissuré).
Pelle et tringlerie fortement oxydée
Grille fortement oxydée
Figure 4 29 : Vanne de surface
Bâti juste posé et instable
Béton fissuré et désolidarisé
Figure 4 30 : Bâti de la vanne de surface
La canalisation de vidange de surface, en béton, reliant le moine à la pêcherie n’est plus étanche.
4.I.4Ouvrages côté pêcherie
Un renard important est présent au dessus du mur côté digue. L’eau issue de ce renard s’écoule jusqu’à l’escalier d’accès à la fosse de pêche.
Le mur côté digue est en maçonnerie qui est abimée en certains points. On y observe des déchaussements de moellons et une perte d’étanchéité.
Les têtes de murs de la pêcherie ont été rénovées en béton.
Les grilles sont corrodées en de nombreux points, et des barreaux risquent de céder.
La passerelle entre les deux côtés de la pêcherie est peu large et ne comporte aucun élément de sécurité vis à vis des opérateurs.
Escalier inondé
Parement en mauvais état
Zone de renard important
Figure 4 31 : Pêcherie
Passage de l’eau
Figure 4 32 : Renard important
4.I.5Ouvrage de surverse
Il y a un point faible sur le côté de la surverse concernant l’étanchéité de l’ouvrage.
De l’érosion a été constatée autour de l’ouvrage.
Les grilles de la surverse sont fortement oxydées en partie basse et menacent de se désolidariser.
Figure 4 33 : Grilles oxydées
La passerelle est étroite et sans élément de sécurité vis à vis des opérateurs.
Des arbres de tailles importantes sont tombés aux alentours de la surverse sans la toucher ni l’endommager. Le déversoir, en maçonnerie est en mauvais état (descellement de moellons).
Déversoir
Passerelle non sécurisée
Arbre tombé
Figure 4 34 : Ouvrage de surverse
Un renard s’est formé entre le radier supportant les grilles et le fond du déversoir.
Renard
Figure 4 35 : Renard entre radier et déversoir
4.I.6Cabane
La cabane d’une surface inférieure à 20m² est construite principalement en béton. Son état est très mauvais. La dalle sur laquelle elle est construite est brisée en deux parties. La charpente de la toiture est en bois et la toiture elle même est composée d’amiante.
L’emplacement de la cabane est gênant. Ainsi construite, elle obstrue partiellement la piste de la digue.
Alignement gênant, empiétement sur piste
Figure 4 36 : Alignement de la cabane avec la piste
Fissure
Figure 4 37 : Dalle fissuré
Composé amianté
Figure 4 38 : Dessous de toiture amiantée
Dostları ilə paylaş: |