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La coopération de l’UE avec le Cameroun sur le plan de l’environnement



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0.10La coopération de l’UE avec le Cameroun sur le plan de l’environnement


Sur les cinq dernières années, l’appui de l’Union Européenne dans le secteur environnement au Cameroun s’est élevé à plusieurs millions d’euros (sans compter les projets régionaux) dans le cadre de projets sous différentes formes de financement (Stabex, lignes budgétaires) ou d’une approche programme sous forme d’appuis budgétaires et d’appuis institutionnels au Gouvernement. Les financements ont porté sur les thèmes suivants (et principaux projets concernés) :

  • Conservation de la biodiversité et gestion des aires protégées (Conservation du Parc National. de Korup ; Programme ECOFAC, appui au développement de l’écotourisme au Parc National de Bouba Ndjidah),)

  • Aménagement et gestion durable des forêts (Projet Restauration et Conservation des Forêts dans le département du Noum, Projet Réseau de partenariat)

  • Développement local en zone forestière et foresterie communautaire (Mesures d’accompagnement autour de la Réserve du Dja ; Projet de mise en place des Forêts Communautaires en périphérie nord la Réserve de Faune du Dja ;

  • Education environnementale (Projet d’Education Environnementale dans 5 provinces pilotes)

  • Gestion de l’information environnementale (PRGIE)

  • Etablissement d’un système de suivi des éléphants (Projet MIKE)

  • Diffusion de techniques d’élevage de la faune sauvage comme alternative au braconnage (DABAC)

  • Renforcement des capacités et appui institutionnel (Appui à la mise en place de la fonction financière et administrative et assistance technique au MINEF ; renforcement des capacités du SPE)

  • Volets environnementaux des projets routiers (Appui institutionnel au MINEF dans les Provinces du Nord et de l’Adamaoua pour la lutte anti-braconnage, l’installation et le suivi de corridors écologiques, la sensibilisation, dans le cadre de la construction de la route Ngaoundéré-Touboro-Moundou)

  • Recherche en gestion des forêts et ressources naturelles (Tropenbos, APFT, GPAC)

  • Urbanisation (projet PACDDU)

La coopération entre le Cameroun et l’Union Européenne dans le domaine de l’environnement s’est également concrétisée par la création d’une Cellule Environnement et Forêts rattachée à l’Ordonnateur National du FED chargée de l’appui à l’identification, à la planification et à l’élaboration des stratégies, au suivi de la politique sectorielle et au suivi technique, administratif et financier des programmes et projets financés par l’UE. Un inventaire/suivi de certaines conventions internationales a également été réalisé (CDB, changements climatiques, couche d’ozone, déchets transfrontaliers) ainsi qu’un inventaire des directives et réglementation dans le secteur de l’eau et l’analyse de l’applicabilité des normes environnementales européennes (industrie) au Cameroun.


Les perspectives d’appui de l’UE au Cameroun en matière d’environnement sont de poursuivre les actions déjà engagées notamment dans le cadre du programme ECOFAC, dans le domaine des mesures d’accompagnement environnementales aux projets routiers, dans le cadre des composantes « aménagement des forêts », « conservation de la biodiversité », « gestion des ressources forestières et faunique » et « renforcement de la capacité des acteurs » du PSFE, ou en matière d’appui budgétaire au MINEF.
En complément, la révision à mi-parcours des documents de stratégie par pays doit introduire la gouvernance dans le secteur forestier par la mise en œuvre d’un plan d’action communautaire sur l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) pour lutter contre l’exploitation clandestine des forêts et du commerce qui y est associé. La résolution de ce problème est une des priorités que s’est fixée la Commission Européenne dans le cadre du suivi du somment mondial sur le développement durable de 2002.

0.11Les activités des autres agences de financement


Banque Mondiale

La Banque Mondiale a apporté un appui technique et financier dans le domaine de la planification et de la mise en œuvre des actions de conservation et d’utilisation rationnelle de la biodiversité. Elle s’est fortement impliquée dans l’étude d’impact sur l’environnement du pipe line Tchad/Cameroun. C’est également le cas du PSFE initié en 1999 par le Gouvernement camerounais. D’une durée de 10 ans, il couvre l’ensemble du territoire camerounais. Son domaine d’intervention englobe le secteur forestier et l’environnement « vert ». L’objectif visé par le PSFE (cf. Annexe 15) est la mise en place d’un cadre cohérent pour toutes les interventions qui concourent à la réalisation des objectifs de la politique forestière et faunique du pays et le renforcement des institutions nationales pour mettre en œuvre la politique forestière de gestion durable des ressources forestières et fauniques sur le triple plan écologique, économique et social. Il s’agira pour ce programme d’appliquer, sans remodelage majeur, le cadre légal et réglementaire actuel et de mettre en place des réformes institutionnelles, en s’appuyant sur les conclusions de la revue institutionnelle du MINEF, afin de résorber l’écart qui existe actuellement entre un cadre réglementaire déjà bien doté, et la réalité de terrain. Le programme a par ailleurs été élaboré en se référant à des initiatives récentes, DSRP, PPTE, et établira également des liens intersectoriels avec la pauvreté, le programme de gouvernance et de décentralisation. Il se construira en utilisant les acquis et l’expérience du PNGE, du PAFN et du PAU.


Nations Unies

Le PNUD apporte une assistance technique et financière à la planification environnementale, au renforcement des capacités institutionnelles, à la promotion et au développement des systèmes d’information environnementale. Il a appuyé le Projet de Gestion de la Biodiversité (GEF, le Programme Régional de Gestion de l’Information Environnementale (PRGIE). Il apporte son assistance au SPE pour la mise en œuvre du PNGE. Pour l’exercice 2003 – 2007, il vient de lancer un programme de US$ 3.500.000 « d’appui à la protection et à la régénération de l’environnement et des ressources naturelles pour promouvoir le développement durable ».

De son côté, la FAO a appuyé les MINEF et MINAGRI avec divers projets comme le Projet d’Appui au développement de l’Agroforesterie et de la Foresterie Rurale dans l’Ouest-Cameroun, et différentes actions dans les domaines agricoles (pesticides), de la foresterie communautaire, et de l’aménagement urbain.

Par ailleurs, le conseil d’administration PNUD/FNUAP vient d’approuver l’ébauche d’un programme d’environ US$ 7.000.000 portant, entre autres, sur la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles ainsi que sur la promotion des investissements étrangers au Cameroun. Pour sa part, ONU-Habitat, accompagne le programme « Alliance des villes » basé auprès du MINVIL tandis que l’ONUDI a pris en charge un programme d’adaptation des technologies des entités industrielles camerounaises manipulatrices des substances réactives à la couche d’ozone (réfrigérants et mousses). Enfin, une initiative du PNUE encourage l’introduction progressive de l’essence sans plomb, à partir de 2005.


Canada

L’Agence Canadienne pour le Développement International (ACDI) a appuyé les mesures de planification et de gestion durable des ressources forestières à travers l’appui technique et le financement de projets de renforcement des capacités : Projet d’Appui à la Protection de l’Environnement au Cameroun (APEC), le Projet de Gestion Durable des Forêts Camerounaises (suivi des aménagements forestiers, appui à la foresterie communautaire), la Formulation du Cadre Indicatif d’Utilisation des Terres en Zone Forestière Méridionale (Projet Lokoundjé-Nyong), appui à la COMIFAC, etc. Le Réseau Environnemental Canadien effectue systématiquement la mesure de la qualité environnementale des projets financés par la Coopération Canadienne.


Allemagne

La coopération allemande s’est fortement impliquée dans le suivi de la table ronde sur la mobilisation des bailleurs de fonds dans le cadre de la mise en œuvre du PNGE, notamment par le SPE (Cellule PA-PNGE). Elle assiste le MINEF dans la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de la politique environnementale et contribue au renforcement des capacités des acteurs de la société civile. Elle a apporté un appui à la réalisation du Programme de Gestion de la Biodiversité (GEF) avec le Projet de Gestion des Forêts Naturelles au Sud-Est (PROFORNAT), le Projet « Conseiller GTZ auprès du MINEF », le Projet Korup, etc. D’autres appuis ont porté sur la mise en place du CIDE du SPE (malheureusement toujours bloqué), sur le Plan d’Action Environnemental Urbain de Douala, sur le secteur de la jeunesse/environnement.


La « gestion durable des ressources naturelles » continuera à être le secteur prioritaire de la coopération bilatérale allemande avec un projet du même nom. L’objectif du programme est d’amener les acteurs du secteur forestier et environnemental du Cameroun à fournir des contributions à cette gestion durable sur la base de conditions d’ensemble adaptées et d’une gestion des connaissances appropriées. Le programme prévoit quatre volets thématiques qui seront traités avec une intensité plus ou moins grande sur les différents sites d’intervention. Les volets « conseil politique et réforme du secteur », « préservation socialement acceptable de la diversité biologique » et « création de valeur ajoutée à partir des ressources naturelles » comme l’écotourisme. Le volet « observation des effets de la gestion de la forêt tropicale » en accompagnement au PSFE évaluera les effets au niveau des ressources naturelles, des groupes cibles, et des. L’assistance politique au Cabinet du MINEF en élargira le conseil aux secteurs de l’environnement autres que la forêt et appuiera le gouvernement pour sa participation active aux principales Conventions Internationales.
Pays-Bas

La coopération néerlandaise a soutenu divers projets d’écodéveloppement, de recherche et de formation en gestion de l’environnement : Conservation et Gestion de la Biodiversité de Campo Ma’an, Soutien au Développement Durable de Lomié, Développement Intégré de Yokadouma-Mbang (PDRI), Projet Waza-Logone, Projet Aménagement et Gestion des Terroirs Villageois (PAGTV), etc.


Belgique

La coopération belge est active au Cameroun, à travers ses actions financées par le FDBC (Fonds de Développement Belgique-Cameroun) mis en place en 1995 accompagnées par la CTB (Coopération Technique Belge) pour 3 ans renouvelables. La prochaine échéance du Fonds est fixée à la fin de 2005. L’institution nationale chargée de l’exécution MINEPAT/DCET. La CTB, oriente ses actions dans le sens de l’amélioration durable des conditions de vie des populations par la réduction des maladies d’origine hydrique. Le CTB intervient, en général, suivant une procédure stricte d’adjudication et de conformité aux cahiers de charge de la SNEC, en matière d’alimentation en eau potable. Les contrats d’entreprise sont signés par un membre du Gouvernement et les contrôles techniques exercés par des bureaux spécialisés.

Ainsi, en 2003, des prestations ont porté sur une collaboration avec le MINVIL pour les travaux d’aménagement et la construction d’infrastructures d’assainissement de certains quartiers sensibles de la ville de Maroua. D’autres réalisations et projets sont en cours avec divers partenaires : à Soa, 161 bornes fontaines ont été installées en collaboration avec le MINMEE ; à Batcham, un projet similaire est préparé. Dans la Sanaga Maritime, le projet soumis aux spécifications techniques de la SNEC est suspendu en attendant un financement complémentaire. Pour la ville de Maroua le FDCB finance la préparation d’un schéma directeur d’aménagement urbain. Enfin, une étude pour l’optimisation du fonctionnement de l’Hôpital Générale de Yaoundé a été, récemment, approuvée par un comité où siégeait le MINSANTE
Royaume-Uni

Les interventions de la coopération britannique dans le domaine de l’environnement au Cameroun sont limités aujourd’hui uniquement au secteur de la forêt, d’autres acteurs intervenant dans les autres secteurs. Considérant l’implication des communautés comme fondamentale en matière de gestion de l’environnement, le DFID a fortement soutenu, de 1995 à 1999, le développement de la foresterie communautaire (CFDP) par la mise en place d’un cadre institutionnel et la production, en 1998, d’un Manuel de Procédures destiné à être mis à jour progressivement. En 2002, ce projet a été clôturé, ce qui s’est traduit par une chute des attributions de FC. Dès lors, la question est de savoir s’il existe une réelle volonté politique du Gouvernement de s’engager fortement dans ce processus ou si ce ralentissement des attributions est du à un problème d’appropriation et/ou de moyens. Cet engagement politique devrait notamment se concrétiser par le financement sur fonds nationaux de l’observateur indépendant, alors que celui-ci ne l’est, pour l’instant, que grâce à l’appui extérieur. Le Royaume-Uni attend donc des réponses à ces questions avant de prendre des décisions quant à ses engagements futurs.


France

L’aide française au Cameroun dans le domaine de l’environnement concerne l’environnement vert et l’environnement urbain. Dans le domaine de l’environnement vert, de la forêt, l’approche française est très clairement orientée vers l’exploitation durable plutôt que vers les options conservatrices. Dans le domaine des forêts, la France a, entre autres, apporté un appui institutionnel au MINEF en matière d’élaboration et de suivi des politiques forestières et environnementales, mis en œuvre le projet FAC Forêt et Terroirs qui a pris la suite du Projet Aménagement Pilote Intégré de Dimako, assuré la mise en œuvre du Projet FAC Développement Local et Valorisation de la Biodiversité dans le Nord et assisté l’Ecole de Faune de Garoua, appuyé des activités scientifiques autour de l’Herbier National, et apporté un appui au CRESA Bois. Dans le domaine rural, les interventions de la France ont porté (et portent) sur la recherche de solutions visant à résoudre les conflits sur l’utilisation de l’espace, sur l’organisation de la concertation entre les acteurs notamment en matière de gestion sécurisée des espaces pastoraux et sur le développement des pratiques de restauration des sols, y compris l’agroforesterie. L’AFD a financé les plans d’aménagement forestiers de certains exploitants français. Dans le domaine de l’environnement gris et urbain, et bien que les problèmes soient importants et croissants, les interventions de la France se sont, pour l’instant, limitées à la fourniture d’un conseiller technique auprès des Communautés Urbaines de Yaoundé et de Douala. Pour l’avenir, la France attend l’évaluation du PSFE et les signes d’engagement du Gouvernement camerounais pour définir si, comment, et sur quoi elle s’engagera en collaboration avec ses autres partenaires. Elle envisage d’appuyer, en collaboration avec l’Allemagne, d’appuyer le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC. Des appuis pourraient être également apportés pour le suivi et la mise en œuvre d’un certain nombre de Conventions Internationales, peut-être dans le cadre d’une intervention sous-régionale.



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