ON DIT QUE LES ENTREPRISES NE FONT PLUS
PROGRESSER LEURS COLLABORATEURS…
« Chez nous, c’est différent »
CHARGÉS DU DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL
H/F
Leader sur notre marché, nous commercialisons des marques reconnues
mondialement.
Nous recrutons des jeunes diplômés niveau Bac+4/5, à fort tempérament commercial
et dotés d’un véritable leadership.
Vos missions : Conseiller notre réseau de distribution, tisser avec lui une
relation de confiance afin de développer notre part de marché. Piloter les actions
de merchandising et de promotion des nouveaux produits.
Nos engagements : Vous évoluez au sein d’une entreprise dont la moyenne
d’âge est jeune (33 ans), qui place au cœur de son projet le respect des clients,
salariés et fournisseurs. Notre culture, orientée « résultat », nous amène à tout
mettre en œuvre afin de vous placer en situation de réussite. Ainsi, non
seulement vous disposez de moyens structurés (outils performants d’aide à la
décision, véhicule de fonction, secteurs de faible étendue géographique) mais
vous évoluez aussi dans un environnement favorisant votre développement
(management de proximité, cursus de formation complet…). Enfin la promotion
interne, pilier de notre politique RH, donnera aux meilleurs une réponse à leurs
souhaits d’évolution (94 % de l’encadrement issus du terrain).
Nous sommes une entreprise qui vous
ressemble et partage avec vous des
valeurs de confiance, de challenge,
d’écoute, d’engagement, d’intégrité et
d’évolution.
Pour en savoir plus et nous rejoindre :
www.pmicareers.com
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SECTEuR
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S E R v I C E S P u B L I C S
Les domaines d’activité des services publics se divisent en deux
catégories. D’un côté, ils relèvent de fonctions dîtes régalien-
nes (liées à la souveraineté de l’État), comme la défense natio-
nale, l’enseignement et la justice, et de l’autre, des activités
administrées et marchandes dont le secteur public a en partie
la charge, comme les infrastructures, les routes, les ports ou
les voies ferrées, notamment.
Au sein des fonctions régalien-
nes, la défense nationale se
révèle être l’un des premiers
recruteurs de France pour des
postes militaires contractuels,
mais aussi civils recrutés sur
concours. Un bac +2 peut
ainsi, suite à une prépa,
intégrer la fonction d’offi-
cier après trois années de
formation militaire. Pour
un bac +4/5, ce temps de
formation sera compté
en mois et adapté.
Environ 25000 candi-
dats, dont 2000 futurs
fonctionnaires, sont
actuellement atten-
dus à des postes à responsabilité au sein du ministère sans
passer aucunement par une formation militaire. Les bac +2
issus d’études juridiques, économiques ou autres accèderont
à des métiers d’attachés d’administration (rédacteurs), quand
les BTS informatique ou chimie intégreront plutôt des spécia-
lités techniques (techniciens supérieurs ou ingénieurs d’étu-
des et de fabrication) pour des salaires à l’embauche oscillant
autour de 2000 € net par mois.
Au sein des secteurs administré et marchand, 8000 recrute-
ments sont prévus pour le seul groupe SNCF, dont 4500 à
la maison mère (l’établissement public). Les recrutements
se font plutôt sur des formations techniques avec de gros
besoins en ingénieurs, particulièrement dans le domaine du
génie civil. Côté cadres, la demande est croissante et concerne
les plus expérimentés, voire confirmés (deux tiers des recru-
tements cadres).
Autre service public et marchand (avec 70% de ses activités en
pleine concurrence), le groupe La Poste recrute 5000 nouveaux
collaborateurs en 2009, dont 1500 cadres, directement en
CDI ou en alternance et sur différents niveaux (depuis le CAP
jusqu’au master). Les bac +2/3 peuvent débuter avec un brut
annuel de 22000 €. Les bac +5 évolueront, eux, entre 27000
et 31000 €. Areva, pour sa part, recrutera 500 à 600 ingénieurs
pour des emplois de bureau, d’étude et de production.
Yves Le Corre
Les services publics s’avèrent un vaste secteur
aux multiples ramifications. Ils regroupent des emplois
dotés d’une dimension sociale à ne pas négliger.
Le goût
des autres
Il faut véritablement avoir
le goût des autres
ALI HSINo, 30 ans, directeur
d’un établissement de La Poste
dans le xII
e
arrondissement de Paris.
Ali Hsino est devenu chef
d’établissement sans passer
par la promotion interne,
une originalité à La Poste.
Gérant une quinzaine de
collaborateurs, son salaire
annuel brut oscille entre
27 000 et 31 000 e. Il obtient
ce poste avec son bac +5,
après être passé par l’école
supérieure de commerce de
Dijon et avoir participé à la
création d’une entreprise : une
salle de jeux en réseau dont
il fut gérant deux ans. «Mon
expérience professionnelle
a été un plus important pour
arriver mûr sur une fonction de
ce type.» La part de service
public de sa fonction, il la
conçoit paradoxalement dans
son activité marchande :
«Pour 50 % de notre activité,
nous gérons une population
que l’on pourrait désigner
comme “ fragile ”. C’est une
vraie mission d’accessibilité
bancaire que nous assurons
au quotidien pour des clients
en difficulté que d’autres
banques ne traiteraient pas
avec autant d’attention. Dans
ce métier, il y a une dimension
sociale qu’il ne faut pas
négliger, il faut véritablement
avoir le goût des autres.»
J’ai le sentiment d’avoir
une utilité sociale
FRANçoISE LoMBARD, 27 ans, adjointe
au chef du bureau de la préparation
du budget au ministère de la Défense.
Après un passage par
Sciences-Po Paris et une
spécialité en relations
internationales, Françoise
Lombard passe par une
prépa ENA avant d’obtenir
le concours. Elle n’a pas
à proprement parler de
«déclencheur service public
immédiat». Au fil de rencontres
à l’ENA, «avec ceux que je
considère comme des mentors
et de grands serviteurs de
l’État», elle apprend ce
qu’est une politique publique
et se prend de la volonté
«d’en savoir plus». À la fin
de ses études, elle choisit le
ministère de la Défense, qui
la sélectionne sur classement
et présentation pour un poste
dans la finance à 3 700 €
net mensuel, sans passer
par une formation militaire.
«Le ministère offrait des
perspectives professionnelles
de diversité qui annonçaient
un monde riche. Je savais
également à ce stade que je
voulais toucher aux fonctions
régaliennes. Les services
publics portent des valeurs.
J’ai ainsi le sentiment d’avoir
une utilité sociale ce qui est
gratifiant, tout en offrant
l’assurance d’une mobilité
interne ou externe très
attractive.»