quizz
Entre 0 et 8 points… Profil Bree van de Kamp :
«Tout est sous contrôle»
La PNL (programmation neurolinguistique) n’a plus de secret pour
vous et vous maîtrisez les codes du langage non-verbal sur le bout
des doigts. Super entraîné(e), vous savez exactement quelle image
vous renvoyez à votre interlocuteur et avez appris à maîtriser votre
stress. Techniques de respiration ventrale, tenue irréprochable à l’en-
tretien, vous êtes la «Bree Van de Kamp» sur votre lieu de travail ! Car
vous mettez la même ténacité à votre poste, toujours à l’heure et très
organisé(e) dans vos dossiers, ce qui fait de vous un collaborateur de
qualité. Mais attention, la perfection n’existe pas et une telle maîtrise
peut paraître suspecte. S’il est normal que vous vous montriez sous
votre meilleur jour, n’oubliez pas, le naturel revient toujours au galop !
Entre 8 et 16 points… Profil Lynette Scavo :
«Prenez du recul !»
Vous savez très bien qu’un de vos gestes peut contredire votre expli-
cation lors d’un entretien, vous connaissez le b.a.ba des attitudes à
proscrire. Mais vous estimez qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat,
puisque tout dépend du contexte et que la plupart de vos gestes sont
inconscients. De toute façon, ce poste n’est pas à votre hauteur ?
D’une grande confiance en vous, vous êtes un fonceur et comptez
sur vos capacités d’adaptation et quelques règles de savoir-vivre pour
vous en sortir. Si vous relisiez les réponses du test pour toutefois éviter
les principaux pièges ? Avec un peu de pratique, vous apprendrez à
analyser un peu plus votre comportement et à comprendre celui des
autres.
Plus de 16 points… Profil Susan Mayer :
«Maîtrisez-vous !»
Vous comptez sur votre naturel pour séduire votre employeur comme
vos collègues. Le hic est que vous ne jouez pas sur le même terrain
qu’avec vos amis ! Résultat : tous vos gestes vous trahissent et vous
accumulez les gaffes tel un Pierre Richard ou une Susan Mayer. Très
sensible, si l’entretien vous stresse, vous mordillez et triturez tout ce
qui vous tombe sous la main et vous voici agité(e) de tremblements…
qui se ressentent jusque dans votre voix ! Si à l’inverse, vous êtes
dans un bon jour, vous prenez vos aises, vous affalez tranquillement et
repartez en claquant la bise à votre ex-futur patron… Maîtrisez-vous !
Si la sensibilité n’a jamais été un défaut, elle peut jouer de mauvais
tours dans l’univers professionnel et sera loin de rassurer l’employeur
quant à votre comportement en poste.
RÉSuLTATS
66
quizz
• • •
Avez-vous la «job attitude» ?
1.
Asseyez-vous tranquillement, sans précipitation ni nonchalance, et
si l’attente se prolonge, ne vous laissez pas aller, même si le fauteuil
est molletonné (A) ! Prenez sur vous plutôt que de relancer l’assistante
(B) et sortez votre carnet de notes, voici la bonne attitude (C) !
2.
Excepté certains secteurs où l’originalité vestimentaire ou la décon-
traction (A) pourra se révéler un atout (mode, graphisme, milieu artis-
tique…), préférez la sobriété (C). Ce n’est pas le moment de tester
des vêtements neufs, chics, insupportables à porter (B). Restez vous-
même, tout en vous adaptant aux codes de l’entreprise. Privilégiez de
manière générale le costume-cravate ou le tailleur, en évitant les jupes
trop courtes, les couleurs criardes et le maquillage chargé.
3.
La poignée de main ne doit être ni trop molle, ni trop forte, mais
ferme. Fixez les yeux de votre interlocuteur en lui serrant la main, c’est
lui montrer votre envie de vous engager dans l’entretien sans crainte ni
peur (A). Si vous êtes timide, forcez-vous un petit peu. Une main molle
peut signifier une fuite, un signe de peu de confiance (B). Toutefois,
ne vous élancez pas vers le recruteur, attendez qu’il vous adresse la
parole pour le saluer (C).
4.
La meilleure attitude pour une écoute active et un bon échange
est d’avoir le buste légèrement penché en avant, les mains et bras
ouverts vers votre interlocuteur (C). Si vous pouvez changer de posi-
tion, évitez de gesticuler, ce qui démontre que vous n’êtes pas à l’aise
et évitez la confrontation… Avez-vous déjà envie de partir (A) ? Si vous
inclinez votre tête et buste, rentrez vos épaules, croisez vos jambes
(B) : vous pliez devant l’adversaire, acquiescez à ses paroles, subissez
l’entretien. Le recruteur a besoin d’un collaborateur, pas d’un esclave.
Montrez-vous droit et fier. Attention, pas trop non plus (D) ! La posture
très raide est distinctive des gens très fermés, très (trop) sûrs de leur
pouvoir.
5.
En croisant les bras, vous protégez votre corps contre l’attaque
(A). Cette position de défense indique que vous n’êtes pas disposé(e)
à prendre des initiatives. Mauvais signe ! Se gratter la tête ou une
autre partie du visage est un signe d’un petit manque de confiance,
d’une hésitation (B). Reprendre contact avec son corps, c’est chercher
à se rassurer. C’est révélateur de stress, mais non rédhibitoire pour
le recruteur qui est aussi un être humain ! En revanche, si vous com-
mencez à vous en prendre à votre stylo ou vos lunettes, cela risque de
l’agacer (C). Tenez vos mains en place, à plat sur l’accoudoir, sur vos
genoux ou l’une sur l’autre. Prenez des notes le temps de vous calmer
(D) et respirez à fond, le stress va passer !
6.
Pourquoi fuir le regard de votre interlocuteur (A) ? Vous fait-il
peur ? Vous ennuie-t-il ? Vous refusez le contact direct, ce qui est
mauvais signe. Si fixer un regard vous met mal à l’aise, fixez plu-
tôt une autre partie du visage (nez, joue, front…) donnant l’im-
pression que vous le regardez (D). Vous avez décidé de chercher
la réponse dans vos nouvelles chaussures ? Cela montre un man-
que de spontanéité et d’assurance (C). Si à l’inverse vous regardez
par-dessus, vous donnez le sentiment de juger votre interlocuteur (B).
Or, c’est à lui de vous juger, n’inversez pas les rôles ! Regardez le
recruteur lorsqu’il vous parle et détournez ponctuellement les yeux
pour imprimer un rythme lorsque vous réfléchissez.
7.
Les paumes cachées traduisent la menace et une certaine colère
(B). Cependant, c’est également le signe d’une grande énergie. Les
paumes tournées vers le haut sont le signe de partage et de bien-
veillance. Vous êtes ouvert au dialogue, voici la bonne attitude (A). En
revanche, les paumes en avant, les bras le long du corps indiquent que
les mains sont vides et marquent l’incapacité et l’impuissance face à
un événement (C).
8.
Vous pensiez pouvoir faire passer votre stress sur vos pieds ?
Méfiez-vous, vos mouvements de jambes, même cachés, restent per-
ceptibles. Le balancement saccadé même si vous êtes musicien aga-
cera le recruteur (C). Et croiser ses chevilles, quelle que soit votre posi-
tion, est considéré comme un aveu d’inefficacité (A). Gardez vos pieds
calmement posés sur le sol et retenez toute envie de gigoter (B).
9.
Le recruteur préfèrera toujours s’adresser à un candidat souriant,
démontrant par son attitude qu’il est ravi de le rencontrer (D). Mais,
évitez les sourires crispés et mimiques. Aussi passionnant que soit
votre recruteur, la bouche bée vous donne l’air stupide, alors que le
recruteur attend de vous répartie et dynamisme (B). Paniqué(e), vous
vous mordillez les lèvres ? Signe d’anxiété, respirez à fond (C) ! Si
vous mettez vos doigts en travers de votre bouche, vous préparez une
parade à une objection à venir (A). La réponse ne sera donc pas spon-
tanée. Ne masquez pas votre visage et laissez apparaître votre envie
de discuter sereinement.
10.
Tonalité, intensité et débit reflètent votre calme et votre confiance
en vous (C). Attention au ton monocorde, qui devient vite lassant pour
l’interlocuteur, même si vous lui trouvez ainsi un sentiment sécurisant
et apaisant (A). Modulez naturellement votre voix et surveillez votre
débit, qui révèle votre nervosité (B) et votre anxiété. Réglez aussi le
volume de vos propos : ni trop fort, ni trop bas.
11.
D’une nature très sensible, le geste de tripoter ses cheveux est
caractéristique, comme la moue qui vous donne l’impression de vous
protéger (A). Anxieux, vous pouvez mordiller le crayon comme vos
ongles, essayez des techniques de respiration pour vous relaxer (B) !
Comme Pinocchio, votre nez vous a trahi : vous êtes en train de mentir
(C) ! Même si vous n’avez pas la réponse adéquate, mieux vaut jouer
la carte de la sincérité. Le ridicule ne tue pas (D) ! Êtes-vous certain
de n’avoir aucun tic ?
12.
Vous n’avez pas pu faire éclater votre stress intérieur et plutôt que
de vous en prendre à votre stylo, avez trituré la carte de visite, alors
que le recruteur s’attendait à ce que vous l’honoriez (A). Tout juste si
vous ne l’avez pas mangée (B)… Voici qui correspond à une tentative
très nette d’ «anthropophagie» à l’égard du recruteur. À proscrire,
rangez-la simplement dans votre porte-documents (C) !
ConSEILS
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DECRYPTEz voTRE JoB-ATTITuDE