Objectifs
- Futurs dispositifs CMOS, technologies alternatives, micro systèmes ;
- Renforcement de la base logicielle de conception des puces afin d'offrir des solutions complètes pour des systèmes électroniques ;
- L'irrigation des industries traditionnelles en développant des systèmes miniaturisés dans l'énergie, la santé, la connectivité et les produits grand public.
Financements
Dix projets ont été proposés. "Les budgets des projets vont de 15 à 200 millions d'euros. Ce sont de gros projets". Le financement total annuel des dix projets est de l'ordre de 200 millions (La Tribune, 03/05/06) mais la répartition Etat/entreprises/collectivités reste mal connue..
SYSTEM@TIC Paris-région ** Ile-de-France.
Porteur du projet : Thalès.
Acteurs :
- Entreprises Thalès, Alcatel, Bull, Dassault Av., EADS, EDF, France-Télécom, Motorola, Renault, Sagem..
- Recherche publique : CEA, INRIA, CNRS, Digitéo, Ecole Polytechnique, Centrale, Supelec, ENS Cachan.
Historique
- Ce pôle représente des débouchés potentiels sur le plan mondial qui sont évalués à 300 milliards d'euros par an : téléphone portable, sureté des transactions bancaires, sécurité des transports, défense. Plus généralement, l'organisation de la société actuellement (commerce, santé, énergie, transports, environnement, etc.) repose sur un ensemble de systèmes complexes de pilotage, de régulation et de contrôle.
- La création du pôle a été facilitée par des initiatives antérieures. Pour faire face à l'affaiblissement du potentiel recherche de firmes dénationalisées, avait été créée "Opticsvalley", financée par la région, le département et, pour 20 %, par Alcatel et Thales, avec les télécommunications par fibre optique pour thème. Thalès avait construit de nouveaux laboratoires en partenariat avec Polytechnique. Renault, Thalès et Alcatel avaient établi des alliances industrielle bien avant le pôle.
Financement
Pour 2006/2007, il est évalué à 200 millions par ans : 140 pour les entreprises (avec ou sans crédit d'impôt ?), 40 pour les collectivités locales, 20 pour l'Etat (Les Echos, 6/10/05). Cent millions sont en réserve pour financer d'autres projets après 2008. A ce jour (1/04/06), 75 M€ sont déjà utilisables (dont 26 de l'ANR et des collectivités locales). Cela pose le problème de la direction du pôle : un comité de surveillance de 40 membres où tout le monde est représenté et un comité exécutif dont la composition ne fait pas l'unanimité. Pour la direction du pôle, un problème majeur est que les projets actuels sont portés par les grands industriels, amis que l'effort à faire maintenant est de mieux associer les PME.
Quatre secteurs, onze projets
Télécommunications
- Cassiopee : Mise en place d'un réseau optique à très haut débit (8 M€).
- Carriocas : Réseau de fibres optiques à ultra-haut débit avec accès à très haut débit répondant aux besoins industriels de simulation numérique interactive sur des super-calculateurs distants (38,5 M€).
- Usages services et radios intégrés : Concevoir et intégrer des solutions (applications, terminaux réseaux) pour les utilisateurs de systèmes complexes de communication (75 M€).
- Urbanisme et radio télécommunications : Gestion du spectre radioélectrique face à la multiplication des services de télécommunication (21,5 M€).
Sécurité-défense
- Sécurité des infra structures critiques : problématiques de sécurité grâce au développement de capteurs de réseaux de capteurs, de moyens techniques assurant l'interopérabilité (25,5 M€).
- Plate-formes maîtrisant l'ensemble des aspects techniques, juridiques et sociaux des e-activités (25,5 M€).
Automobile et transport
- Electronique automobile :: Renault, Delphi, Valéo, Siemens, CEA, CNRS, Mines de Paris (68 M€).
Outils numériques
- Usine numérique : transformation de l'usine traditionnelle grâce à une représentation des systèmes de production en réalité virtuelle : optimiser les moyens, outil de pilotage de décision (50 M€).
- Usine logicielle : logiciels embarqués : voiture, téléphone, avion (32 M€).
- IOLS : outils d'intégration et 'exploitation pour les très grands calculs (45 M€).
- Fame2 : simulation et archivages de données complexes, élaboration d'un simulateur (37 M€).
LYONBIOPOLE ** Rhône-Alpes.
Porteur du projet : Grand Lyon [en fait : Christophe Mérieux].
Acteurs - 450 entreprises dont BioMérieux, Merial, Sanofi-Pasteur,.BD France, Transgene, etc.
- IFR Biosciences, UJF, CEA, CNRS, INSERM, Cancéropôle R-A, R-A Génopôle et grands équipements (P4, ILL, ESRF, etc.).
Conseil d'administration : Sanofi-Pasteur, BioMérieux, Merial, BD France, deux PME, Fondation Mérieux, CEA, CNRS, INSERM.
Historique
- Depuis dix ans les collectivités publiques ont encouragé un pôle de bio-technologie à Lyon. C'est notamment lié à l'implantation de Mérieux qui est à l'origine de Sanofi-Pasteur (ex-Institut Mérieux) positionné mondialement sur les vaccins humains, de Mérial (ex-Rhône-Mérieux) dans la même situation pour les vaccins animaux et BioMérieux acteur international du diagnostic biologique. Pour permettre l'éclosion de PME-technologiques, deux incubateurs ont été créés avec le lancement d'un bio-parc, le redéploiement de Lyonbioadvisor, réseau de services aux entreprises.
La région dispose d'une cancroïde, d'une génopôle, de Centre de référence de la grippe à Lyon (OMS) mais aussi d'équipement lourds : P4 (manipulation de souches ultra-pathogènes), ILL, ESRF (synchrotron), etc.
Avant la création du pôle la région était au premier plan pour les vaccins et le diagnostic avec un bon équipement en micro- et nano-technologies et en biologie structurale.
Objectifs
- Il est de faire un centre mondial contre les maladies infectieuses, première cause de mortalité dans le monde. Tous les six mois est découvert un nouveau virus chez l'homme, souvent d'origine animale.
-Il est de maintenir la position mondiale en matière de vaccin et de diagnostic.
- Le programme diagnostic, moléculaire et cellulaire a pour but de mettre sur le marché de nouveaux tests de diagnostic, des automates d'analyse multi-paramétriques, et des techniques de diagnostic, pronostic, de dépistage et de suivi. Le programme Vaccins et Bio-médicaments vise à créer de nouveau vaccins pour préventions des grandes pandémies et de nouvelles approches thérapeutiques immunologiques pour spécialiser les traitements des maladies infectieuses et cancers induits.
Synergies
Il y a bien sûr complémentarité entre vaccins animaux et humains sur Lyon. Mais Grenoble apporte beaucoup dans le domaine des micro-et nanotechnologies et dans le séquençage du génome. "La miniaturisation rend possible les tests au lit des patients, sur les lieux de secours en donnant des résultats très rapides". BioMérieux vient de créer un laboratoire commun avec le CEA au cour du Polygone de Grenoble sur le diagnostic moléculaire. Il y a de nombreuses potentialités d'interaction avec Minalogic.
Financement
Une vingtaine de projets ont été déposés pour un investissement de 370 M sur six ans, privé et public réunis, trois sont déjà validés. A terme estime C. Mérieux il faudrait injecter 500 M€ par an, dont 50 à 100 venant de l'Etat. Chiffre réaliste quand on sait que Bush a fait voter un milliard de dollars pour aider à la conception de vaccins par l'industrie américaine. Au fait où est passée l'Europe ?
Trois projets validés
- Grippe : raccourcir le délai entre le moment où la souche est détectée et la production de vaccin (6 M€).
- Biothérapie : vaccin thérapeutique contre l'hépatite C de deuxième génération; développement de produits alternatifs (6,3 M€ dont 2,6 de l'Etat).
- Pravic : protéines recombinées à visées immunologiques et anticancéreuses. Médicaments permettant de traiter certains cancers réputés rares comme certains lymphomes ou leucémies.
Solutions communicantes sécurisées ** PACA
Porteur du projet : STMicroelectronics
Acteurs.
- entreprises : STMicroelectronics, Philips, Gemplus, Hewlett-Packard, IBM, Atmel, France-Télécom, etc
- secteur public : 6 universités, 13 Ecoles d'ingénieurs, CNRS, INRIA, etc.
Les entreprises sont principalement localisées soit à Sophia-Antipolis (Nice) soit dans le triangle Marseille-Rousset-Gèmenos.
Objectifs
- Le positionnement est déjà ancien sur les puces électroniques et la téléphonie. Pour l'ensemble de la filière électronique régionale avait été créé en 2002, le Centre intégré de microélectronique, disposant de 100 M€ sur trois ans cofinancés par la région et les entreprises.
- Le pôle sera commun à Marseille et à Nice (Sophia-Antipolis), le président étant de l'un ou l'autre pôle suivant les années. Le pôle veut se positionner comme un ensemble d'envergure mondiale, d'être le fer de lance de l'emploi en PACA [?] et de faire passer ses effectifs directe de 41 000 à 63 000 en dix ans.
- Suivant le DG de STMicroelectronics, le pôle travaille sur "tout ce qui permet à des objets ou à des personnes de communiquer, sans qu'il y ait intrusion d'individus ou de systèmes qu'on ne voudrait pas voir interférer". C'est, paraît-il, l'un des secteurs les plus dynamique des nouvelles technologies avec une croissance de 10 % par an.
- Le pôle a une centaine de projets qui couvrent de champs très larges, classés en 4 secteurs.: la santé, le tourisme mobile, les téléphones mobiles et la sécurité, la gestion des risques. Vingt projets étaient déjà financés en Mai 2006 représentant 183 M€ dont 30 % d'aides publiques.
Aéronautique, Espace, Systèmes Embarqués ** Aquitaine et Midi-Pyrénées
Porteur du projet : Aérospace Vallée
Acteurs : EADS, Thalès, Safran
Complémentarité de deux régions
Midi-Pyrénées sont les 2° et 3 ° régions françaises pour l'aéronautique civile après l'Ile-de-France.Ces deux régions se sont longtemps tourné le dos. En fait les deux régions sont complémentaires. L'Aquitaine est orientée vers les avions civils (Airbus, l'Aquitaine vers les avions militaires (Dassault) et les moteurs (turboméca) ; Le spatial est très représenté à Toulouse (CNES, Alcatel, etc.), mais l'Aquitaine est terre des lanceurs (Snecma, EADSST). Les deux régions sont compétentes pour les systèmes embarqués sur satellites, mais aussi sur automobile ou train. Toulouse se revendique de l'Onéra et du CNRT aéronautique, Bordeaux du CNRT en matériaux qui a de plus un potentiel en traitement de l'image et en informatique. Le potentiel Universités et organismes est fort de part et d'autres.
Objectifs
- Ils sont d'abord dominés par la difficile compétition internationale en aéronautique pour des avions plus légers grâce aux composites, plus économes d'énergie (voir structuration). Il est aussi de relancer le marché atone des satellites avec trois domaines d'action : gestion des catastrophes naturelles et agriculture, navigation et télécommunications en rapport avec Galiléo, nouveaux véhicules d'exploration planétaire. Enfin, le secteur des systèmes embarqués recherchera des retombées sur les automobiles et les trains.
- Au total, neuf domaines définis, 41 premiers projets représentant 500 M€ d'investissement, 12 opérations structurantes et la volonté de créer 40 000 emplois en vingt ans dans les nouvelles technologies. Le pôle établit des contacts avec d'autres pôles (system@tic en IdF et EMC2 en Pays de Loire).
Structuration
Neufs domaines ont été définis, notamment :
-Aéronautique, matériaux et structures : matériaux composites à haute performance.
- Energie, propulsion, motorisation, environnement : moteurs plus performants, moins polluants, moins bruyants ; intégration à la combustion de biocarburants.
- Sécurité, sûreté du transport aérien :interface homme-machine.
- Systèmes embarqués pour applications aéronautique spatiale et terrestre. Par exemple : convertisseurs électronique de puissance, batteries allégées, etc
Douze opérations structurantes ont été prévues pour muscler la sous-traitance, notamment l'Aérospace Campus de Toulouse, un parc industriel en Pyrénées-Atlantiques, autour de Turboméca, un centre de démantèlement d'avions à Tarbes, etc. Le potentiel sera renforcé par la délocalisation d'une équipe de 200 chercheurs de l'Inria, créant ainsi avec le CNRS un pôle STIC à Bordeaux, par la venue aussi d'équipes de l'Onéra, de EADS. L'Ensica déménagera pour se rapprocher des écoles Sup'Aéro et Enac. Le campus accueillera peut-être aussi le concessionnaire du futur système européen de localisation par satellite Galiléo, que Toulouse espère obtenir.
MediTechSanté ** Ile-de-France
Porteur du projet : Association Régionale de Développement Ile-de France
Acteurs impliqués. Entreprises : Sanofi-Aventis, Servier, Ipsen, Glaxo, et les PME :
Secteur académique : Grandes universités (P V, P VI, P XI), Ecole (ENS Cachan), organismes (CEA, CNRS, INSERM), Hôpitaux, Instituts (Pasteur, Curie, I. Gustave Roussy, IN cancer) ; Autres : Région et collectivités, Génopole d'Evry, Paris Biotech).
Le potentiel de l'Ile-de-France dans le domaine biologique et médical
- Premier rang européen (5eme mondial) pour son secteur recherche et développement ;
- Premier réseau hospitalier européen avec l'APHP (30 établissements) ;
- 10000 chercheurs dans les sciences de la vie :
- Au moins trois universités fortes, des instituts de renomée mondiale : Pasteur, Curie, Gustave Roussy ;
- Présence de la moitié des entreprises biotechnologiques françaises et de 50 industriels en pharmacie ; troisième rang européen après le Grand Londres et Berlin-Brandebourg.
- Nombreux centres de R&D de groupes pharmaceutiques actifs dans le pôle (voir acteurs):: 4600 emplois.
- Deuxième rang européen pour le nombre d'entreprises "équipement médical", après la Bavière. En imagerie médicale : Siemens, Général Electric Healthcare, Philips France, Zeiss et une dizaine de PME.
- Au total 830 entreprises pharmaceutiques, fabricants de dispositifs médicaux et sociétés de biotechnologies, employant 45000 personnes.
Les points faibles de la région sont la manque de synergie entre les acteurs et sa visibilité internationale.
Les objectifs du pôle
Le but central est de favoriser par une dynamique coopérative et en réseau, l'organisation des acteurs franciliens autour de thématiques prioritaires pour construire un véritable cluster. Il est de gagner ainsi tant en efficacité dans le domaine de l'innovation qu'en attractivité internationale. Sept objectifs ont été définis.
- Renforcer le tissus industriel formé par les sociétés de biotechnologies, les entreprises du médicament, les dispositifs médicaux et les entreprises associées ;
- Développer durablement le socle scientifique public et privé ;
- Faciliter l'accès de tous les acteurs à des infrastructures adaptées et évolutives ;
- Faciliter des partenariats étroits et des collaborations entre les industriels et les acteurs de la recherche et de la formation au sein du pôle ;
- Constituer un réservoir de compétence de haut niveau satisfaisant les besoins industriels et de la recherche ;
- Améliorer les conditions qui garantissent le succès du financement des projets ;
- Assurer une forte visibilité internationale du pôle.
La quantification des objectifs
- Accroître de 50 % le nombre d'emplois privés dans les SDV et les technologies en IdF.
- Favoriser l'implantation d'au moins deux laboratoires R&D d'entreprises pharmaceutiques internationales.
- Doubler les effectifs dans les sociétés de biotechnologies en IdF.
- Atteindre le niveau des meilleurs clusters européens pour les investissements en capital-risque.
Les premiers projets financés représentent 21 M€ dont 8 venant du financement publiC.
La direction du pôle
Elle associe une représentation majoritaire des entreprises (elle-même répartie également entre grands industriels et PME) à celle des académique et hôpitaux, ainsi que des collectivités locales.
Les priorités
- Trois thématiques à visée thérapeutique : cancer, pathologies du système nerveux, infectiologie ;
- Trois thématiques transversales à visée technologique : l'imagerie médicale, le médicament, la médecine moléculaire et la thérapie cellulaire (thérapie génique, cellules souches, maladies génétiques).
Le détail de chaque thématique, des participants et des moyens structurant sont donnés sur le site ad'hoc.
Innovations thérapeutiques* Alsace
Porteur du projet : Alsace Bio Valley
Acteurs : - 100 sociétés dont , Sanofi-Aventis ), Faust Pharmaceuticals et Eli-Lilly en pharmacie, Brucker et Storz en istrumentation
- Université Louis Pasteur, CNRS, INSERM, Ecole sup. de biotechnologie, CEIPI, IRCAD, etc.
Historique
Avec son fort potentiel en Sciences du Vivant et en Chimie, la région intègre en 1998 le cluster régional européen impliquant l'Allemagne, la Suisse et la France, représentée par l'Alsace Biovalley.
Les 8 membres fondateurs, qui constituent le CA, sont : P. Chambon (ICS), J-M. Lehn (Isis), J. Marescaux (Ircad), Faust Pharmaceuticals, Brucker, Alsace Biovalley, et l'université Louis Pasteur. Une cellule d'évaluation et de prospective a aussi été créée. Elle est notamment chargée de sélectionner les projets.
Objectifs
L'objectif est de reconvertir l'Alsace vers les industries de la pharmacie, les biotechnologies et l'instrumentation médicale, en tirant partie du fort potentiel académique disponible, pour attirer des implantations industrielles sur la base de deux approches parallèles de la génomique à la chimie : ouverture des plate-formes de l'université Louis Pasteur et instrumentation médicale.
Parmi les thématiques sur le médicament :
- développer de nouveaux remèdes ciblant les récepteurs des protéines G, pour le traitement de la dépression, de la schizophrénie ou de la maladie d'Alzheimer.
- Le rôle des protéines kinase dans la différentiation cellulaire et le cancer
- L'étude des récepteurs des récepteurs nucléaires des hormones et leur rôle dans la compréhension du diabète, de l'obésité ou du cancer.
L'Alsace vise aussi à conforter sa place mondiale dans la chirurgie assistée par ordinateur.
Parmi les projets déjà validés
- Anubis : chirurgie transgastrique (intervention dans le péritoine en passant par la bouche). Association dela société Storz, de l'IRCAD et du laboratoire de science de l'image (LSIIT).
- Novalix : recherche de nouveaux médicaments pour le cancer du colon, exploitant le travail d'une équipe de l'IGBMC sur le rôle associé de deux protéines dans le développement des tumeurs.. Implique le CNRS et deux PME créées par des chercheurs.
- Aramis sur le traitement de la maladie de Parkinson.
Pôles et PRES
La crainte [fondée] des chercheurs et des universitaires est que la région limite son soutien aux laboratoires dans les pôles. Aussi un respnsable estime-t-il que "des PRES pluridisciplinaires constituent un contre-poids utile aux pôles de compétitivités, voire aux financements ciblés de l'ANR.
Images & réseaux * Bretagne
Porteur du projet : Conseil régional
Acteurs Entreprises : France-Télécom, Thomson, Alcatel, Thalès, 20 autres grandes entreprises, 20 PME
Secteur public : INRIA, CNRS, Universités (Rennes, Brest, Lorient), 10écoles d'ingénieur dont Supélec.
Histoire
- Créée en 1984, la technopôle bretonne regroupait, avant la création des pôles de compétitivité, 200 entreprises, a généré 8000 emplois, et implique un grand nombre d'organismes (INRIA, INRA, CNRS), d'universités et d'écoles. Plusieurs conditions ont contribué au succès : le temps, la volonté des organismes nationaux, le dynamisme des acteurs locaux (universités, écoles, régions) et l'investissement privé. Il montre aussi que technopôle n'est pas synonyme de monoculture puisqu'elle va de l'informatique à la biologie.
- Le premier pôle qui fut crée (80 % du potentiel actuel) concerne les Technologies de l'information et de la communication est la conséquence de l'implantation à Lannion du laboratoire du CENT. Des industriels essaiment dans la région (Alcatel, Thomson, Matra, Sagem). A Rennes, le pôle de Beaulieu est créé, impliquant la formation. France-Télécom et TDF implantent un centre qui donnera le Minitel et Transpac. L'Irisa voit le jour (INRIA, CNRS, université) en 1975. Plusieurs centres étrangers s'installent (Canon, Bell, Mitsubishi). Le pôle "Images et réseaux" arrive sur un terrain préparé.
Contexte et stratégie
Le nouveau pôle entend se focaliser sur la révolution que constituent les nouvelles technologies numériques de l'image (Télévision numérique terrestre, télévision haute définition, DVD, télévision haut débit) et les nouveaux modes de diffusion de l'images. La stratégie du pôle vise à :
- être au confluent des trois chaînes de la valeur de l'audiovisuel, des télécommunications et des technologies de l'information, pour jouer sur l'intégration et la convergence des marchés ;
- se concentrer sur les usages, les services et les contenus, afin de la coupler étroitement avec les nouvelles technologies numériques de l'image et des réseaux.
Sept axes structurants
- Services de la chaîne de l'image, haute définition en télévision.
- Images et mobilité, couplage entre le monde de la diffusion et les communications mobiles.
-Réseaux pour l'image.
-Distribution électronique de contenus.
- Sécurité des réseaux, des contenus et des données personnelles.
- Plateformes d'inter-opérabilité et d'usage.
- Réalité virtuelle et augmentée.
I-TRANS (transports) * Nord-Pas-de-Calais et Picardie
Porteur du projet : Association transports terrestres
Acteurs : - Alstom, Bombardier, Arbet-Fauvet-Rail, Valéo et une centaine d'autres sociétés
- INRETS, universités de Compiègne et de Valenciennes.
Objectifs
- La région NPDC est la première en France en matière d'industrie ferroviaire, rassemblant les deux-tirs du matériel roulant en France. Si l'industrie ferroviaire est au cœur du projet, I-Trans aborde aussi l'ensemble des transports : automobile, fluvial et maritime.
- L'ambition est de construire le premier pôle européen pour l'exploitation compétitive des équipements ferroviaires, en termes de part de marché, d'innovation et d'attractivité. Il y a plusieurs axes stratégiques :
- Se positionner comme modèle pour l'interopérabilité et l'intermodalité.
- Se doter du plus grand centre d'essai européen en matière d'innovation.
- Renforcer les compétences en matière de sécurité des communications.
- Développer une formation supérieure de niveau international.
Financement
- Le responsable du pôle estime que 145 millions devraient être investis dans les transports innovants et 125 aux projets d'accompagnement. D'ores et déjà 14 premiers projets ont été validés. Ils représentent 30 M€ dont 20 financés par les industriels, les deux tiers pour le ferroviaire, le tiers aux autres modes, les deux tiers pour NPDC, le tiers pour la Picardie. La moitié des projets concernent l'élaboration d'un démonstrateur pour la création d'un train Intercity, destiné à transporter les voyageurs à 200 km/h sur le réseau régional. Alstom étudiera de nouveau matériaux composites à partir de l'acier pour alléger les trains.
- L'échec est le non-démarrage de la boucle d'essai prévue à Valenciennes qui est un des éléments fondamentaux du pôle. Le coût de 125 M€ nécessite la participation européenne. Or l'Allemagne et la République Tchèque ont le même projet…
- Il reste à savoir si la récente décision de l'AII de financer le "NéoVal", successeur du métro automatique Val, entre dans ce cadre. Plus léger, ce métro serait capable de stocker son énergie au freinage. L'opération, d'un coût de 62 M€, serait financée à hauteur de 40 % par l'AII, Siemens et Lohr étant maîtres d'œuvre.
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