Chimie-environnement Lyon * Rhône-Alpes
Acteurs : - Rhodia, Arkema, Suez,
- IFP, CNRS, Grand Lyon, Comminauté Urbaine de Grenoble.
Objectifs
- Le secteur chimie-environnemnt est aujourd'hui principalement engagée dans des actions curatives, réparatrices du passé. La région a fait un gros effort sur ce secteur avec la plate-forme Orée, le salon international Pollutec et lea création de l'action "Environhalp". Ajoutons que le département de chimie du CNRS avait "la chimie verte" comme priorité.
- L'objectif est de présenter une vitrine de la chimie du futur, de développer une chimie d'avant-garde basée sur l'éco-conception. Trois thématique complémentaires sont proposées :: la catalyse, les procédés et les matériaux, qui constituent un socle pour plusieurs secteurs d'application d'enjeu national : plasturgie, textiles, pharmacie, transports, etc.
Végétal spécialisé * Pays de Loire
Porteur du projet : Comité inter-professionnel du Végétal spécialisé
Acteurs : Groupement inter-professionnel des semences, Vilmorin, INRA, Valcampus
Contexte
- Le végétal spécialisé concerne les productions à haute valeur ajoutée de l'agriculture : horticulture ornementale, semences, arboriculture, maraîchage, viticulture, cidriculture, plantes médicinales, aromatiques ou champignons. Destinées au marché de grande consommation, ces production ne relèvent pas de la PAC. Elles sont confrontées à deux défis majeurs : la délocalisation d'une partie des productions à forte composante de main d'œuvre et les préoccupations croissantes en matière d'environnement.
- Pour y faire face, l'approfondissement de savoir-faire répartis sur le territoire et un effort d'innovation sont nécessaire sur les thèmes de la résistance aux maladies, de la limitation de la consommation d'eau et sur l'étude des traitement chimique.
Objectifs
- Le pôle angevin a commencé dans les années 80 avec la création d'Angers Technopôle. En 2004, les entreprises du secteurs se sont regroupées dans un Comité inter-professionnel. En 2005, les centres de formation se sont fédérés autour de Valcampus. Deux laboratoires nationaux vont être localisés :le Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (80 personnes) et le Laboratoire national de la protection des végétauxdu ministère de l'Agriculture (20 personnes)
- Quatre axes ont été déterminés : l'innovation et la création variétale, la qualité sanitaires des semences et des plants, le végétal au service de la santé et du bien-être, l'horticulture et le paysage urbain. Vingt projets de recherche pou 20 M€ sont en phase de finalisation.
SEA-NERGIE * Bretagne
Porteur du projet : Thalès
Acteurs - entreprises : Thalès, DCN, Veilia, Total, Haliod (association de PME) et d'autres PME.
- organismes publics : Ifremer, CNRS, Cedre, DGA, IRD, Météo France.
- Secteur universitaire : universités, ENST, Ecole Navale, etc.
L'importance de la mer
L'importance de la mer semble être le point commun des actions du pôle :
- La sécurisation des voies maritimes, contrôle des flux transitant par mer.
- Risques environnementaux, géologiques et climatiques des rivages.
- Répartition de l'espace côtier entre les acteurs éconolmiques.
- Biodiversité et ressource alimentaire (20 % des protéines consommées viennent de la mer).
- La mer, source d'énergie : 25 % du pétrole, mais aussi éoliennes et hydroliennes.
Cinq thèmes
Le pôle est divisé en 5 thèmes entre les quels les synergies ne sont pas évidentes pour le profane :
- :Sécurité et sureté maritime (Thalès).
- Ingénierie, maintenance et service naval (DCN).
- Exploitation des ressources énergétiques marine (Haliod)
- Exploitation et valorisation des ressources biologiques (Ifremer et Europole)
- Environnement et génie côtier (Ifremer et Véolia)
L'un des premiers projets est un projet "d'éolienne sous la mer" développé par deux chercheurs et des PME.
Image, Multimédia et Vie numérique * Ile-de-France
Porteur du projet : Agence de Développement Régional IdF
Acteurs : - Entreprises : TF1, Lagardère, France-Télécom, EADS, Thalès, Sagem, Motorola, 200 PME, etc
- Secteur public : Paris VI, Paris VIII, INA, IRCAM, Ecoles de Télécom, CNAM, ENSTA, etc.
Contexte
L'IdF réunit 425 000 salarié de la filière image et multimédia, soit 47 % des effectifs nationaux. Le pôle se veut un pôle de contenus et d'usages, centré sur les marchés de la production des contenus numériques, de leur diffusion, leur traitement et leurs échanges. Le marché mondial est de 200 milliards d'euros, dont sept en France. Le pôle ambitionne de devenir l'un des trois premiers pôles mondiaux sur le sujet. Il s'agit de préserver 20 000 emplois et d'en créer 30 000 d'ici 5 à 7 ans.
Objectifs
- Création et production de contenus numériques : animation/3D/effets spéciaux, haute et très haute définition, jeux vidéos et TV interactive, protection des contenus, traitement de l'archivage audiovisuel, outils interactifs, valorisation du patrimoine.
- Distribution et diffusion multimédia de contenus numériques, développement de plate-formes pour expérimenter, observer et analyser les usages de la vie numérique, accroître la compétitivité des produits et services multimédias.
- Intelligence et traitement des connaissances : établir des collaborations durables entre éditeurs du monde éducatif et industriel traitant des grandes masses de connaissance.
Des projets déjà labellisés :
- Digital Life : expérimentation des usages des technologies numériques (24 M€).
- Classes numériques : mettre au point de nouvelles méthodes pédagogiques, de nouvelles ressources et les distribuer dans les Ecoles (coordination : Editis).
- InfoMagic qui vise à faire un moteur de recherche plus efficace que Google. Rebaptisé Quareo, il vient de recevoir 100 M€ de l'AII (Thalès).
Industrie et agro-ressources* Picardie et Champagne-Ardennes
Acteurs : 15 entreprises coopératives, 20 cenntres de recherche et de formation, Université de Compiègne.
Le contexte
- La hausse des matières premières, l'épuisement prochain du charbon et du pétrole et les préoccupations croissante en matière d'environnement invitent à metre en œuvre de nouvelles sources d'énergie et de matière première, renouvelables et plus respectueuses de l'environnement.
- Depuis une dizaine d'année, d'importants marchés se sont ouverts pour les produits de transformations des agro-ressources : biocarburants, bio-lubréfiants, bio-polymères, tensio-actifs peuvent remplacer les produits d'origine pétrolière. Cela est vrai aussi pour des produits à forte valeur ajoutée :: chimie de spécialité, cosmétiques, pharmacie.
L'objectif
- Il est de valoriser toutes les composantes de la plante, y compris la suppression de tous les déchets des industries agricoles d'ici 2015. Le pôle souhaite se positionner en priorité sur les marchés liés aux molécules (chimie, pharmacie, cosmétiques), et aux matériaux (bâtiment, papeterie, textiles), mais aussi sur l'énergie et le para-alimentaire. Quatre projets de recherche pour une demande d'aide de 20 M€ vont être déposés, les industries finançant au même niveau.
- L'un des projets vise à moderniser une raffinerie donnant du bio-éthanol et d'en accroître la production (coût 130 M€). De cette raffinerie pourrait aussi sortir l'acide succinique (avec un brevet américain), produit entrant dans la composition de liquides de refroidissement, de dégivrants ou de solvants.
Mov'eo * Haute-Normandie, Basse-Normandie, Ile-de-France
Le CIADT avait validé plusieurs pôles liés à l'automobile ou les moteurs, notamment "Normandie Motor Valley" impliquant Basse et Haute-Normandie, pôle dominé par Renault ; "Véhicule du futur" impliquant Alsace et Franche comté, sur des thèmes voisins, organisé autour de Peugeot ; "Vestapolis" en Ile-de-France centré sur la sécurité routière.
Il est étonnant que le gouvernement ait poussé à une coopération des deux premiers pôles cités mais à une fusion de Normandie Motor Valley et de Vestapolis, qui n'ont qu'un très faible recouvrement sur le thème de l'énergie.
Normandie Motor Valley
Organisé autour de Renault, la Snecma, la SEP et Valeo, le pôle avait pour mission de développer, sur la technopôle du Madrillet, la technologie des système de propulsion appliqué aux moteurs automobiles, aéronautique ou spatiaux. : amélioration des moteurs, pile à combustible, allègement des structures et des matériaux et électronique appliquée aux moteurs
Vestapolis
Piloté par l'INRETS dont c'est le rôle, le but était la constitution d'un grand équipement à Satory sur les tests et évaluation des systèmes d'aide à la conduite pour améliorer la sécurité routière. Il serait constitué de pistes représentatives du réseau routier français, de simulateurs de conduite et d'équipements de tests spécifiques.
Vitagora Bourgogne
Acteurs : - Amora, Nestlé, Panidor, Marck
- Université de Dijon, Ecoles, CNRS, INRA
Objectifs
L'alimentation "positive" alliant préoccupations sanitaires et souci du goût est une opportunité d'avenir. La stratégie est la mise en service des industries bourguignone, favorisée par l'existence de l'Institut du goût (CNRS).. Cinq axes ont été définis :
- l'expansion internationale de la filière blé/paniication,
- le redéploiement des vins de Bourgogne,
- le développement d'une gamme nouvelle de compléments alimentaires,
la diversification du pôle condiment,
la création d'une gamme de pâtisserie "positive".
ENRRDIS, énergies renouvelables Rhône-Alpes
Porteur du projet :Schneider Electric
Acteurs : -CEA, CNRS, INSA, INP, UJF et UPMF de Grenoble .
- Schneider Electric, Alstom, Photowatt, GDF, EDF, etc.
Objectifs
Le pôle concentre ses efforts sur les nouvelles technologies de l'énergie, de la transformation des énergies renouvelables (solaire, hydraulique, biomasse) en vecteurs d'énergie (électricité, chaleur, biocarburants et hydrogène). Deux marchés sont visés : les transports et le bâtiment.
Cinq programmes
- Le solaire et le bâtiment.
- L'hydrogène et la pile à combustible.
- La gestion des réseaux et production distribuée d'énergie (MGE UPS systems, filiale de Schneider).
- Utilisation de la biomasse forestière.
- Hydraulique
Financements
Le pôle estime ses besoins à 250 M€ en trois ans. Il a déposé, en 2005, 70 projets auprès de l'ANR et 20 dans le cadre de son dossier de candidature à la labellisation.
Route des lasers Aquitaine
Acteurs Snecma, Thalès, Cilas, Sagem, CEA, CNRS, Universités de Bordeaux 1 et 2
Objectifs
- Le site est celui du (très fort) coûteux laser militaire mégajoule : 2,1 milliards en quinze ans. Décidé en 1995, devant fonctionner pendant trente ans, un prototype est disponible depuis fin 2004. L'idée est d'accompagner et de rechercher des retombées économiques à cette opération et de diffuser les technologies développées dans les laboratoires.
- D'après les responsables du pôle, qui prend la suite d'une SEM, l'opération a plus de succès que prévu. "A la création de la SEM, nous tablions sur un investissement global de 45 M€. Aujourd'hui il nous faut prévoir 75 M€ ce qui correspond l'implantation de 15 à 18 projets à terme".
- Si une série d'actions sont un accompagnement de l'opération mégajoule (formation des techniciens, plate-forme ultra-propre) d'autres projets seraient des retombées réelles : construction de synchrotron médicaux par une filiale de Thalès, chirurgie de l'œil ou traitement des optiques.
Matériaux innovants, produits intelligents (MIPI) Lorraine
Porteur du projet : ENSAM. Acteurs : Arcelor, Mittal Steel, Saint-Gobain, PME
Objectifs
- Confrontée à la nouvelle donne des marchés, la sidérurgie lorraine a engagé en 2002 une réflexion visant à identifier les priorités stratégiques à long terme amélioration des procédés d'élaboration, de transformation et de mise en œuvre de l'acier, ainsi que la mise au point de nouveaux produits.
- Le pôle vise à développer de nouveau produits pour des marchés bien identifiés : automobile, sous-traitance automobile, emballage, construction, mécanique, outillage, canalisations, etc. Il retient quatre axes : fonctionnarisation des métaux, l'intégration des connaissances métiers et la simulation, la maintenance intelligente, la mise au point d'outillages et de nouveau procédés de fabrication.
- Le pôle est transfrontalier avec des centres de recherche à Esch (Luxembourg) et Liège (Wallonie) pour Arcelor, Pont-à-Mousson pour Saint-Gobain, Nancy pour Nordon, Maizière-les-Metz pour Eiffel Constructions métalliques. C'est dans cette dernière localité qu'est le Centre technique industriel de construction métallique.
- Le MIPI est dominé par Arcelor (Mittal Steel demain ?) et son projet "Solution acier attrayantes et compétitives par des procédés durables", volet doté de 135 M€ dont 15 % d'aides publiques. Arcelor considère "s'investir notamment dans l'analyse du cycle de vie des bâtiments, dans la mise au point de polymères sur support-acier pour bâtiments de qualité environnementale et dans la constitution de bases de données environnementales. Il reste à voir les synergies qui pourront se créer avec le "pôle bois" notamment au travers du BTP, ou d'autres activités en Lorraine comme la soudure ou le verre( traitement des surfaces).
Energies non génératrices de gaz à effet de serre
Région : PACA. Porteur du projet : CEA. Acteurs : CEA Cadarache, Univ. Aix-Marseille; EDF.
Un accompagnement d'ITER ?
- Tout comme le pôle "Route des lasers" en Aquitaine, ce pôle semble être en liaison avec la construction d'un TGE : ITER. C'est une très grande machine de recherche visant à étudier la stabilité d’un plasma en fusion thermonucléaire, prélude à la réalisation éventuelle (dans 30 à 50 ans ?) d'un prototype de centrale électrique, utilisant la fusion thermonucléaire pour la production d’énergie. Dans sa version actuelle, le coût de construction d’ITER est évalué à 5 Milliards d’euros. Certes le pôle ne financera pas ces milliards, mais il semble fait pour donner un environnement favorable à ITER.
Objectifs
Ce pôle entend entreprendre une démarche globale d'utilisation performante de l'énergie, de la recherche à la production, en passant par la maîtrise de la consommation. Il concerne tous les domaines : géothermie, hydrolique, éolien, biomasse, nucléaire de fission et de fusion. Le pôle ira de projet nationaux (réacteur d'essai pour propulsion navale), internationaux (ITER), au financements de projets dans les énergies renouvelables.
Cosmetic Valley Centre, Ile-de-France, Haute-Normandie
Acteurs : Toutes les grandes firmes du secteur sauf l'Oréal, Univ. Val-de-Loire, CNRS, INSERM, IRD
Contexte
Depuis dix ans, Cosmetic Valley représente l'image du luxe et de la parfumerie "made in France" et se fonde sur de nombreux savoir-faire : culture des plantes aromatiques, principes actifs, formulation, conditionnement, emballage, etc. Les trois objectif sont d'être le premier pôle mondial du domaine, de développer l'image de marque "Cosmétic Valley" et de promouvoir les recherches dans les sciences de la beauté ( molécules de base, connaissance de la peau).
Thématiques
- substances naturelles pour la protection de la formulation cosmétique ;
- recherche d'actifs naturels à visée dermatologique ;
- étude de l'évolution de la peau au cours de la vie :
- produits à base de glucosamine agissant comme agent préventif d u vieillissement de la peau ;
- ingrédients préventif et adoucissant l'ostéoarthrite ;
- recherche sur les cosmétotextiles ;
- plate-forme d'imagerie haute résolution et haute fréquence pour l'imagerie du tissus cuatané.
Pole Aquatique Nord-Pas-de-Calais
Acteurs : Nombreuses PME
Contexte
Les 166 entreprises et 180 navires permettent à Boulogne-sur-Mer d'avoir une place de pointe dans le domaine des produits aquatiques, avec cinq centres de recherche sur la pêche et les produits aquatiques, de l'Ifremer notamment.
Objectifs
Renforcer la compétitivité des entreprises de la filière, en les aidant à développer des produits grâce à l'innovation et de développer la position de Boulogne dans la filière halieutique en optimisant le tissus économique et le savoir-faire. Il faut donc créer un environnement scientifique et de répondre aux nouvelles attentes d'un marché porteur, autour de 4 thèmes :
- exploitation rationnelle et durable des espèces pérennes,
- valorisation des co-produits de la pêche et de l'aquaculture,
- technicité et environnement des entreprises,
- amélioration de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire.
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