Pôles de recherche et d’enseignement supérieur constituent un outil de «regroupement de tout ou partie des moyens et des activités notamment en matière de recherche»
Rappel sur les PRES prévus par la loi-programme Les pôles de recherche et d’enseignement supérieur constituent un outil de « regroupement de tout ou partie des moyens et des activités notamment en matière de recherche » entre des établissements et organismes de recherche ou d’enseignement supérieur, publics ou privés, y compris les centres hospitaliers universitaires et les centres de lutte contre le cancer, et dont au moins un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Cet instrument de coopération scientifique vise à renforcer la visibilité de la recherche et l’attractivité de pôles (neuf pour l’instant) du système d’enseignement supérieur et de recherche français. C’est un choix de renforcement de villes ou pôles que l’on effectue dans tous les Etats-membres de l’Union européenne
Les premiers utilisateurs de la loi-programme 2006 Les universités et grandes écoles des grandes villes et grandes régions de la recherche se sont emparées du plan d’action stratégique de l’Union européenne concernant la création et le renforcement de gros points dans l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche : certaines régions cumulent déjà des pôles de compétitivité, des réseaux thématiques de recherche avancée et des PRES : Lyon et Rhône-Alpes, Toulouse, par exemple
La compétition est donc engagée
Paris intra-muros ne s’est pas encore réveillé
Paris-Est, un « petit » PRES
Paris-Sud, un « très gros » PRES
Paris-Tech, l’alliance des écoles
Neuf villes ou régions sont remarquables par le renforcement de leur spécialisation recherche/enseignement supérieur
Pourquoi faut-il agir? Des menaces pour le statu quo
Des classements internationaux qui définissent les champions de l’ attractivité
Des cercles vertueux en faveur des premiers de classement : l’auto-renforcement des « meilleurs »
Des mobilités sortantes encouragées, des mobilités entrantes plus difficiles sans signal fort de la base régionale (accueil, plateformes, connectivités)
Dans les grandes métropoles et près des technopoles,
on renforce l’attractivité pour les doctorants, pour les post-doctorants, pour la venue de nouveaux enseignants-chercheurs et chercheurs là où s’exprimeront le mieux les talents et la « classe créative »
Des faiblesses à venir de l’existant en Bretagne
Dans un région comme la Bretagne et plus généralement dans le grand Ouest , on a des acquis,
le constat vu de Paris est à l’émiettement des acteurs de la « triple hélice » de l’innovation et du développement socio-économique durable (recherche publique et privée, universités et écoles, pouvoirs publics)
Pire : des ré-organisations de la recherche sont possibles vers Paris et l’Ile de France ou ailleurs!
Des délocalisations potentielles de la recherche et des écoles doctorales menacées à terme sur l’attractivité
Des faiblesses à terme de l’existant en Bretagne
Beaucoup d’organismes de recherche présents en région, beaucoup d’Universités, beaucoup de grandes écoles avec des réseaux structurants,
mais pas encore de classement international visible (sauf pour certains laboratoires)
Pas encore la certitude d’être une « région de la connaissance »
Pas encore de RTRA (réseau thématique de recherche avancée) sauf GIS mer
Un avenir incertain
Il y a actuellement 13 000 emplois dans la recherche en Bretagne (au titre de la dépense intérieure de recherche et développement),
on a inscrit 2800 doctorants, on délivre environ 500 thèses par an.
Que seront ces chiffres en Région Bretagne en 2012 ?
LES BONNES NOUVELLES: DES ATOUTS SPECIFIQUES une fois de plus à l’Ouest
LES BONNES NOUVELLES: DES ATOUTS SPECIFIQUES une fois de plus à l’Ouest
La Bretagne est l’académie de la réussite,
Les pouvoirs publics veulent qu’elle fasse partie des régions de la connaissance,
Elle a des Universités basées sur la recherche dans toutes les sciences, des grandes écoles réputées qui pourront être associées au doctorat
Sa réputation universitaire est déjà européenne et internationale : ses doctorats et ses labos sont réputés, des masters recherche attirent de loin
Des expériences d’alliances existent déjà : terreau des réseaux régionaux et internationaux
Des pôles de compétitivité ont été créés dans des thématiques fortes
L’Union fait la force : universités, grandes écoles, labos, plateformes, valo
Le PRES Université Européenne de Bretagne est l’occasion de renforcer l ’image « région de recherche et région de la connaissance » en faisant le pari du développement de l ’emploi des enseignants chercheurs des universités et des chercheurs des grands organismes à partir d’une base solide :
Le périmètre de la base des fondateurs et des associés en Bretagne
Neuf fondateurs : L’UEB compte 9 établissements fondateurs : les 4 universités bretonnes (Université de Bretagne Occidentale, Université de Bretagne-Sud, Université de Rennes 1, Université Rennes2), Agro-Campus Rennes, l’ENS de Cachan, l’ENSCR (école nationale supérieure de chimie de Rennes), l’ENST de Bretagne et l’INSA de Rennes.
De nombreux autres établissements se sont engagés, à travers la convention constitutive, à s’associer à l’UEB par convention à sa création : les grands organismes de recherche représentés par l’OREB, les CHU de Brest et de Rennes, le CRLCC (Centre régional de recherche contre le cancer), l’ENSIETA, l’école SUPELEC, l’école Navale, l’école supérieure militaire de Saint-Cyr,, l’ENSAI, l’IEP de Rennes, l’EHESP, l’IUFM et l’Université de Paris 6 à Roscoff.
Effectifs LMD : 45.661 étudiants en licence, 21.711 étudiants en master, 2667 doctorants 3609 enseignants-chercheurs, 2436 IATOS Budget total consolidé (2004) : 213 M€ dont part de l’Etat : 199 M€
UEB
Quelques éléments de comparaisons entre les PRES ont été établis par le ministère
Exemples de composition disciplinaire des PRES
Signature commune « Université Européenne de Bretagne » avec construction des référencements pour les publications
Concertation recherche:
Orientations stratégiques : l’EPCS est l ’interlocuteur recherche privilégié : portage de nouveaux RTRA, coordination des évaluations, Diagnostic partagé avec les grands organismes pour un plan de la recherche en région
Suivi et Tableaux de bord
UEB : un EPCS avec unedéfinition claire des activités
UEB : un EPCS avec unedéfinition claire des activités
Sceau des thèses Université Européenne de Bretagne
Coordination des formations doctorales et des écoles doctorales, Collège international
Suivi de l’insertion professionnelle des doctorants
5. Promotion interne et internationale des activités de l’UEB:
Promotion des doctorats à l ’échelle européenne et internationale
Promotion internationale des activités de l’UEB
L’UEB ou la grande alliance régionale des créateurs de l’immatériel : composition du CA, du CS et du COS
Le CA
1 – Les 9 établissements fondateurs (4 Universités UBO, UBS, UR 1, UR 2, Agro-Campus, Insa, ENSTB, ENS Cachan, ENSCR) : Ils s’engagent à mettre en œuvre l’ensemble des activités pré-figuratives de l’UEB ; ils ont au minimum 19 sièges et voix délibératives sur 32 au CA
2 – Les établissements associés : 2 CHU, CRLCC, …: Ils s’engagent à la mise en œuvre d’une partie des activités pré-figuratives de l’UEB ; ils ont quatre voix délibératives
3 -- Les partenaires de recherche : ce sont les grands organismes de recherche présents en Bretagne. Ils ont voix deux voix délibératives.
4 -- Les autres membres associés: ce sont principalement les collectivités territoriales et les entreprises. Ils ont 2 voix délibératives.
5 – Les personnels et les étudiants : ils ont deux voix délibératives.
UEB et coopération scientifique
Un Conseil scientifique et un conseil d’orientation stratégique
L’Université Européenne de Bretagne est organisée pour piloter des activités décentralisées menées en commun dans les champs de la recherche, de la valorisation et des formations doctorales, par des moyens tels que la signature commune de recherche, l’ingénierie de la valorisation, le collège doctoral international, la promotion internationale des activités déployées par ses membres fondateurs et associés.
Les équipes sont organisées par activité pour concourir au résultat (logigramme)
Le management de l’UEB est basé sur les activités. Chaque activité fait l’objet d’un appel d’offres à des équipes internes. L’activité est pilotée par objectif par un responsable et dispose de moyens humains et budgétaires. Le responsable rend compte de l’avancement et du résultat de l’activité.
UEB : un règlement intérieur à construire avec les parties prenantes
Des personnels E/C ou IATOSS sont mis à disposition de l’UEB selon un protocole défini en commun par les membres fondateurs après avis des représentants des personnels
Des ressources budgétaires sont apportées par les parties prenantes à l’UEB (établissements, Etat, collectivités territoriales, Feder etc…) pour maximiser l’impact des activités coopératives
Une filiale commune sous forme d’ Etablissement public de coopération scientifique dédiée à la plus grande visibilité internationale
Au service de la création de connaissances et de sa valorisation dans des usages
Plusieurs futurs académiques lointains: la filiale est dédiée à promouvoir l’excellence et peut monter en puissance… si les fondateurs le souhaitent dans le futur
Des résultats immédiats au plan de l’aménagement du territoire de l’Ouest européen
Un EPCS innovant constamment dans son management et dans sa recherche de résultats