Denis Lamontagne : Je vais prendre le relais. De mon point de vue, si je continue dans la même ligne de pensée que Marc, nous, on ne se définit pas comme une agence de presse. On n’est pas des journalistes, l’objectif que l’on a en abordant l’éducation à distance, qui nous amène indirectement aux questions d’éducation générale, c’est de stimuler un milieu par rapport à un certain sens. Donc on n’est absolument pas objectifs. Notre but est de détourner une partie des ressources universitaires qui sont investies dans un certain point de vue et de les amener dans un autre point de vue… ? On n’est donc pas objectifs. Cependant, en regardant ce qui se fait au primaire, au lycée ou au collège, à l’université, post-université, formation continue, permanente, on en vient à voir à la fois les effets de l’introduction des nouvelles technologies, je suis parti de la formation à distance traditionnelle, c’est à dire papier vers celle qui est en ligne et on voit graduellement les effets de cette introduction technologique et du livre numérique mais surtout d’Internet dans les écoles. Cela nous amène à voir les enjeux qui se jouent et vers où on peut aller dans une perspective citoyenne ou plus prosaïquement une perspective d’accessibilité. Toute la question dans le monde de l’éducation est là car on peut s’illusionner en mettant des élèves dans une école et de leur faire subir parfois 12 années d’apprentissage, l’école dans beaucoup de cas ne leur est toujours pas accessible. Il y en a qui sont restés en troisième année, ils sont toujours peu habiles avec l’apprentissage, on les a largués depuis longtemps. Je calcule que l’éducation, pour eux n’est pas accessible à différents niveaux, il y a toutes sortes de raisons. Ce qui fait que les technologies pour moi, c’est un vecteur d’accessibilité dans certains cas. Le parti pris pour nous est toujours l’accessibilité.