Un avis sur le plan d’action du MRST en matière de PI.
La FQPPU s’est penchée sur le Plan d’action en gestion de la propriété intellectuelle dans les universités et les établissements affiliés (21 janvier 2002), du ministère de la Recherche, e la Science et de la Technologie (MRST). Quelques valeurs fondamentales sont rappelées, à juste titre, dans l’énoncé des directives qui constituent ce plan d’action, dont la liberté académique, l’intérêt public, le chercheur comme pivot de la valorisation, la probité intellectuelle, la transparence et l’imputabilité. Cependant, ni l’autonomie universitaire ni la propriété intellectuelle des chercheurs ne semblent faire partie des valeurs fondamentales du MRST. La FQPPU souligne dans son avis que les chercheurs universitaires sont, sauf exception, engagés pour effectuer des recherches dont ils décident de la direction; en conséquence, ils gardent le contrôle de leurs droits. Les administrateurs des universités ont déjà entrepris des démarches afin de s’arroger la PI des réalisations universitaires, pour la confier ensuite aux entreprises privées de valorisation avec lesquelles elles s’associent. Le plan gouvernemental vise les mêmes objectifs pour l’ensemble du territoire québécois. Voilà où se situe le cœur du débat.
Rénover ensemble l’enseignement supérieur : Document d’animation sur la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur (2001 : Commission canadienne pour l’UNESCO). La conférence s’est tenue à Paris en 1998.
Cette conférence a donné lieu à l’adoption d’une Déclaration mondiale sur l’enseignement supérieur pour le 21e siècle : vision et actions et à un Cadre d’action prioritaire pour le changement et le développement de l’enseignement supérieur.
Le document d’animation préparé par la CCU contient 7 fiches. Chaque fiche contient de l’information et des références sur un thème et peut être utilisée de façon autonome.
Fiche 1 : Pourquoi l’UNESCO s’intéresse-t-elle à l’enseignement supérieur à l’aube du 21e siècle.
Les fiches 2 à 7 sont articulées autour d’une question thème.
Fiche 2 : Quelle est la contribution de l’enseignement supérieur au développement humain durable?
Fiche 3 : Quel rôle l’enseignement supérieur peut-il aujourd’hui jouer dans l’élaboration et la diffusion du savoir?
Fiche 4 : Comment l’enseignement supérieur soutient-il le virage en faveur de l’éducation tout au long de la vie?
Fiche 5 : Comment l’enseignement supérieur peut-il contribuer à donner un visage humain à la mondialisation?
Fiche 6 : Quel est le rôle propre du financement public de l’enseignement supérieur?
Fiche 7 : Comment le partenariat peut-il contribuer à relever les défis auxquels l’enseignement supérieur est confronté?
Nous présentons ici les questions suggérées pour les fiches 3 et 5 comme pistes de débat.
Fiche 3 : Pistes de débats
Selon vous quels modèles de référence dans l’élaboration et la transmission du savoir guident aujourd’hui les acteurs de l’enseignement supérieur et leurs partenaires?
Que pensez-vous de la cohabitation de plus d’un modèle de référence dans un même collège, une même université, une même faculté, un même département? Comment ces modèles permettent-ils à l’enseignement supérieur de jouer un rôle actif afin que la société du savoir serve la paix et la démocratie?
Est-ce possible de bâtir un curriculum international qui ait une portée universelle tout en étant ancré dans la diversité des cultures et des disciplines? Est-ce souhaitable? Si oui, qui est le mieux habilité pour faire ce travail et dans quelles conditions?
Quelles approches les enseignantes et les enseignants utilisent-ils pour situer les savoirs dans leurs contextes d’élaboration et de diffusion pour les enseigner?
Comment l’enseignement supérieur peut-il reconnaître les savoirs formulés en d’autres termes que scientifiques? Quelle importance leur donne-t-il?
Fiche 5 : pistes de débat
Que fait votre milieu pour contribuer à donner un visage humain à la mondialisation? Comment favorise-t-il l’hybridation des savoirs?
Les acteurs de l’enseignement supérieur sont-ils prêts à soutenir les étudiantes et les étudiants d’autres pays? Quel soutien donner à des étudiantes et des étudiants des pays du Sud dans des projets de thèse qui servent à éclairer des problématiques de leur pays d’origine?
Quelles sont les assurances que la mobilité internationale en éducation ne va pas reproduire les inégalités déjà existantes dans les systèmes éducatifs et les sociétés?
La formation à distance peut-elle constituer un appui au développement de l’enseignement national et local? Si oui, à quelles conditions?
Qu’adviendra-t-il des engagements qui visent à freiner l’exode des compétences lorsque les facultés des secteurs ou des disciplines névralgiques des pays industrialisés voudront embaucher les meilleurs chercheuses et chercheurs dans un domaine?
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