Quels moyens pour affronter la douleur chronique


Le combat mental et physique



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5.1Le combat mental et physique

Souvent pour garder l’espoir, il faut se maintenir dans une attitude combative, avec comme leitmotiv dans l’esprit, le combat toujours et encore _ par exemple, le combat perpétuel contre les injustices, contre les maux de tête, pour tenter faire déboucher, enfin, les choses, dans le domaine de la recherche scientifique sur les céphalées de tension chroniques … _, pour tenter de tenir sa tête hors de l’eau, de ne plus sentir sa douleur, ne plus cogiter (de ne plus avoir le petit vélo dans la tête), ne plus se morfondre, ne plus penser sans cesse à la douleur, pour garder l’espoir.

Le combat peut-être aussi le combat intérieur, quand on a trop mal (voir plus haut).
L’auteur confirme que son combat lui a souvent rendu l’optimisme ou un certain espoir (surtout s’il débouche sur une réussite ou quelque chose d’utile). Par exemple, en octobre 81, suite à un choc et surmenage graves, son cerveau semblait totalement déréglé (soit a) peut-être parce qu’il avait accumulé une fatigue anormale extrême et peut-être un taux d’acide lactique ou de toxines graves, b) ou bien soit qu’il avait été lésés _ avec une lésion invisible), conjuguant céphalées de tension permanentes, invariables et intenses et insomnies totales. Après de multiples tentatives de repos total pour rattraper la fatigue anormale, qui semblait perdurer dans mon cerveau (et pour réduire le « dérèglement » cérébral) _ dont 3 retraites spirituelles dans des monastères et une dernière tentative, un repos total de 3 semaines, comportant des recherches de sommeils de plus de 23 h par jours, dans une maison située au milieu d’une forêt, qui elle a été couronnée de succès (après ce repos total, je n’ai plus jamais eu d’insomnies) _ j’ai réussi à vaincre définitivement l’insomnies (alors que les médecins la mettait sur le compte d’une insomnie imaginaire). Les insomnies totales (très dures) ont duré 2 ans. Les céphalées, elles sont devenues variables et plutôt modérés, si l’on se base sur une moyenne pondérée, mais, elles durent, quand même depuis 27 ans (et le fond résiduel des céphalées n’arrive jamais à disparaître).

Par contre, tous les autres tentatives, tout azimut, pour résoudre le 2nd problème n’ont jamais réussi.

Mais cela n’empêche pas que l’auteur continue à se battre _ y compris par ce texte. Il n’a jamais perdu espoir.

5.2Le travail ou l’activisme sans fin

Parfois, on peut aller jusqu’à devenir « accro » au travail pour oublier la douleur. Travail, travail, toujours le travail, travail sans fin. Par exemple, l’auteur, lui-même, vit constamment dans le « syndrome de la musaraigne ». C’est à dire, il ne cesse sans fin, de s’activer pour tenir, surtout, pour oublier ses céphalées153. Le travail est, pour l’auteur, le plus souvent, une tentative de faire diversion à ses maux de tête (tout dépend, bien sûr, de la force de ses maux de tête). Il se plonge alors à fond dans le travail pour tenter de ne plus penser à ses maux de tête.

Mais ce moyen de diversion a tout de même ses limites quand les maux de tête sont trop intenses.
Quand le mal de tête est intense, l’auteur alterne alors :


  1. repos de 5 à 10 mn, toutes les ½ heures _ dans son lit quand il est chez lui ou, sur son lieu de travail, quand il peut trouver un local où il peut se reposer discrètement, sans être vu154,

  2. travail durant 30 mn à 1 h.

Le « travail de musaraigne », choisi pour faire diversion aux maux de tête, peut être, par exemple, l’écriture de textes, d’études, de nouvelles, de livres, de romains, cela sans fin.


Souvent d’ailleurs, certains dans l’association n’ont pas d’autres choix que travailler ou l’hyperactivité, car quand la douleur est forte, ils ne peuvent pas se reposer longtemps (un repos trop long ravivant alors la sensation douloureux)155. Ils ne peuvent plus dormir et doivent se lèver alors la nuit pour s’occuper.

Ils peuvent aussi aller manger.


L’auteur a découvert la solution de l’activité, sans fin, comme dérivatif à ces céphalées, en s’inspirant, entre autre, de l’exemple de Sainte Thérèse d’Avila, qui souffrant le martyr avec des céphalées156, a accompli toute sa vie une activité incessante de « musaraigne », pour faire diversion à ses maux de tête.
Les inconvénients de cette solution sont que :


  1. Une trop grande activité, sans garde-fou, peut conduire à l’épuisement physique et cérébral (Sainte Thérèse d’Avila est morte jeune à 67 ans, probablement d’excès d’activité, probablement alternant activité effrénée157 avec des repos régulier dans son lit).

  2. Dans l’esprit de beaucoup, dont celui des médecins, il peut y avoir inversion de la cause et effet, dans leur esprit, l’activité incessante devenant, à leurs yeux, la cause des céphalées, le cerveau se « rebellant » alors en émettant ce signal d’alarme que sont les céphalées de tension158.



5.3Faire la fête sans fin

Certains, pour tenter d’oublier leurs maux de tête lancinant et s’ils le peuvent, essayeront de se faire prendre dans le « tourbillon » des fêtes sans fin, brûlant la chandelle par les deux bouts, à la manière de Boris Vian. Souvent, il recherche aussi l’effet antalgique momentané de l’alcool, et le fait qu’il permet de s’oublier et d’oublier un peu les maux de tête159 160, si du moins la douleur n’est pas trop forte. Cette vie de patachon pourrait aussi de permettre de lutter, en soi, contre une peur ontologique, sans objet ou raison, voire une peur de se retrouver face à soi-même.

Cette solution évitant les pensées tristes, peut être une fuite en avant au coût élevé à la longue (coût financier et pour la santé. Mais c’est un choix qu’il n’y a peut-être pas lieu de nécessairement juger).

5.4Œuvrer dans des actions humanitaires

Sinon, accomplir des actions humanitaires _ quand les gens sont heureux, à cause de vous _ peut être gratifiant et peut vous faire oublier momentanément vos maux de tête.

Ce qu’à fait beaucoup de « saints ».

On pourrait alors s’inventer un rôle, une mission, celle de s’occuper d’aider les autres qui souffrent comme vous, puisqu’on connaît soi-même intimement le problème de la souffrance physique chronique. 




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