Quels moyens pour affronter la douleur chronique


Rechercher les causes de ses céphalées



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5.5Rechercher les causes de ses céphalées

Un bon exercice est de tenter de rechercher les causes possibles de ses céphalées (du moins si l’on soupçonne une cause psychologique à ses céphalées chroniques). L’auteur s’est essayé régulièrement à cet exercice intellectuel.


Par exemple, au bout de 20 ans, l’auteur a cru discerner deux possibles causes déclenchantes régulières à ses céphalées :


  1. A chaque fois, qu’une personne cherche à le culpabiliser (avec méchanceté), à l’invectiver d’une façon injuste (cause déclencheuse de terribles céphalées pouvant durer des journées entières après),

  2. A chaque fois qu’il est confronté à une difficulté professionnelle quelconque (là aussi des céphalées _ très handicapantes professionnellement _ dureront tant que la difficulté professionnelle durera).

Ces deux causes sembleraient, elles-mêmes, liées à des traumatismes passés, voire anciens :




  1. Pour les premières, à des épisodes survenues durant toute son enfance jusqu’à l’âge de 25 ans (et au-delà).

  2. A de nombreux licenciements professionnels, souvent accompagnés de reproches de la part de l’employeur sur ses pertes de performances (justement liés à ses crises de céphalées).

Pourtant, même en ayant cette « connaissance », l’auteur n’arrive pourtant pas avoir une meilleure maîtrise actuelle du déclenchement de ses céphalées (même en en faisant en sorte de tenter constamment d’être irréprochable, par exemple, par rapport à son employeur actuel … ce qui n’est pas toujours évident d’ailleurs ( !)).


Entre 88 et maintenant, soit sur plus de 20 ans, il a eu régulièrement des difficultés professionnelles à affronter (problèmes logiciels difficiles, incidents informatiques), et malgré tous ses efforts, il n’a jamais vu une quelconque évolution positive de ces céphalées face à tout affrontement de nouvelles conditions professionnelles difficiles (incident informatique difficile à résoudre …).

Cela serait peut-être comme si le trauma originel avait été « enregistré » de façon définitive dans son cerveau et qu’aucune thérapie (ne serait que pour « apprivoiser » son inconscient) n’arrivait à lever / ôter ce « conditionnement catastrophique » (ou détruire « l’imprégnation » du cerveau avec ce « schéma stressant »). Pourtant, bizarrement, il n’a jamais eu peur d’affronter toutes les difficultés de la vie161.


C’est pourquoi il doute encore de la véracité (« scientifique ») des hypothèses actuelles et même de ses propres hypothèses (car il n’a toujours aucune certitude sur l’origine de ce mal particulièrement complexe).
Dans le passé, il a pu, par exemple, « s’amuser » à émettre beaucoup d’hypothèses sur l’origine de son mal :
a) c’est peut-être une « crise de panique » somatisée (qui serait profondément enfouie dans l’inconscient et dont l’auteur n’aurait strictement pas conscience ?) ?

b) au-delà d’un seuil, il y aurait un système d’alarme (situé dans le système nerveux central) qui s’armerait et se verrouillerait provoquant alors le déclenchement des céphalées de tension, tant qu’une certaine condition et un certain environnement déclenchant sont présents et n’ont pas disparus (ou n’ont pas été atténués ( ?)) ? …

c) Cela serait un « état de stress dépassé » (c’est à dire un état anormal de « dépassement cérébral », induisant un dérèglement physiologique, que notre esprit devrait parvenir à gérer et à ramener à la normale à la longue, par une succession de repos, ensuite en évitant les surmenages, le stress, enfin par une bonne hygiène de vie ( ?)).

d) un phénomène de « culpabilisation inconsciente », qui résulterait d’un conditionnement éducationnel puissant _ créant une sorte d’emprunte mentale indélébile d’un « comportement de culpabilisation » liée une « réaction de stress » dans la mémoire, provoquant un mal de tête à chaque fois que le malade est confronté dans sa vie de tous les jours à ce schéma culpabilisateur,

… Etc.
Mais réfléchir sur les causes permet peut-être une distanciation par rapport au mal (raison probable aussi de l’écriture de ce texte), si bien sûr cette réflexion n’augmente pas parallèlement le « petit vélo dans la tête » sur sa douleur. Donc ce genre d’exercice est à pratiquer avec prudence. Il sera surtout utile que s’il pouvait déboucher sur quelque chose de pratique allant dans le sens de la résolution du problème.

L’idéal serait que ces réflexions puissent déboucher pratiquement sur des solutions pour diminuer les céphalées.



5.6La piste des « causes culpabilisantes originelles »

Dans l’éducation d’un enfant, il peut y avoir des causes à l’origine de la fragilisation psychologique de l’enfant. Il se peut que l’enfant soit fragilisé suite à des moqueries systématiques, par le fait d’être une tête de turc, à une dévalorisation familiale systématique et/ou des maltraitances réitérées.

Pour certains, la céphalée est « une réaction de défense » ou une peur (phobie) inconsciente d’une situation donnée, non désirée et angoissante, qui se répèterait encore l ‘âge adulte, cette réaction étant malheureusement contreproductive pour celui qui la subit.

Le malade, conditionné à se dévaloriser, du fait de son éducation depuis la prime enfance, continue à se dévaloriser, sans même s’en rendre compte, à l’âge adulte, ce qui contribue à ce que le malade continue à ne pas être respecté ou moqué, par son entourage. Le fait qu’il ne soit pas respecté dans le milieu professionnel et plus l’atmosphère plus délétère l’entourant, peuvent contribuer à entretenir ses maux de tête (du moins, tant qu’il n’obtient pas le respect minimum qu’il lui est du).

Le plus dur pour le malade est 1) qu’il en prenne conscience (voire qu’il ait le courage de se voir telle qu’on le voit, dans la société, et non tel qu’il se voit), 2) de changer le puissant conditionnement qui le pousse à se dévaloriser sans cesse (car chasser le naturel, il revient vite au galop).

Apprendre à se faire respecter n’est pas facile, et nécessite d’éviter bien des écueils, tels que a) de tomber dans la méchanceté, en croyant, par là, se faire respecter (ou devenir le héro négatif d’un fait divers dramatique), b) d’être trop gentil et, de ce fait, passer pour la « bonne poire »…

C’est un travail sur du long terme et difficile.


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