Quels moyens pour affronter la douleur chronique



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6Prévenir l’irrémédiable

Le sujet est délicat, mais nous allons quand même l’aborder. Il n’y a pas d’exemple de personne déprimée, fatigué, dormant mal du fait d’une douleur chronique rebelle, qui n’ait pas « caressé », un jour, la pensée de commettre l’irrémédiable. Pourtant, heureusement, l’homme a une capacité de survie souvent stupéfiante (même face aux pires douleurs ou malheurs).


Face aux pensées noires envahissantes, voici quelques pensées qui ont pu aider (voire sauver) ou rappeler à la réalité les personnes tentés par mettre fin à leur jour.


  1. « Il a des êtres qui m’aiment autour de moi. Je peux faire souffrir mes proches (en voulant disparaître). Et je sais que je ferais pleurer ceux qui m’aiment. Ais-je donc le droit de faire cela ? Puis-je porter une telle responsabilité ? ».

  2. « Si je disparaître je gâche l’avenir de mes enfants. Ils subiront le pire traumatisme de leur vie. Je dois donc, au moins, tenir pour eux ».

  3. « Je refuse la vie, tout l’espoir ou encore je manque de courage face à la vie et à ses difficultés, que tout un chacun affronte. Or tout le monde a souffert dans la vie, tout comme moi (et certains plus que moi et pourtant, ils ont tenus) ».

  4. « Si je me suicide, plein de bonnes choses (ou de bonnes actions) que j’aurais pu accomplir, ne seront pas accomplies. Tous les projets dont j’avais rêvé ne verront pas le jour  ».

  5. « Je croie en Dieu et pourtant je veux commettre un acte contraire de ses préceptes ».

Ce genre de raisonnement marche si la personne malade n’est pas tombée dans une dépression trop grave.

Parfois, en parlant avec cette personne déprimée, en lui apportant une vraie écoute, son désir d’en finir peut vraiment disparaître comme par enchantement.
Il y a certainement encore d’autres arguments pour tenir (comme il y en a aussi, malheureusement, pour baisser les bras et ne plus se batte définitivement). A vous de les trouver.
Tenir jusqu’à ce que l’homme aille sur Mars (ou se repose sur la Lune).
Les américains ont annoncé qu’ils se reposeraient sur la Lune dans 20 ans.

Et peut-être les hommes se poseront sur Mars dans 30 à 40 ans.

C’est quand même une perspective passionnante, quand on y réfléchit.
Sinon, les astronomes découvriront un jour des exo-planètes, comportant, dans leurs raies spectrales, la présence d’ozone, d’oxygène et de vapeur d’eau. Et en plus, elles seront d’une masse raisonnable (1 à 4 fois la masse de la Terre) et situées dans la zone habitable d’un système solaire (pas trop chaude, ni trop froide, ni trop éloignée, ni trop proche). Or ces planètes, possédant toutes ces caractéristiques, sont susceptibles d’abriter la vie.
Sinon, qui sait, un jour, il y aura la vraie démocratie (pluraliste) en Chine, en Russie, en Iran, en Corée du Nord …
Donc, il faut essayer de tenir jusque là.
Sinon, l’écrivain de Science-fiction Isaac Asimov écrivait « Si mon médecin me disait que je n'ai plus que six minutes à vivre, je ne déprimerais pas. Je taperais un peu plus vite à la machine » (point de vue que partage l’auteur).
La vie perçue comme une montagne à escalader sans fin
A chaque fois, qu’il a pu, l’auteur a tenté de réaliser un travail, une Oeuvre, une création utile pour les autres. C’était à ses yeux, comme planter un piton, lors de l’ascension particulièrement dure d’une montagne. Il préférait publier son travail en cours, même inachevé, que de rechercher la perfection du travail bien achevé, car « un tien vaut mieux que deux, tu l’auras ». Car aussi il profitait de chaque « fenêtre de liberté » de diminution momentanée de ses maux de tête, pour pouvoir avancer, de nouveau, dans ses travaux en cours. A chaque « fenêtre d’ouverture », il en profitait, à chaque fois, pour planter son « piton intellectuel » sur la montagne de la vie (certains l’appelleront la montagne spirituelle). L’auteur a souvent travaillé par a coup, durant une bonne partie de sa vie (durant les 27 ans qu’on duré ses céphalées de tension régulièrement variables mais chroniques167), selon que ses maux de tête lui laissaient du répit ou non (pour pouvoir travailler et retravailler efficacement).

A chaque fois que l’auteur allait mal (que la douleur était trop forte), alors l’auteur se lançait dans de nouveaux projets ou défis (pour ne pas se laisser aller) _ cela a été aussi le cas avec ce texte, tel un défi intellectuel.

L’auteur a souvent fonctionné, par « à-coup », selon que les maux de tête le laissaient en répit ou non.
Les sports extrêmes
Pendant la seconde guerre mondiale, alors que pourtant la vie était dure et que l’on pouvait risquer sa vie tout les jours, pourtant, durant cette période, le taux de suicide était bas, en France.

Les sports extrêmes et/ou à risques (sports moteurs, aviations, parachutisme, saut de falaise…) vous font monter votre taux d’adrénaline et donc éventuellement pourraient vous faire oublier momentanément vos céphalées ( ?).

D’un autre côté, n’y a t-il pas un risque que ce comportement « à risque » cache alors une attitude suicidaire ? Fait-on preuve de courage ou a-t-on en fait une attitude plus ou moins suicidaire (ou mégalo)168 ?

Sinon, mieux vaut ne pas les pratiquer, si l’on une famille à charge (l’auteur, lui, a pratiqué les sports aériens).


Se donner des échéances pour tenir
Se fixer des étapes à atteindre dans le temps. Par exemple, se dire « je tiendrais au moins au-delà de mes prochaines vacances, qui auront lieu en septembre 2009. Après on verra ». Et finalement ainsi, on repousse sans cesse, sans fin, la date butoir, au-delà de laquelle on estime ne plus pouvoir tenir, à cause des maux de tête.

7Douleurs utilisées pour faire diversion à la douleur principale

Il arrive qu’on utilise une douleur annexe pour tenter de faire diversion à la douleur principale, même si cette solution paraît irrationnelle. Voici une solution de ce type utilisée par le père Jean-Yves Thery :

« Prenons le cas d’un entretien pastoral : je suis en présence d’une personne que je m’efforce d’écouter avec attention. La douleur ne m’offre évidemment aucun répit providentiel et je suis contraint à l’immobilité, ce qui arrive d’ailleurs forcément d’autres moments de la journée. Suis-je complètement démuni ? Non, je peux en toute discrétion avec un ongle de la main droite exercer une pression sur un doigt de la main gauche et envoyer ainsi à mon cerveau un petit signal douloureux qui télescope dans une certaine mesure le message douloureux permanent envoyé par les céphalées. L’effet est marginal, presque dérisoire mais si, ne fut-ce que quelques instants, cela permet de mettre un tout petit peu à distance l’encombrante compagne […] ».

Un membre de l’association, a relaté lors de l’AG de l’association qui s’est tenu à Saint-Etienne, en mai 2008, qu’il s’était tapé littéralement la tête contre les murs, pour faire cesser la céphalée (sans aucun résultat d’ailleurs)169.




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