8L’espoir d’une révolution médicale
Parfois, dans la littérature, des déclarations intempestives comme celle que nous avons déjà citées _ « Les psychotropes, les psychothérapies et la psychanalyse ont l'objectif commun de restituer ce cerveau magicien, cette fonction hédonistique de la pensée. »170 _, peuvent faire douter des médecins de leur compréhension du mal.
Mais malgré tout, on peut attendre que la science et le corps médical :
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Prendrait enfin au sérieux notre mal.
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nous guérirait … au moins avant l’échéance de notre vie (peut-être qui sait, dans les 10 années à venir !).
Il est vrai que c’est un espoir très hypothétique, pour l’instant, étant donné le peu de cas que les médecins font de notre problème ( !). Légèreté des médecins qui conduit à l’énervement, à l’agressivité « maladive » ou à la forte déprime (sinon graves dépression), de la plupart d’entre nous.
Mais on peut toujours espérer qu’un jour :
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ils feront preuve de plus d’humanité à notre égard171.
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qu’ils cesseront de psychiatriser notre mal,
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qu’ils accepteront de considérer notre mal comme une maladie grave, très pénalisante, et nos céphalées comme sévères, ce qui permettra d’ouvrir la possibilité d’une prise en charge COTOREP de notre mal.
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Que d’autres traitements, d’ici là, seront découverts et mis en œuvre, comme peut-être :
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Une façon de « noyer » la zone douloureuse avec du Botox, tout en trouvant un moyen de maintenir les muscles du cou (la solution serait que la tête puisse être soutenue, même si la plupart des muscles péri-crânien seront alors paralysés _ peut-être grâce au port d’une minerve)172,
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Une sorte de nouveau Triptan (une sorte de Sumatriptan) qui prise au début de la crise permettrait de les bloquer,
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des séances d’oxygénothérapie ( ?) _ au cas où il aurait des mécanismes communs entre les algies vasculaires de la face et les céphalées de tension.
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des injections péri-crâniennes _ « mésothérapiques intramusculaires » _ de certains produits (ions de calcium, de magnésium, de lithium ( ?) etc …) ( ?) _ au cas où le mal serait en rapport avec une « susceptibilité » aux crises de tétanies et de spasmophilie ou aux malaises vagaux.
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des injections péri-crâniennes _ « mésothérapiques (idem) » _ de produits anti-crampes, comme ceux à base quinine, tel la Quinidine _ si le mal serait en rapport à une susceptibilité aux crampes etc.
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des injections péri-crâniennes _ « mésothérapiques intramusculaires » _ de produits myorelaxants et/ou décontractants musculaires, tels que Myolastan, Décontractyl, Tetrazepam173 …
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des injections péri-crâniennes _ « mésothérapiques (idem) » _ de produits antidouleurs, en cas de très fortes crises pas trop durables (comme la Xylocaïne, qui a un effet sur plusieurs heures, mais dont l’effet d’accoutumance pourrait malheureusement trop rapide).
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Des traitements (chirurgicaux…) à base de stimulation médullaire ou stimulation électrique du cortex moteur (SCM) pour les cas graves de douleurs constantes sur des dizaines d’années & sévères etc174 175.
Etc.
On pourrait imaginer le traitement antidouleur comme un coup de pouce temporaire, provisoire, pour pouvoir aider à redémarrer dans la vie dans les meilleurs conditions possibles176, afin de pouvoir résoudre plus efficacement les problèmes psychologiques ou autres, à l’origine de la céphalée. Si le problème n’est toujours pas résolu et que la douleur persiste, malgré tous les traitements essayés (dont ceux psychothérapiques et les techniques de relaxation), alors on pourrait mettre en place une sorte de multi-thérapie, par exemple sur 10 ans _ faisant tourner successivement 1) les produits antidouleur pour éviter les effets de dépendance et d’accoutumance à la , selon un protocole précis donné, adapté au patient177, 2) les psychothérapies (analytiques et comportementales et les techniques de gestion du stress, telles que la relaxation), avec une vraie prise en charge médicale, c’est à dire avec un vrai suivi, sur le long terme, et, si possible, un remboursement à 100% (y compris pour les psychothérapies).
Peut-être, devrions-nous suivre aussi les pistes de possibles vulnérabilités ou susceptibilités congénitales, comme pour les malaises vagaux et la spasmophilie, dans le cas ses céphalées de tension chroniques (d’ailleurs, point de vue du docteur Lantéri-Minet dans son livre et celui du livre « The headaches » des médecins danois L. Bendtsen & Jes Olesen) ?
Que ce n’est parce qu’on ne voit rien à l’IRM ou à la radio, qu’il n’y a pas maladie réelle (par exemple, il pourrait exister a) un fonctionnement déréglé, de tout un système complexe, d’un circuit complexe de la douleur, se déréglant comme dans le cas de systèmes asservis déréglés, sans qu’on puisse déceler une lésion physiologique quelconque, b) une microlésion cérébrale invisible à l’IRM, certains structures cérébrales ne faisant que quelques m3 comme celles impliquées dans la sexuation du cerveau178 179 180 …
Ce qui est important en émettant ces visions d’espoir pour les malades, c’est justement de faire en sorte qu’ils puissent conserver l’espoir dans les progrès médicaux, envers et contre tout, même si cela peut paraître irrationnel à certains.
Quand on est croyant en Dieu ou la Science, on se dit qu’il n’est pas possible que l’on puisse vivre ainsi toute une vie. Donc, la science va bien trouver une solution ! Cela n’est pas possible qu’il en soit autrement !
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