1) bruxisme et problèmes maxillaires (problèmes d’articulations maxillaires)
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a. contrôler le serrement et le frottement de vos dents.
b. Traitements pharmacologiques (benzodiazépines, myo-résolutifs ou antidépresseurs, contre le stress…).
Approches dentaires :
c. Porter une gouttière dentaire faite sur mesure, pendant le sommeil voire la journée.
d. Le système NTI-tss.
e. La chirurgie maxillo-faciale.
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Souvent une manifestation d’anxiété (comme le sont les TIC et les TOC).
Selon certaines hypothèses, le mouvement permanent des muscles maxillo-faciaux, leur tension permanente engendrait une contracture douloureuse qui se propagerait aux muscles péri-crâniens.
Note : le système NTI-tss agit comme une butée antérieure et parvient à réduire voire supprimer l’intensité de la contraction musculaire.
- Une patiente avait un problème à l’articulation de la mâchoire inférieure. Elle a consulté un ostéopathe, ses céphalées ont disparu329.
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physio
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2) sinusites
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1) antibiotiques adaptés aux germes en cause, comme l'amoxicilline-acide clavulanique, les céphalosporines de 2° et 3° générations, les quinolones et éventuellement la pristinamycine, 10 à 15j environ.
2) Corticothérapie utilisée en cas d'œdème important des orifices sinusiens (préconisée à forte dose, en cure courte de 4 à 10 jours, et en respectant les contre-indications).
3) Les lavages de nez
4) La corticothérapie locale
5) Les antihistaminiques locaux
6) Les aérosols (soniques) associant un antibiotique, un corticoïde
7) Les cures thermales
Ne pas aller à la piscine. Eviter de moucher fort.
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En général les sinusites forment une barre frontale. Or les céphalées, pour certains, sont toujours positionnées dans le cou et les tempes
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physio
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3) arthrose ou mauvaise position des vertèbres du cou
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a. Manipulation des vertèbres, par un kiné (voire un ostéopathe).
b. changer de postures.
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Une mauvaise posture pourrait créer de contractures musculaires responsables de céphalées de tension.
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physio
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4) mauvaise oxygénation (y compris en raison d’une apnée du sommeil).
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a. Apprendre à avoir une bonne respiration (par des exercices de yogas, de relaxation).
b. Cas du traitement de l’apnée du sommeil :
1) traitement médicamenteux :
2) traitement chirurgicaux :
Par implants palatins _ des fils de polyester fins et tressés _ que l'on place dans le palais mou (à l'arrière de la voûte du palais) dans le but de renforcer et de raffermir les tissus qui bougent et obstruent les voies respiratoires supérieures
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Cas des personnes qui auraient une mauvaise capacité respiratoire, aurait une mauvaise respiration, fumeraient.
Comme dans le cas du mal aigüe des montagnes ou les intoxications au monoxyde de carbone.
En général ce type de céphalées apparaît sous la forme d’une barre frontale. Or les céphalées, pour certains, sont toujours positionnées dans le cou et les tempes
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physio
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5) manque de confiance en soi
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques …).
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Voir névrose et hypocondrie.
Souvent liée à une fragilité psychologique.
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psy
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6) contraction involontaire des muscles du cou, par peur du monde
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques …).
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Tendance à se replier sur soi, face aux épreuves, au stress, au monde (voir complexe d’Atlas).
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psy
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7) syndrome ou complexe d’Atlas
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques …).
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L’impression de porter sur ses épaules des choses lourdes, plus lourdes qu’on peut supporter.
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psy
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8) névrose
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques …).
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Le malade aurait besoin de plaindre. Il amplifie son « bobo ». Il invente ses maux de tête ou en rajoute (même non consciemment).
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Psy
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9) trouble de l’anxiété
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques …).
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Voir névrose et hypocondrie.
Le malade a une fragilité psychologique.
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psy
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10) conflit intérieur, culpabilisation.
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques …).
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maux de tête liés à un conflit entre ses ressentiments (le fait qu’on aurait mal digéré quelque chose) et un fort surmoi (on ne voudrait pas accepter consciemment qu’on aurait de mauvaises pensées, par exemple à cause de son éducation religieuse).
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Psy
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11) dépression d’épuisement ou dépression cachée
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a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques …).
c. Travailler moins. Prendre moins à cœur les choses.
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en France, on préfère souvent avancer l’hypothèse qu’une dépression cachée créant le sentiment douloureux et donc la sensation douloureuse, au lieu d’admettre que de vivre avec une douleur permanente non traitée peut créer à la longue un état dépressif chez le malade
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Psy
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11) Un cerveau qui cogite trop vite
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a. Travailler moins. Moins s’agiter.
a. Psychothérapie analytique et comportementale (+ relaxation / traitement du stress).
b. Psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques…).
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Le malade aurait tendance à trop écrire, à faire trop de travail intellectuel jusqu’à atteindre l’épuisement cérébral et donc son cerveau voudrait l’alerter de cet excès d’activité intellectuelle en le « déconnectant », en l’invalidant etc.
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psy
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12) trouble bipolaire puis psychose maniaco-dépressive.
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a. Psychotropes (antidépresseurs, (anxiolytiques), neuroleptiques …).
b. Travailler moins. Il faut un travail aménagé. Une prise en charge COTOREP souvent s’impose.
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psychose maniaco-dépressive : forme la plus grave avec manie. La manie : état de surexcitation des fonctions psychiques caractérisé par l'exaltation de l'humeur avec déchaînement des pulsions instinctivo-affective. Après un l’épisode maniaque, risque ou état d’épuisement psychique.
Gravité des troubles bipolaires : risque suicidaire, conduites à risque, addictions, désinsertion professionnelle et familiale, actes de violences, délits …
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Bio & psy
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13) syndrome de la « couronne d’épine »
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a. Psychothérapie analytique.
b. Psychotropes (antidépresseurs, neuroleptiques …).
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syndrome masochiste : le malade aimerait son mal ou qui utiliserait son mal pour se faire plaindre
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Psy
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14) Décompensation (du WE …).
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a. Se reposer.
b. Avoir une vie moins stressante (surtout dans le milieu professionnel).
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En général, concerne les cas des décompensations migraineuses.
(en général peu graves, en cas de céphalées de tension, à de rares exceptions près).
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Psy
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15) poussée "hypertensive" liée l’hypertension artérielle
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a. Traitement contre l’hypertension artérielle.
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l’hypertension artérielle en tant que telle ne provoque pas de céphalées, mais peut décompenser (libérer) des céphalées [primaires] ; une poussée hypertensive avec une pression
diastolique de plus de 120 mmHg ou une variation brutale de tension (plus de 25% de la pression diastolique) peut provoquer des céphalées intenses.
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Physio
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16) Difficultés d’adaptation et fatigue oculaires / céphalées d’attention
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a. Changer de lunette (de correction de sa vue).
b. suivre des séances de rééducation de la vue chez un ortho-opticien.
c. se détresser face à un / tout sujet/domaine qui stresse (comme un sujet d’examen).
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Par exemple, avec une mauvaise correction, des mouvements des yeux anormaux, trop rapides …
- Une personne souffrait de cataracte. Elle a été redirigée vers un ophtalmologue, puis opérée par la suite et ses céphalées de tension ont disparu330.
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Physio
ou / et
Psy
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17) niveau du seuil de la douleur très bas, chez certains patients.
Disfonctionnement du système nerveux central, en particulier du système de gestion de la douleur331
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a. Botox,
b. antalgiques psychotropes …
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Hypothèse répandue dans les pays anglo-saxon (mal ou peu prouvée).
Avancée pour expliquer qu’on ne trouve rien de physiologique et alors que le malade ne semble pas être un malade mental. Elle a « l’avantage » de ne pas tout « mettre sur le dos du malade ».
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Physio
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18) Traumatisme crânien
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a. antalgiques psychotropes …
b. rééducation,
c. parole lors de groupes de parole, (dédramatisation …),
d. relaxation, hypnose,
e. sophrologie,
f. réentraînement à l’effort,
g. hydrothérapie (lors de cure thermales par ex.).
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- Une personne avait eu une commotion cérébrale, avec perte de mémoire, de concentration et fortes céphalées de tension, suite à une chute dans un escalier. 10 séances de kinésithérapie, en relation avec à un problème initial lié aux vertèbres dorsales, a fortement réduit les céphalées de tension. Puis le patient a été redirigé vers un orthopédiste332.
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Physio
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