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Les industries


Parmi les industries génèrant d’importantes quantités d’eaux usées, l’on peut citer :

a)- Les boissons et glacières du Tchad (BGT)

b)- La société industrielle pharmaceutique (SIP)

c)- Tchadipent, une petite industrie de fabrication de peintures située à FARCHA.

d)- L'abattoir frigorifique de FARCHA.

Les hôpitaux

A N’djamena il y a deux grands hôpitaux : l'Hôpital Général de Référence et l'Hôpital de la Liberté.


a)- L’Hôpital Général de Référence National : Les eaux usées de cet hôpital de référence sont canalisées directement vers le fleuve Chari sans aucun traitement. Car la station d'épuration prévue à cet effet est hors service.

b)- l'Hôpital de la Liberté : production de produits de contre saison préalable dans les environs de l’hôpital.


Tableau n°5 : Gestion des eaux usées industrielles à N’djamena


Nom

Activités


Consommation d’eau

Quantités d’eaux usées rejetées

Traitement

Milieu recepteur

Boissons et Glacières du Tchad (BGT)

Fabrication des boissons gazeuses et glaces

615 000 m3 / an

492 000 m3 / an

Aucun

Fleuve Chari

Société Industrielle Pharmaceutique (SIP)

Fabrication des produits pharmaceutiques

100 m3 / an

Inconnu

Aucun

Fleuve Chari

Tchadipent

Fabrication de peinture

1000 m3 / an

Inconnu

Bac de décantation

Fleuve Chari

Abattoir de FARCHA

Abattage des animaux

150 m3 / an

1 200 m3 / an

Aucun

Fleuve Chari

Hôpital Général de N’djamena

Soins de santé

Inconnu

Inconnu

Aucun

Fleuve Chari

Hôpital de la Liberté

Soins de santé

Inconnu

Inconnu

Bassin de rétention

Réutilisation par les maraîchers

Hôpital Polyclinique

Soins de santé

Inconnu

Inconnu

Puisard

Voie publique

En somme, la plus grande partie des eaux usées produites dans la ville de N’djamena est directement évacuée sans traitement vers le fleuve Chari. Le service de vidange des latrines et des quelques unités de fosses septiques existantes ne concerne qu’une très faible minorité de ménages, la plupart de ces dernières pratiquant plutôt la vidange manuelle avec tous les risques sanitaires et les désagréments que cela engendre, sachant que l’unique exutoire est constituée par le fleuve Chari (photo 1,2,3,4 et 5)








Photo 1 : Les rejets de toutes les sociétés industrielles de la ville de N’djaména sont déversés dans les drains naturels de la ville qui convergent tous vers le fleuve Chari. Au passage dans les bas fonds, elles sont prélevées pour la culture des produits de contre saison vendus sur tous les marchés de la ville.

Photo 2 : Types de drainage des eaux usées les plus répandus à N’djaména. Les tuyaux observés proviennent d’une industrie de peinture qui rejette ses effluents liquides directement dans un drain à ciel ouvert.







Photo 3 : Un des tuyaux par lequel tous les déchets liquides de l’Abattoir de N’djaména sont évacués directement dans le fleuve Chari sans traitement, même sommaire.

Photo 4 : Une des zones de réutilisation des eaux usées non traitées des déchets liquides des hôpitaux pour l’agriculture




Photo 5 : Structure de collecte des eaux usées et d’excrétas qui sera vidangé dès le lendemain par les usagers.

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