Rapport relatif aux investissements finances par les crédits ouverts sur les programmes créÉs par la loi de finances rectificative du 9 mars 2010



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L’évaluation ex-post


L’évaluation est au cœur de la démarche de sélection et de suivi des actions financées au titre du programme d’investissements d’avenir. Action par action, les conventions Etat – opérateur prévoient explicitement - au-delà de l’évaluation ex ante des projets individuels-, une évaluation ex post scientifique, économique sociale et environnementale de l’action elle-même. Une part minime mais systématique des crédits versés aux opérateurs (~0,08% en moyenne) sera réservée à cet effet. Cette évaluation, qui vise à fournir une estimation des effets socio-économiques et financiers de l’action, devra être conduite par des équipes internes ou externes spécialisées (laboratoires universitaires et/ou cabinets de consultants sélectionnés par appel d’offres).

L’impact socio-économique des investissements d’avenir ne pourra se mesurer avant plusieurs années, qu’il s’agisse du renforcement de l’attractivité internationale de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, de la meilleure articulation entre recherche publique et privée, ou entre recherche, innovation et entreprise ou encore du développement économique de technologies de rupture. Pour autant il est apparu nécessaire de préparer dès à présent cette phase d’évaluation, pour au moins deux raisons : la complexité de l’évaluation (comment évaluer la rentabilité socio-économique des « initiatives d’excellence », comment séparer l’effet sur l’innovation industrielle des investissements d’avenir de ceux du crédit impôt - recherche, etc.) qui justifie un important travail de réflexion en amont et la nécessité de bâtir dès le début de la mise en œuvre du programme les indicateurs et bases de données qui seront nécessaires.


Du processus collectif de réflexion conduit au sein du CGI, il apparaît qu’avec l’évaluation par action (niveau 1), la prise en compte des interdépendances entre action se révèle nécessaire (niveau 2) ainsi qu’une évaluation globale et transversale (niveau 3).

- Pour ce qui concerne le premier niveau, celui de l’évaluation par action, le CGI s’assure en relation étroite avec les ministères concernés et les différents opérateurs (ANR, ADEME, OSEO, CDC, etc.) du contenu des conventions passées entre les opérateurs et les lauréats. Ces conventions doivent en effet intégrer les éléments permettant ensuite de réaliser les évaluations de chaque action (informations nécessaires, indicateurs retenus en matière de réalisation, de performance, d’impact).

Les opérateurs doivent s’assurer que le suivi des conventions, la remontée et la gestion des informations se feront dans de bonnes conditions. Ce suivi implique un important travail de mobilisation des équipes des opérateurs, voire de coordination lorsque des synergies existent entre des actions mises en œuvre par des opérateurs.

- Parallèlement à la préparation de l’évaluation ex post de chaque action, il est apparu nécessaire pour le CGI de mobiliser des compétences adéquates. Cela signifie :



* La création d’un groupe de travail composé de membres du CGI et de personnalités extérieures aux profils diversifiés (25 personnes, provenant de l’entreprise, des territoires, de la recherche et de l’université, de l’administration, etc.) dont la mission est de préciser et de hiérarchiser les objectifs de l’évaluation globale du PIA, au regard de ses objectifs et en tirant les enseignements des pratiques d’évaluation des politiques de recherche, industrielle et d’innovation d’autres pays développés et émergents. Ce groupe a été constitué et s’est déjà réuni à trois reprises avant l’été.

* Ce groupe a été doté d’une cellule scientifique (composée d’une douzaine de membres : experts académiques en matière d’évaluation des politiques publiques, responsables de l’administration sur ces questions, producteurs publics de données) dont la mission est de fournir au groupe de travail des préconisations au regard de l’information disponible, des méthodes et des outils d’évaluation et des items des futurs appels d’offre en matière d’évaluation ex post.

Parallèlement à ces travaux, un travail est mené sur les indicateurs existants indépendamment des investissements d’avenir et susceptibles d’être utilisés pour l’évaluation globale du PIA.

Soulignons également le travail en cours relatif à l’inscription dans les enquêtes publiques auprès des entreprises, de questions ayant trait au PIA (Enquête CIS sur l’innovation par l’INSEE, celle sur la R&D par le MESR) et à la réalisation d’enquêtes plus ciblées auprès d’entreprises sur leur perception des actions du PIA qui les concernent directement (par exemple le questionnaire adressé fin août par le Comité Richelieu à ses membres, des PME fortement innovantes). Ces enquêtes régulières contribueront à l’évaluation du PIA au long de son processus.

La Cellule scientifique a avancé à ce jour sur les différents sujets suivants : les objectifs finaux et intermédiaires des différents domaines d’action du PIA ; la mise en évidence des interdépendances entre actions du PIA ; les temporalités possibles de l’évaluation ; les principes de construction des indicateurs de performance par action et de leurs interdépendances ; les méthodes d’évaluation à retenir par action, par domaine du PIA et entre domaines ; la prise en compte de la dimension territoriale du PIA (par exemple les propositions en matière de sites à étudier) ; les propositions sur les items à mettre dans les futurs appels d’offre pour l’évaluation entre actions et l’évaluation globale.

L’objectif est que d’ici la fin de l’année 2011 les fondements de l’évaluation ex post à venir soient posés.

          1. Mission « Recherche et enseignement supérieur »

    1. Programme « Instituts d’excellence en matière d’énergies décarbonées »

    2. Action « Instituts d’excellence en matière d’énergies décarbonées »

Mise en œuvre de l’action

Procédures lancées

L’objectif est de constituer un nombre restreint d’instituts au sein de campus d’innovation technologique de taille mondiale regroupant des établissements de formation, des laboratoires de recherche appliquée publics et privés, des moyens de prototypage et de démonstration industrielle le cas échéant, et des acteurs économiques pour l’essentiel sur un même site, renforçant ainsi les écosystèmes constitués par les pôles de compétitivité.


Un appel à manifestations d’intérêt a été lancé par l’ANR le 30 juin 2010. Il a donné lieu au dépôt de dossiers le 3 septembre 2010. Cet appel à manifestations d’intérêt a permis de recenser 27 dossiers potentiels en matière d’énergie décarbonée ou de chimie verte, dont les porteurs ont été auditionnés entre le 22 et le 29 septembre par des représentants des membres du comité de pilotage. Cette audition avait pour objectif de comprendre les caractéristiques intrinsèques de projets susceptibles de se présenter à l’appel à projets qui suivrait ainsi que les modalités en termes de financement public de ces initiatives.

A la suite de cet appel à manifestations d’intérêt, un appel à projets a été lancé mi novembre pour un dépôt des dossiers fin janvier 2012. 19 dossiers ont été déposés, 3 ont été déclarés inéligibles par le jury ou irrecevables en raison de l’absence de pièces substantielles.



Le 1er juin a été annoncé le résultat provisoire de la première vague des instituts d’excellence en énergies décarbonées :

  • 2 dossiers classés «  A » par le jury sont sélectionnés pour un financement. L’analyse de la compatibilité des soutiens financiers avec le droit communautaire est en cours avant confirmation des sommes octroyées au titre du PIA.

  • 6 dossiers classés « B » ont eu jusqu’au 18 juillet pour déposer un dossier répondant aux réserves du jury ; à la date du 31 août, ces réponses complémentaires sont en cours d’analyse et la décision de sélectionner ou pas ces dossiers n’est pas encore prise.

Un second appel à projets sur les instituts d’excellence en énergies décarbonées a été par ailleurs lancé le 4 août 2011 pour une remise des dossiers au 15 octobre. Les thématiques retenues comme éligibles à ce second appel à projets sont :

  • Energies solaires,

  • Energies marines renouvelables (incluant éolien en mer posé et flottant),

  • Efficacité énergétique des matériels de transports (incluant les infrastructures),

  • Efficacité énergétique dans les bâtiments et dans la ville (incluant les « smart grids » aval compteur),

  • Technologies du sous-sol pour des applications dans le domaine des énergies décarbonées et de la lutte contre le changement climatique.

La première vague a permis de classer « A » ou « B » plusieurs projets relatifs à la chimie verte, souvent plus matures que les projets en énergies décarbonées. Dans ce cadre, la deuxième vague est donc plus ciblée sur les énergies décarbonées stricto sensu et l’efficacité énergétique.

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