Evaluation par Sandrine Petit (extérieur, INRA)
Acronyme et titre du projet : ABSTRACT-Comedi, Analyse des leviers et barrières à la mise en place de stratégies d’adaptation aux changements climatiques – Le cas des collectivités méditerranéennes.
Responsable scientifique (Nom et organisme): Guillaume Simonet, LISST, UMR 5193, Université de Toulouse
Score final (somme des scores des rubriques) : 11
Appréciation globale (A B C) : B
Commentaire :
Points forts du projet :
- un projet orienté sur l’adaptation aux changements climatiques des aires urbaines méditerranéennes en adéquation avec l’appel à projets
- une dimension européenne de comparaison France, Italie et Espagne (est un plus, spécifiquement mentionné dans l’appel à projet)
- un coordinateur qualifié sur le sujet
Points faibles du projet :
- Bilan insuffisant des acquis des projets antérieurs (Abstract terripture, Abstract colurba) et d’expériences de prospective sur l’adaptation au changement climatique
- Risque de réduction de l’envergure du projet en l’absence de l’obtention de financements complémentaires
- Budget destiné à un seul laboratoire
Appréciation générale justifiant l’avis :
Le projet est clairement exposé et les objectifs sont bien explicités. Centré sur l’adaptation des villes méditerranéennes aux changements climatique, il répond bien à l’appel à d’offre. L’approche développée se situe principalement en sciences sociales et porte sur la compréhension des mécanismes décisionnels et des facteurs institutionnels qui jouent sur l’action collective en matière d’adaptation.
Le projet Abstract –Comedi semble faire suite à des projets antérieurs (Abstract-Terripture ; Abstract –Colurba) dont l’objet de travail semble très proche et dont on aimerait avoir un bilan des acquis pour apprécier les investigations nouvelles menées à travers la présente proposition (ce qui est un point de vigilance de l’appel à projets).
Evaluation par Claude Millier (CS GICC)
Acronyme et titre du projet : ABSTRACT-comedi ; analyse des leviers et barrières à la mise en place de stratégies d’adaptation aux changements climatiques – le cas des collectivités méditerranéennes
Responsable scientifique (Nom et organisme): Guillaume Simonet , chercheur associé à l’I4CE , LISST de Toulouse
Score final (somme des scores des rubriques) :
Appréciation globale (A B C) : A(-)
Commentaires projet très intéressant , les mots clefs ; évènements extrêmes , villes , climat méditerranéen , adaptation , outils de sociologie avancés ( focus groups par exemple )
Points forts du projet : travail participatif des acteurs de terrain ( on est plus loin qu’une simple observation ) , structure de gouvernance différenciée
Points faibles du projet : financement encore insuffisant , garanties pour l’accès aux terrains espagnols et italiens
Appréciation générale justifiant l’avis : l’adaptation aux évènements extrêmes en milieu urbain est une question qui grossit au fil des années : cette recherche qui va bien au-delà de la’observation doit permettre d’analyser les leviers et les barrières qui peuvent avoir des influences sur les politiques publiques et leur efficacité
(7) RESSSAACC (deuxième lot)
Titre du projet
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Représentations sociales, sociologie et sensibilisation des acteurs sur l’adaptation au changement climatique
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Acronyme
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RESSSAACC
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Mots clés (5 à 10)
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Représentation sociale du risque, Recherche-action, innovation sociale, sciences participatives, littoraux, climat
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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Jean-Jacques BARREAU
Directeur Général des Services
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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Parc naturel régional d’Armorique
15 place aux Foires BP 27 29590 LE FAOU
02 98 81 90 08 – 06 33 46 36 50
jean-jacques.barreau@pnr-armorique.fr
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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Université de Bretagne Occidentale (UBO) :
Centre de recherches en psychologie, cognition et communication (CRPCC)
Laboratoire d’Etudes en Recherches Sociales (LABERS)
Centre de Recherches Bretonnes et Celtiques (CRBC)
Université Paris 1 Sorbonne : Laboratoire de Géographie Physique
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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Syndicat mixte du Parc naturel régional d’Armorique
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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Coût prévisionnel : 149 600 € TTC
Montant de l’aide demandée : 99 500€ TTC
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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50 100 € TTC
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Le Parc naturel régional d’Armorique est directement concerné par les effets du changement climatique, notamment la hausse du niveau des mers : son littoral va ainsi être davantage exposé aux risques littoraux que sont la submersion marine et l’érosion côtière.
Une étude de caractérisation précise de ces risques, dans leur ampleur et dans leur localisation a été menée à partir des données de cartographie fournies par l’Etat mais aussi les géographes locaux.
Pourtant, le Parc constate dans ses échanges avec les élus et acteurs du territoire spécifiquement concerné par ces effets du changement climatique (le littoral) que cette problématique est encore perçue comme très lointaine, et est presque absente des discours.
Surtout, très peu d’actions adaptatives sont mises en place, d’autres thématiques étant placées en priorité, privilégiant les temporalités proches aux enjeux de temps longs qu’implique le changement climatique.
L’une des spécificités du territoire est aussi que les zones de risque sont assez souvent des espaces naturels, concernés ou pas par des outils de gestion spécifiques (Natura 2000).
L’enjeu est donc double : mieux comprendre comment sont représentés les effets attendus du changement climatique, et permettre le passage à l’action pour que le territoire s’adapte à ces effets.
Pour cela, en plus de la connaissance des enjeux grâce aux sciences géographiques, océanographiques et climatiques, l’objectif est donc de recourir aux sciences humaines et sociales, pour comprendre ce décalage entre information disponible et action insuffisante ou inexistante, et agir sur les leviers efficaces par le biais d’innovations sociales qui permettent d’adapter le territoire au changement climatique.
La philosophie du projet est de créer les conditions de rencontre entre des chercheurs et prescripteurs et des acteurs locaux élus ou privés dont les représentations, les préoccupations et les visions du territoire au départ assez éloignées, ceci sans poser de jugement sur la valeur de ces représentations et perceptions mais dans une logique de co-construction de l’analyse et des solutions.
Les objectifs du projet sont de :
- Comprendre le décalage entre le haut niveau des connaissances disponibles sur les effets du changement climatique et la faible appropriation par les acteurs locaux :
o recueillir et analyser les représentations sociales du risque littoral : dimensions historiques, actuelles et scientifiques : ce questionnement concerne à la fois les acteurs locaux (élus et professionnels) et des chercheurs (toutes disciplines liées aux risques climatiques) ;
o étudier les pratiques et savoir faire locaux en matière de risques littoraux : comprendre en quoi le territoire dispose déjà d’une culture locale du risque littoral, et dans quelle mesure celle-ci peut répondre aux enjeux ou est actuellement en danger ;
- dégager des méthodes et moyens pour réduire ce décalage et pour agir et adapter le territoire :
o identifier grâce à la sociologie des leviers de compréhension mutuelle entre chercheurs et acteurs locaux par le biais d’une recherche-action, qui intègre notamment une dimension de sciences participatives ;
o intégrer les apports de cette recherche en co-construisant des solutions adaptatives de différentes natures : principes de communication modulés selon l’analyse des représentations sociales, méthodes de gestion de crise basées sur les cultures et savoir-faire locaux, approche urbanistique différenciée…
La validité méthodologique, le lien aux autres projets de recherche menés sur le territoire seront assurés par les co-porteurs du projet, tandis que la réalisation sera menée par des chargés d’études.
Les partenaires extérieurs du Parc garantiront la diffusion du projet et de ses résultats.
Un colloque de clôture et des publications scientifiques sont prévues, notamment pour capitaliser sur les solutions adaptatives qui sont un des livrables clé de ce projet.
Les résultats attendus en termes de gestion environnementale sont :
- une meilleure intégration des mémoires et cultures locales dans la définition des zones de risque
- une diminution de la vulnérabilité aux risques littoraux
- une meilleure connaissance des représentations sociales du changement climatique et des espaces naturels face aux risques littoraux.
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