ETAT D'AVANCEMENT DU PROJET ET TRAVAIL RESTANT A RÉALISER
La première phase des travaux a été réalisée selon le calendrier initial. Au printemps 2003, six échantillons de lichens ont été prélevés sur les sites pressentis :
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Le maraîchage, zone située au sud de Nantes et la partie de l’agglomération située sous le vent,
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Les cultures céréalières situées en périphérie de la ville de Chartres et à l’intérieur de celle-ci.
La défection du partenaire chargé de l’analytique a alors entraîné une phase de recherche d’un nouveau partenaire et aucun des laboratoires contactés ne s’est révélé en mesure de proposer des coûts cohérents avec l’évaluation financière prévisionnelle pour un si petit nombre d’échantillons.
Les dosages ont alors été réalisés par un laboratoire avec des limites de quantification des pesticides de 0.01 mg/kg. Ceci entraînait une perte de possibilité de dépistage importante, nos expériences précédentes ayant montré que des taux significatifs pouvait être rencontrés à 10-5 mg/kg.
Tous les composés testés étaient inférieurs à la limite de quantification, à l’exception du diflufénican présent dans les cultures céréalières d’un des sites, à hauteur de 0,06 mg/kg, de la trifularine décelée dans les cultures céréalières des trois sites étudiés mais inférieure à la limite de quantification et de la déséthylatrazine, présente également dans les cultures céréalières d’un site, mais inférieure à la limite de quantification.
L’absence de quantification des phytosanitaires rencontrés, l’incohérence apparente de la limite de quantification avec les résultats obtenus précédemment en Région Auvergne, nous ont conduit à rechercher de nouveaux partenaires analytiques pouvant effectuer les analyses. Les devis qui nous ont été présentés dépassaient alors le budget total du programme de définition (28 999.80 € contre 27 739.13 € montant total du projet, subventionné pour un montant de 15 200 €).
Ce projet, envisagé sur deux catégories de cultures, maraîchères et céréalières, au vu des résultats de la première phase ne permet pas d’aborder les relations pouvant exister entre le contenu atmosphérique dans les secteurs de cultures et dans les villes les plus proches.
L’absence de données interprétables lors de la première phase des prélèvements, essentiellement due à une difficulté du calage des valeurs limites par le prestataire analytique pour des raisons de coût, ne remet pas en cause l’adéquation des lichens au suivi de la dispersion des phytosanitaires utilisés par dispersion mais révèle l’importance des financements nécessaires pour progresser dans les connaissances. Le nombre d’échantillons de lichens ne permettait pas de disposer de tarifs acceptables.
Ce projet de définition, consécutivement aux difficultés rencontrées lors de la première phase, n’a pas été poursuivi au cours de l’année 2003.
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