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On a répété les même calculs, mais cette fois pour une connexion TCP accaparante le lien sans fil pour son trafic, pour aboutir enfin aux mêmes résultats trouvés pour 10 connexions. Les résultats sont portés par le Tableau IV.6 :

D [ms]PäXKNUtilisation2000.0151001199TABLEAU IV.6 : Résultats de l’optimisation numérique, une connexion.

Pour vérifier les résultats de l’optimisation numérique, on a refait quelques simulations des transferts FTP de longues durées, de 2000 s. Les scénarios simulés correspondent aux cas de grand délai ; D = 200 ms, et un taux de perte égale à 10-2. on a obtenu :

D [ms]päXKNUtilisation200 ms0.0151001197.81389200 ms0.015110010289.04595TABLEAU IV.7 : Résultats des simulations, 10 connexions.

Dans le Tableau IV.7, on présente quelques résultats des simulations tournées pour dix connexions. On a gardé S égale à 1500 octets mais elle est, comme le cas des calculs numériques, divisée en 100 unités de transmission LL. Les paramètres des scénarios simulés sont indiqués dans le même tableau (Tableau IV.7). Ces résultats vérifient parfaitement les résultats du modèle analytique. Avec ARQ-SR seule et en mettant X égale à 100 trames par paquet, la valeur maximale qu’on peut donner dans ce cas à X, l’utilisation atteinte est de 97.81389 %. En combinant la FEC avec ARQ-SR on a obtenu une utilisation de 89.04595 % pour une K maximale, K = 100, et un taux de FEC égale à 100/102. il est clair qu’en augmentant N au-delà de 102, on aura un rapport K/N inférieur que 97.81389 %, l’utilisation achevée par ARQ-SR seule. Ainsi ce n’est pas la peine de continuer les simulations en augmentant N. dans ce scénario, maximiser X augmente la capacité de ARQ_SR à recouvrir les erreurs plus que maximiser K le fait pour FEC malgré le grand délai et le taux de pertes élevé.

De tout ce paragraphe, on peut tirer qu’il faut maximiser le nombre des unités de transmission par paquet afin d’aboutir à la meilleure performance quel que soit le scénario et le nombre des connexions.

Pour finir, tous ces calculs sont effectués par un programme matlab qui a assuré le balayage des différents paramètres, le calcul de l’utilisation et l’extraction des valeurs optimales. L’exécution de ce programme a pris une trentaine d’heures. Si on veut faire cette optimisation manuellement, on a besoin d’une trentaine de jours pour obtenir tous ces résultats.
Généralisation des résultats d’optimisation :

Puisque le throughput de TCP est une fonction croissante de ä, il est très facile de conclure que la meilleure performance est réalisée pour une valeur de ä très élevée. On prend µ § quoiqu’on sache que ceci ne peut pas être faisable dans la pratique (à un moment donné on doit s’arrêter la retransmission d’une trame). Quand µ §, le lien sans fil est entièrement utilisé et l’utilsation du lien sans fil dans (Eq. II.2) est égale à

(IV.3)

µ §,


avec PT donné en (Eq. II.4) ; On se rappelle que PT est la probabilité qu'une trame soit perdue, elle est fonction seulement du taux d'erreur, taille de la trame et la quantité de FEC. Le throughput d'une connexion TCP, R, ne figure pas dans cette expression de l’utilisation du lien sans fil. On se débarrasse de R puisqu'on l'avère une fonction croissante de ä. Cependant l'expression de R est nécessaire lors de l’optimisation de la quantité de FEC pour une petite valeur du ä, puisque dans ce cas le lien sans fil ne sera pas toujours entièrement utilisé et la limite C*R dans l'expression de l’utilisation (Eq. II.2) jouera un rôle.

(IV.4)


Le problème revient alors à maximiser le terme µ § qu’on dénote par µ §. En l’absence de FEC, µ § est égale à µ §. En ajoutant de FEC, µ § augmente jusqu'à son maximum, puis elle diminue et converge vers K/N pour des grandes valeurs de N (c.à.d. PT tend vers zéro). La quantité optimale de FEC est celle qui maximise µ §. Ainsi

µ §


Figure IV.6 : Optimisation de µ §pour plusieurs valeurs de p.

Pour K = 10, on trace dans la Figure IV.6 µ § pour différentes valeurs de p en fonction de la quantité de FEC. µ §est évaluée en %. On voit nettement que pour chaque valeur de p, il y a une quantité optimale de FEC à ajouter. Pour des taux de pertes bas et modérés, cette quantité optimale de FEC est près de zéro. Pour des taux de pertes élevés, elle est non-négligeable. Par exemple pour p = 0.25, on a besoin de 6 unités de redondance pour achever la meilleure utilisation, qui correspond à un taux de FEC égal à 10/16.

Figure IV.7 : Optimisation de µ §pour plusieurs valeurs de K.

Une autre conclusion qu’on peut tirer de l’expression de µ §, est que la performance de ARQ-SR seule est une fonction décroissante de K. En effet, quand K augmente, c.-à-d. les trames deviennent plus grandes, la valeur de µ § pour N = K tend vers zéro. C'est logique puisque les grandes trames sont plus sensibles aux pertes d'une part, et d'autre part la retransmission des grandes trames n'est pas efficace. Ces résultats sont illustrés dans la Figure IV.7 où µ §est tracée en fonction du rapport N/K. On a 5 courbes correspondantes à 5 valeurs de K, K = 1, 2, 5, 25, 100. p est mis à 0.25. L’axe des ordonnées présente les valeurs de µ §lorsque ARQ-SR est utilisée seule pour recouvrir les pertes. En ce qui concerne la quantité de FEC nécessaire pour optimiser la performance, nos analyses ont montré qu’elle est presque indépendante de la taille des trames LL, elle ne dépend que de p. Cependant, augmenter K est nécessaire pour achever une meilleure utilisation, ceci est bien vérifié dans la Figure IV.7. Enfin, pour K = 1, ARQ-SR seule a pu réaliser une utilisation de 75 %, ce qui est égale à (1 - p), tandis qu’elle est de 65 % (égale à K/N) pour K = 100 en présence de FEC.

Pour terminer ce paragraphe, on présente quelques résultats de simulation qui vérifient parfaitement l’analyse effectué.

10 connexions TCPpDäXKNUtilisation0.25100ms51001126.257310.25100ms101001174.104310.25100ms5110015065.94690.25100ms510101556.56213Tableau IV.8 : Optimisation, résultats des simulations.

Le Tableau IV.8 montre la nécessité d’un ä très élevé, pour ä = 5 l’utilisation est de 26 % (1ère entrée du tableau) et elle est de 74 % pour ä = 10 (2ème entrée du tableau). En présence de FEC, l’utilisation est augmenté de 56 % pour K = 10 à 66 % pour K = 100 pour le même taux de FEC, K/N = 2/3. De nouveau ARQ-SR a montré sa supériorité sur FEC pour des connexions TCP de longues durées, dans sa meilleure condition du travail où K est le plus petit, K = 1.
Conclusions :

On a pu diviser les équations du modèle analytique FEC/ARQ-SR en deux parties. La première partie contient les équations rigoureuses qui n’impliquent aucune approximation. Ce sont les expressions de á, PT, PF, P et RTT en l’absence de ARQ-SR. La résolution de ces équations a donné les mêmes résultats obtenus par simulation. La deuxième partie, qui englobe le reste des expressions, contient le problème de reséquencement des paquets à la sortie du lien sans fil, ce problème qui est bien étudié dans [27]. Pour qu’on puisse le résoudre on a essayé deux approximations qui sont apparues complémentaires. La première considère que l’arrivée des paquets à l’entrée du lien sans fil est poissoniènne. Elle donne des valeurs exactes quand l’utilisation est inférieure à 40%. La deuxième traite le problème de reséquencement comme si l’arrivée des paquets était déterministe. Elle s’avère adaptée pour des valeurs élevées de l’utilisation.

Tandis qu’à l’optimisation du modèle, on a considéré l’impact des paramètres X et K sur la performance. Pour l’améliorer on a besoin des grandes valeurs de X et de K, mais ces derniers sont inversement proportionnels pour une S = cte. Les résultats numériques ont montré qu’en présence de FEC, l’augmentation de K est plus importante que l’augmentation de X. Mais, l’utilisation achevée par ARQ-SR seule avec X maximale est supérieure que celle obtenue en présence de FEC. Les résultats de l’optimisation ont confirmé tous les raisonnements faits.

Etant donné que l’utilisation de la FEC pour toutes les trames ARQ consomme une partie de la bande passante, une proposition consiste à appliquer la FEC seulement sur les trames retransmises. L’étude de ce nouveau modèle hybride utilisant la FEC pour protéger seulement les retransmissions ARQ-SR sera l’objectif du chapitre suivant.


C

H

A



P

I

T



R

E
V

ARQ-Protégée-Par-FEC et FEC/ARQ-Stop&Wait

ARQ-Protégée-Par-FEC et FEC/ARQ-Stop&Wait

Introduction :

Pour améliorer la performance de TCP sur les liens présentants des pertes de non-congestion, plusieurs méthodes de recouvrement des erreurs ont été proposées. Dans les chapitres qui précédent on a étudié jusqu’au fond le modèle hybride FEC/ARQ-SR. Etant donné que FEC, appliquée à la totalité des trames ARQ, consomme une partie de la bande passante pour ses informations supplémentaires qu’elle ajoute, un autre modèle hybride consiste à l’utiliser seulement pour protéger les retransmissions ARQ-SR. On l’appelle modèle hybride ARQ-SR-protegée-Par-FEC.

Ce chapitre porte sur l’étude de ce modèle tout en le comparant avec FEC/ARQ-SR et il se termine par une comparaison rapide entre les performances des deux modèles hybrides FEC/ARQ-SR et FEC/ARQ-Stop&Wait, une comparaison qui apprécie l’utilisation de FEC/ARQ-SR avec le reséquencement des paquets.
Choix des mécanismes du modèle :

ARQ-SR a montré une efficacité dans le recouvrement des erreurs (Chapitre III et IV) en assurant une livraison en ordre des paquets à IP. Contrairement à FEC, il ne consomme pas de la bande passante que lors de l’apparition d’une perte. Il adopte la retransmission locale des trames LL perdues. Ainsi il augmente excessivement le délai aller-retour (RTT) des paquets TCP, une chose nuisible pour TCP dès que son débit est inversement proportionnel à la valeur moyenne de RTT [8], [14], (Eq. II.1). Pour aider ARQ-SR, une idée est d’appliquer FEC seulement sur les retransmissions ARQ-SR en essayant de limiter le nombre des retransmissions nécessaires d’une trame LL perdue. Le but est de minimiser le délai aller-retour d’un paquet TCP.


Modèle :

Ce modèle, ARQ-SR-Protégée-Par-FEC, est semblable à l’ancien hybride FEC/ARQ-SR à la seule différence que FEC n’est pas appliqué maintenant que sur les trames retransmises. Pour garder l’analogie entre les deux hybrides, on utilisera les mêmes notations que pour FEC/ARQ-SR.

Figure V.1: Modèle ARQ-SR-Protégée-Par-FEC.

Figure V.1 illustre cette différence : Une trame transmise pour la première fois ne contient que K unités LL. Si elle est perdue, on la retransmet en y appliquant la FEC, par suite elle contiendra en plus N ¨C K unités redondantes, µ §. Les mêmes choses dites dans Paragraphe II.3 au sujet du reséquencement des paquets, des ACKs ARQ et TCP, la priorité des retransmissions, le processus de pertes, etc., sont répétées ici.


Simulateur :

Le code ajouté au simulateur des réseaux NS-2 pour qu’il puisse supporter le modèle hybride FEC/AR-SR ne peut pas simuler le nouvel hybride ARQ-Protégée-Par-FEC qui fait la distinction entre transmissions originales des trames et leurs retransmissions pour l’application de FEC. Pour cela, on a écrit un autre code dans NS-2 pour le simuler. Cette implémentation est semblable à celle du premier hybride : on a la même modélisation du lien sans fil, touts les paramètres sont accessibles à travers OTCL et ils peuvent être initialisés à travers le script « .tcl » à exécuter pour lancer une simulation. Le même exemple présenté dans le Paragraphe III.3 peut être utilisé ici.

De même, le modèle est seulement appliqué au lien sans fil, et il est transparent au reste du réseau même aux hôtes TCP. Dans tous les scénarios simulés, K est fixé à 10, X à 6 et la taille des unités LL (link-level) à 25 octets. Les paquets TCP sont alors de taille constante égale à 1500 octets (MTU d'Ethernet). Chaque simulation tournée a duré 2000 secondes. Cette durée relativement longue est nécessaire pour absorber la phase Slow Start initiale du TCP.

Scénarios des simulations et résultats :

Dans cette section, nous présentons comment l'utilisation du lien sans fil change en fonction des divers paramètres de FEC et de ARQ-SR. Dix connexions TCP de longues durées croisent le lien sans fil dans le même sens. Nous avons considéré plusieurs scénarios qui sont dérivés de la topologie de réseau tracée dans la Figure V.2.

Figure V.2 : Topologie du réseau.

Comme la figure montre, il y a 10 sources TCP qui transmettent des données FTP simultanément et sans interruption vers la même destination. Chaque source correspond à une seule connexion TCP. Les sources adoptent la version NewReno du TCP. Les sources et la destination sont reliées au lien sans fil par l'intermédiaire des liens filaires de 10 Mbps ayant un délai de propagation allée simple égale à 20 ms. la bande passante B du lien sans fil est de 2 Mbps, son délai D change entre 20 ms et 200 ms selon le scénario étudié. Les valeurs données à D modélisent différents types de liens sans fil s'étendant des liens terrestres aux liens satellitaire. Les unités de transmission sont corrompu dans le lien sans fil avec une probabilité p, avec p varie entre 10-4 et 10-2 ce qui correspond à P (taux de perte des paquets TCP) s'étendant de 0.0060 à 0.4528, voir (Eq. V.2) dans Paragraphe V.7.1.

La destination utilise la fonctionnalité « delayed ACK » de TCP [31]. Pour éviter n'importe quelle limitation du trafic due à d'autres raisons que les erreurs dans le lien sans fil, nous avons pris les mesures suivantes:

Les liens filaires sont complètement fiables.

La taille de la fenêtre négociée de TCP est très grande, jusqu'à 2000 paquets.

Les « buffers » dans les routeurs du réseau sont très grands, ils peuvent stocker jusqu'à 500 paquets.

Le buffer utilisé pour le reséquencement des paquets à la sortie du lien sans fil est très grand.

Dans ces conditions, il est clair que le lien sans fil est le seul goulot sur le chemin des connexions TCP. Les pertes de congestion n'apparaissent pas dans les routeurs du réseau à moins que le lien sans fil soit entièrement utilisé. Nous voulons optimiser les paramètres de FEC et de ARQ-SR dans cet arrangement. Le problème d'optimisation n'est pas significatif quand les connexions TCP sont contraintes par les autres parties du réseau.

Figure V.3 : Utilisation du lien sans fil, p = 10-2, D = 200ms.

La Figure V.3 présente l’utilisation du lien sans fil en fonction du paramètre de FEC N qui représente la quantité de redondance ajoutée. Dans cette figure on trouve six courbes qui correspondent aux six valeurs de ä, ä = 0, 1, 2, 3, 4, 5. D est fixé à 200 ms et p est mis à 10-2. En regardant les valeurs de l’utilisation sur l’axe des ordonnées où N = K, on examine l’effet de ARQ-AR seule. Elle a pu achever une utilisation d’environ 89 % à partir de ä = 3. On trouve les mêmes résultats dans la Figure III.5. La ligne ä = 0 correspond à l’absence de ARQ-SR. Ainsi la FEC n’a aucune influence sur la performance dès qu’il n’y a pas des retransmissions ARQ-SR pour les protéger. Pour cela, dans ce cas extrême, grand délai et p élevé, on a une utilisation proche de zéro et elle est constante quel que soit N. En utilisant la FEC, on observe une amélioration négligeable dans la performance, mais ce qui est clair est que FEC a pu diminuer la valeur de ä nécessaire pour optimiser l’utilisation de 3 à 1 dans ce cas le plus délicat. En augmentant N au-delà de 11, on constate une décroissance de l’utilisation. Ceci est dû au fait que la FEC consomme une partie de la bande passante pour ses informations supplémentaires. Etant donné que ces redondantes sont ajoutées seulement aux trames retransmises, cette décroissance est plus lente que celle trouvée dans le modèle FEC/ARQ-SR où la FEC est appliquée à la totalité des trames. Notons que la valeur optimale de l’utilisation obtenue pour cet hybride est inférieure que celle obtenue pour l’ancien hybride.

Figure V.4 : Utilisation du lien sans fil, p = 10-3, D = 200ms.

En diminuant p, l’utilité de FEC diminue, une chose intuitive et vérifiée dans les chapitres précédents. La Figure V.4 montre l’utilisation en fonction de N, elle est prise pour D = 200 ms et p = 10-3. Dans ce cas, l’utilisation optimale est obtenue pour N = K à partir de ä = 1. L’utilisation de FEC a diminué l’utilisation mais cette fois elle décroît plus lentement que lorsque p =10-2. C’est prévisible parce que le nombre de trames retransmises diminue lorsque p diminue et de même pour la partie de la bande passante absorbée par FEC. Pour ä = 0, il est clair que l’utilisation est constante en fonction de N.
Etude analytique :

Nous complétons notre étude en modélisant analytiquement la performance de TCP sur le lien sans fil disposant du mécanisme de recouvrement d’erreur, ARQ-SR-protégée-Par-FEC, au niveau liaison. Notre analyse est basée sur le modèle décrit dans le Paragraphe V.3. Nous voulons calculer l'utilisation du lien sans fil en fonction des paramètres de notre modèle : C, B, D, p, X, K, N, ä, etc... Puis, nous résolvons ce modèle et nous comparons sa performance à nos résultats de simulation. L'avantage d'un modèle analytique est qu'il laisse trouver directement le réglage optimal de ARQ-SR-Protégée-Par-FEC à réaliser pour un scénario donné, plutôt que d'effectuer des longues simulations. Nous faisons ici les mêmes hypothèses qu’on peut trouver dans la définition de l’hybride FEC/ARQ-SR. Les paquets correctement reçus à la sortie du canal sans fil sont reséquencés avant d'être délivré à leur destination. Nous adoptons l'expression du Throughput d'une connexion TCP de longue durée donnée par (Eq. II.1) et nous avons la même formule de l'utilisation U que dans (Eq. II.2) :

(V.1)

µ §


Analyse :

L'utilisation U est une fonction de trois quantités, de A, RTT moyen, de P, le taux de perte des paquets, et de á, le coefficient qui présente la partie de la bande passante du lien qui est utilisée pour la transmission de l'information utile en en enlevant la partie consommée par FEC et par les retransmissions de ARQ-SR. Une fois ces quantités sont calculées, on peut les insérer dans (Eq. V.1) pour obtenir l'utilisation.


Calcul du taux de pertes des paquets :

Un paquet TCP est perdu si un ou plus de ses trames LL sont perdues. Soit PF le taux de perte des trames. Dans nos hypothèses, les trames sont perdues indépendamment les unes des autres. Par conséquent, la probabilité P qu’un paquet TCP sera perdu est :

(V.2)

µ §


On calcule maintenant la probabilité qu'une trame est perdue. Ceci exige, en plus de la perte de la transmission originale, l'échec des ä retransmissions. On sait qu’une transmission originale ne contient pas des unités LL de redondance qu’on trouve dans les retransmissions. Ainsi, leurs probabilités d’echec sont différentes. Soit PT1 la probabilité de perte d’une trame originale et PT2 celle d’une trame retransmise, on a :

(V.3)


µ §

(V.4)


µ §

(V.5)


Par suite une trame est considérée perdue avec la probabilité :

µ §


En insérant (Eq. V.3) et (Eq. V.4) dans (Eq. V.5), après dans (Eq. V.2), on obtient la probabilité qu’un paquet TCP soit perdu.
Calcul de á :

(V.6)


On se rappelle que ce coefficient indique la partie de la bande passante du lien sans fil gaspillée sur FEC et sur les retransmissions de ARQ-SR. Soit ë le taux d’arrivée des paquets à l’entrée du lien sans fil. Alors :

µ §


Pour calculer ë, considérons la quantité moyenne des ressources consommées par un paquet TCP :

(V.7)


µ §

(V.8)


Ainsi, à la pleine utilization du lien on peut écrire :

µ §


Ce qui donne :

(V.9)


µ §

Finalement, on obtient :

(V.10)

µ §
Vérification du modèle et optimisation :



Jusqu’à maintenant on a calculé les quantités P et á. Il nous reste, selon nos hypothèses, à calculer la valeur moyenne du délai aller-retour pour aboutir enfin du compte à calculer le throughput des connexions TCP. Lorsque le lien sans fil est saturé, l’utilisation doit être égale à á. Et comme on a vu dans le Chapitre IV, maximiser á équivalent à optimiser le modèle, ce qui a été bien validé par simulation. Pour cela, on a décidé de vérifier l’expression de á et de l’optimiser avant de compléter la modélisation analytique du modèle. Si les résultats obtenus sont mieux que ceux atteints pour FEC/ARQ-SR, on complète la modélisation, sinon, alors ce n’est pas la peine de le faire dès que FEC/ARQ-SR s’avère plus performant.
Vérification :

Pour résoudre les équations mises pour ce modèle on a procédé de la même manière que pour l’ancien hybride. Toutes les expressions sont implémentées en matlab afin d’être résolues numériquement.

Figure V.5 : Modèle analytique, á en (%), p = 10-2.
Figure V.6 : Modèle analytique, á en (%), p = 10-3.

Figures V.5 et V.6 montre á en fonction de N. Figure V.5 correspond à p = 10-2 et celle Figure V.6 à p = 10-3. Dans les deux figures on a K = 10, X = 6 et ä = 5. en les comparant avec les Figures V.3 et V.4 on trouve que l’expression de á est parfaitement vérifiée, de même pour les autres expressions de probabilités. Ce qui permet de passer à la phase d’optimisation.


OPTIMISATION :

Dans le modèle ARQ-SR-Protégée-Par-FEC, c’est ARQ-SR qui prend l’initiative pour recouvrir les pertes tandis que la FEC vient en deuxième lieu et elle n’est appliquée qu’à une petite proportion de la totalité des trames ARQ-SR. Ainsi, il est intuitif qu’améliorer les conditions de fonctionnement de ARQ-SR est plus avantageux qu’améliorer celle de FEC, ce qui est vérifié par nos calculs présentés après. Notons que la meilleure performance de ARQ-SR est achevée en maximisant X.

X125102050100K100502010521N101

.

.



11051

.

.



5521

2211632ä0¡K50¡K50¡K50¡K50¡K50¡K50¡K5Tableau V.1 : Combinaisons des paramètres pour lesquels á est calculée.

L’optimisation est réalisée en faisant le balayage des paramètres K, X, N et ä pour un taux de perte donné. Pour chaque combinaison on a calculé á correspondante. Enfin on a tiré les valeurs qui la maximisent. Tableau V.1 montre toutes les combinaisons effectuées. Un paquet est constitué de 100 unités de transmission. Ainsi K et X varie de sorte que K*X = S = 100 unités.

päXKNá1.E-043100120.99995.E-043100120.99931.E-034100120.99855.E-035100120.99251.E-025100120.9851Tableau V.2 : Optimisation de á.

Tableau V.2 contient les résultats obtenus. Il est clair que á maximale est achevée en maximisant X, X = 100, malgré un taux de FEC = égal à 1/2, c.à.d. la quantité de redondance ajoutée égale la quantité de l’information originale. En comparant les valeurs de á dans le Tableau V.2 avec celles de l’utilisation obtenues pour FEC/ARQ-SR (Tableau IV.4), ce dernier s’avère mieux dès qu’il a pu donner une meilleure utilisation du lien sans fil.

10 CONNEXIONSD [ms]päXKNUtilisationARQ-SR200 ms0.0151001197.8ARQ-SR100 ms0.25101001174ARQ-SR-protégée200 ms0.0151001296.8ARQ-SR-protégée100 ms0.25101001269ARQ-SR-protégée100 ms0.2510502351.6ARQ-SR-protégée100 ms0.2510254650.9Tableau V.3 : comparaisons des résultats des simulations des deux hybrides

Les simulations ont vérifié les calculs faits pour á. Leurs résultats sont portés dans le Tableau V.3 où on voit nettement l’avantage de ARQ-SR seule. Il nous semble que nos calculs sont suffisants pour affirmer la supériorité du premier hybride en terme d’utilisation maximale du lien sans fil. Ainsi, on n’a pas complété la modélisation analytique de ARQ-SR-Protégée-Par-FEC. Cependant, ce dernier a pu diminuer considérablement la valeur nécessaire de ä ce qui est en fait avantageux pour des trafic sensibles au délai et à la variation du délai (jitter). Ainsi un des perspectives peut être l’évaluation de la performance de ce modèle pour des tels trafics.
FEC/ARQ-Stop&Wait :


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