La pratique pragmatique de la médiation surmonte la différence théorique entre les systèmes Mastronardi Thomas F. Avocat, Médiateur, Président Dirécteur Général Conpax Médiation Consulting S.A.R.L. Grauhozstrasse 54, CH – 3063 Ittigen / Berne, Suisse, Tel: ++41 31 921 72 58, Fax: ++41 31 921 13 40, e-mail: th.mastronardi@datacomm.ch
Les différents systèmes a code binaire comme le droit, l‘économie, etc. , essaient de réduire la complexité, mais on s‘apperçoit que les personnes concernés ne sont pas satisfait des résultats systémiques. Alors quoi faire?
Au lieu de „résoudre“ un problème ou un conflit, par exemple de travail, par la logique du système économique ou juridque, le médiateur cherche à faciliter une solution qui respecte les besoins et les intérêts de tous les parties. Il entre en dialogue avec les différents systèmes concernés.
Malgré la théorie de système de Niklas Luhmann, qui nie tout possibilité de communication entre les différents systèmes, le médiateur entre, par un discours pratique, selon les principes d’éthique discoursive de Jürgen Habermas, en communication avec les différents systèmes et leurs codes binaire différents.
Le médiateur travaille donc avec une rationalité interpretative au sens de Habermas et transversale au sens de Wolfgang Welsch, ce qui veut dire qu`il est interprète et traducteur des différents systèmes. Tout au contraire de Jean-François Lyotard qui pense que tout communication entre les systèmes est impossible, et en opposition à Jaques Derrida, qui pense que la différence est la source et le principe de la vie et non l‘être et le bien, la pratique médiative prouve, qu‘il y a, à travers le facteur humain – qui est absent dans la théorie de système de Luhmann – une possibilité de surmonter la différence.
Cette communication entre les différent systèmes de pensées se base en premier lieu sur une finalité, sur une forme d‘amour d‘amitié, c‘est le bien de l‘autre, le principe du bon, qui est recherché dans cette pensée et pratique communicative de la médiation. C‘est l‘amour d‘amitié qui oriente la volonté de comprendre l‘autre et le système adverse. C‘est donc par un changement de rôle, au sens de George Herbert Mead, que la perspective de l‘autre peut être compris et accepté.
C‘est par le principe de la finalité de la vie et de l‘existence, par l‘orientation vers le bien, qu‘on vainque la différence et surmonte l‘impossibilité de communiquer entre deux systèmes différents. L‘intelligence orienté vers le bien, vers le bon peut organiser la complexité d‘une manière créative pour les hommes, mais l‘intelligence qui est prisonnier d‘un système, ne peut en effet pas communiquer avec un autre systeme, qui fonctionne avec un code différent, reste donc enfermé et se replie sur soi même, sens pouvoir trouver de vrais solutions pour la complexité de notre vie et de notre monde.
C‘est ainsi que la pensée finale, orienté vers le bien pour l‘homme, me semble la pensée adéquate pour résoudre les problèmes complexes de notre temps.
Dans la médiation ce ne sont donc pas en premier lieu les paramètres juridiques ou économiques qui règenent sur le conflit, mais plustôt une volonté de compréhension réciproque.
La méthode de la médiation consiste dans la valorisation des intérêts et des besoins des parties et non dans la proclamation des positions. C`est une méthode, qui cherche à comprendre le sens du conflit ou du problème. Tous les aspects du problème peuvent être respéctés dans la médiation.
Le but de la médiation c‘est que tous les parties sortent du discours en tant que gagnants. Il n‘y a pas de perdents, tous sont des vainqueurs.
Une des conditions nécéssaires pour une médiation est la volonté réciproque des parties, de trouver une solution dans un discours privé et non par la violence, la force ou par le tribunal. C‘est donc le consensus qui est envisagé dans le processus de la médiation.
…/
Le discours délibératif est donc la base pour guérer la complexité dans la pratique. Car sens un débat libre et sens contraintes, sur le sens , les buts, les besoins et les intérêts des parties, une solution accéptable pour tous n‘est pas envisageable. Pour que le discours soit profitable, les parties doivent exercer le changement de leurs rôles réciproques. C‘est seulement quand on a la vue de l‘autre qu‘on comprend sa mentalité. Ce changement de rôle est donc primordiale pour une compréhension profonde de l`autre. Trop souvent les parties sont fixés dans leur propre vue du problème et ne se rendent donc même pas compte de la complexité de la situation. Seulememt si on accepte, qu‘il y a aussi d‘autres points de vues, un discours médiatif peut se produire.
La méthode de la médiation se base donc sur une vue pluraliste et constuctiviste du monde. Il y a toujours plusieurs façons de voire un „fait“. Chaqu‘un vit dans sa construction du monde et dans son propre système de pensées dans lequel les paramètres bougent en pérmenance.
La médiation est donc un principe de tolérence et de respect envers l‘autre. C‘est un paradigme qui respecte la complexité de tout situation, problème ou conflit. Dans le discours médiatique le dissensus et le différent est pris au sérieux. C‘est seulement en accéptant le différent qu‘on peut surmonter la différence. Le discours médiatique ne consiste donc pas dans une plaidoirie pour une cause, mais dans de multiples questions sur les intérêts, les besoins et les sentiments des parties.
C`est une méthode pragmatique qui éssaye d‘intégrer tout les points de vues et de trouver une solution acceptable pour tous. C‘est ainsi que la médiation est un instrument pour gérer la complexité et de trouver des solutions, dans une situation complexe et chaotique. La médiation passe toujours des positions adverse au vrais intérêts des parties, par les questions: pourquoi? en vue de quoi? quel est le sens de? etc..
Dans le débat actuel sur la globalisation, sur la „shareholder value“, sur la dérégulation sur le plan économique de l‘OMC, sur la différence entre les pais industrialisés et les pais pauvres et sur un nouvel ordre politique au Balcan, la médiation est l‘instrument parfait pour avancer vers des solutions démocratiques et pragmatiques. Car c‘est seulement dans un discours ou on prends tout les concernés au sérieux que des solutions justes et durables peuvent être trouvés. Dans la situation actuelle, ôu sur le plan globale un seule système - le système économique - prends la commende de plus en plus totale sur tout les autres systèmes, ainsi que sur la vie de tout les jours, il faut que les hommes réfléchissent, débattent et se révoltent en inversant l‘ordre de la suprématie du capital sur le travail, vers un ordre d‘autogéstion du travail humain par les gens qui travaillent, comme l‘a demandé le pape Paul II dans son encyclique sur le travail. C‘est seulement dans le cadre de la médiation que ce débat peut se dérouler sens violence, dans des conditions de „fairness“ et dans un but de prospérité pour tous.
La médiation est donc que un contrepoids contre la systémisation de notre vie de tout les jours et une chance pour vérbaliser et prononcer nos besoins profonds en tant qu‘êtres humains qui aimeraient vivre pour se réaliser soi mème et non pour travailler pour le profit d’une tout petite minorité tout puissante qui ne pense qu‘à s‘enrichir par la force de notre travail.
Il faut donc que la médiation devienne un nouveau paradigme dans notre culture, c‘est a dire qu‘il faudrait institutionaliser la médiation à tous les niveaux comme forme de débat sur notre situation de travail, de logement, etc.. C‘est seulement en introduisant la démocratie - par la médiation - dans le système économique qu‘on peut changer la situation en faveur de l‘homme qui travaille et qui cherche un sens de vie dans son travail.
La médiation en tant que lieu de communication entre des positions diverses devrait donc être institutionalisé a tout les niveaux comme fore de discussion sur tout les thèmes importants et non seulement être utilisée sporadiquement dans des cas juridiques. Il nous faut une culture de médiation et non une culture de confrontation, il nous faut une culture de coopération et non une culture de concurrence. Nous vivons pour nous donner un sense de la vie et non pour devenir de plus en plus des esclaves d‘un capitale anonyme, internationale, vagabondant autour du globe.
C‘est ainsi que la médiation peut devenire un instrument nouveau pour l‘épanouissement de l‘homme, dans une culture du respect, de la communication et de l‘amour d‘amitié entre les hommes p.
Pragmatique de la Communication, Média et Complexité
|
Michel MATHIEN
|
Session 17 AM5
|
|
“La complexité de la question des médias. Pluralité et unité des approches”.
Par Michel Mathien, professeur de sciences de l'information et de la communication à l'Université Robert-Schuman de Strasbourg, U.F.R. Journalisme (Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme), 11, Rue du Maréchal Juin, BP 13, 67043 STRASBOURG CEDEX. Tél. 03 88 14 45 34/81 ; fax 03 88 14 45 35 ; E-mail m.mathien@ tpgnet.net.
La question des médias ou, plus précisément, de l'information diffusée à un grand nombre d'individus dans un espace géographique ou virtuel donné, n'appelle pas de réponse simple, a fortiori unique ou unilatérale du point de vue d'une seule discipline scientifique, fut-elle une “science des médias”.
Le regard porté sur la question est fonction des points de vue qui, a priori, sont autant d'observatoires d'une même réalité. Cela est notamment le cas des regards soutenus méthodiquement et qui ont la prétention de décrire scientifiquement les processus de production de l'information “médiatisée” (rôle et place des éditeurs, des journalistes...) ou les phénomènes constatés en amont (sources, pressions, acteurs divers...) comme en aval de ceux-ci (individus destinataires, électeurs, groupes sociaux, consommateurs...). On comprend bien que les sciences sociales ou politiques, dans leur diversité méthodologiques, ont des analyses qui embrassent de façon parcellaire un ensemble beaucoup plus vaste qui, par bien des aspects, se confond avec la Société ou la “vie” du Social ou du Politique.
La question des médias, même abordée dans des perspectives systémiques, tant à partir des théories que des analyses, relève à la fois de la “pluralité du complexe” et de l'“unité ouverte” que peut constituer chaque approche, scientifique ou non-scientifique, disciplinaire ou non-disciplinaire, puisque l'Art, la Culture, voire le sentiment peuvent aussi y trouver leur part.
Tout en constituant un champ d'investigation propre aux “sciences de l'information et de la communication”, une approche scientifique des médias -voire une “science des médias” dont l'objet et les contours restent à définir- ne saurait être exclusive de ce champ. On peut comprendre, par exemple, que la médecine se préoccupe des médias, de leur fonctionnement, de leurs effets etc... en raison de l'intérêt croissant (voire de l'excès d'intérêt !) que les médias portent pour la recherche médicale, ou de l'impossibilité pour la médecine à rester un champ disciplinaire immuable ou un ensemble d'activités scientifiques aux ramifications multiples caractérisée par sa “clôture”. On pourrait prendre l'exemple de bien d'autres sciences qui, aujourd'hui, sont conduites à porter un regard attentif sur les médias et leurs manières de parler d'elles.
Force est de constater que l'approche des médias s'inscrit de plus en plus dans la métaphore du “principe de la relativité” adapté aux sciences sociales. Ce principe, devenu constat des limites disciplinaires, désigne (tout simplement pourrait-on dire !) la difficulté de demeurer dans une seule démarche de constitution d'un savoir sur les médias, sur leurs pouvoirs, leurs influences, leurs effets sur les comportements... La question des médias traitée par une seule science pourrait laisser augurer un retour d'une “dogmatique des médias” considérée comme “l'examen scientifique auquel les médias soumettent le contenu des paroles ou messages qu'ils prononcent sur les êtres et les choses”. Un savoir des médias, au sens scientifique du terme, ne saurait donc englober tous les autres savoirs relatifs au même objet vu la multiplicité des acteurs et des enjeux au sein des systèmes sociaux. On ne saurait, par exemple, bien que l'image ne soit pas dépourvue de sens non plus par rapport au propos, envisager une sociométrie des acteurs des médias (éditeurs, journalistes, notables politiques, économiques, culturels...) et apprécier leurs interactions dans une perspective universelle, incluant leurs dimensions temporelle et spatiale.
La corrélation des approches scientifiques des médias, des observations de leurs pratiques et de leurs comportements, peut favoriser une perception plus englobante, davantage unificatrice d'une réalité communicationnelle pour le moins complexe car en lien permanent avec l'Humain et son Environnement. La cohérence à rechercher, dans l'unité -si l'on peut dire (?)- d'une approche disciplinaire suppose que celle-ci soit suffisamment ouverte -donc non doctrinaire- et que ces méthodes et appareils conceptuels ne se fondent pas sur un langage fermé. Autrement dit, que la “science des médias” ou que les approches scientifiques des phénomènes liés à l'existence et à l'activité des médias, favorisent la communication avec les autres sciencesp.
Complexité, Psychique et Pragmatique
|
Jacques MIERMONT
|
Session 17 M5
|
|
PERSPECTIVES ÉCO-ÉTHO-ANTHROPOLOGIQUES EN PSYCHOTHÉRAPIE : UNE PRAGMATIQUE DE LA COMPLEXITÉ
Jacques Miermont
Devant le foisonnement des psychothérapies contemporaines, de nombreuses questions se posent, tant aux professionnels qu¹aux usagers. Faut-il préférentiellement recourir à des formes classiquement codifiées par les différentes écoles, ou à l¹inverse s¹engager dans des pratiques éclectiques, voire intégratives ? Comment articuler des démarches individuelles et des interventions collectives, à la fois pour les patients (avec leurs proches) et pour les thérapeutes (en coopération avec leurs collègues) ? Loin de chercher une synthèse illusoire, les perspectives éco-étho-anthropologiques reposent sur divers chemins exploratoires, supportant l¹hétérogénéité, et confrontant les apports des courants psychanalytiques, écosystémiques, comportementalo-cognitivistes et humanistes.
Une telle démarche permet de concevoir la complexité des actions psychothérapeutiques les plus diverses, en respectant rigueur et souplesse. Il apparaît que l¹efficience des psychothérapies dépend de facteurs généraux et singuliers. En particulier, l¹effet placebo, loin d¹être un phénomène anodin et marginal, devient un carrefour incontournable où s¹intriquent des variables génériques et spécifiques inductrices de changements.
L¹appréhension des formes de troubles réputées complexes et difficiles à traiter réclame une ouverture à de nombreux opérateurs thérapeutiques : empathie, soutien, imitation, imagination, hypnose, transfert, interprétation, construction et reconstruction, schismogenèse, institutionnalisation, double-bind, meta-binding, etc.
L¹exercice de la psychothérapie est à la fois un artisanat et un art qui relèvent des sciences de la vie et des sciences de l¹homme. Les divers courants qui la constituent explorent les grandes options qui permettent à l¹être humain de s¹orienter par rapport à sa destinée, voire à en infléchir certains effets. Il s¹agit de tenter d¹intervenir sur l¹organisation du passé, du présent, du futur, et de leurs interconnexions. Un tel exercice procède par la création et la conception d¹un programme actualisé dans le temps et l¹espace, qui cherche à promouvoir les choix vitaux et à symboliser les tendances mortifères des patients.
La mise en projet des actions et des réflexions thérapeutiques débouche sur la combinaison des modèles déterministes et indéterministes, qui renouvellent les apports ancestraux de la philosophie de l¹action, précisent les interférences entre passé, présent et futur, et permettent d¹agir sur les relations complexes entre les processus d¹autonomisation et les effets du destin p.
Complexité de l’Espace et Pragmatique des Territoires
|
Nicole MILONAS
|
Session 18 AM1
|
|
Dostları ilə paylaş: |