Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



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M. le Président - Merci, Gilles DEGUET.
Je vais prendre les demandes de parole à propos de cette communication.
Madame MAINCION, vous avez la parole.

Mme MAINCION - Monsieur le Président, Monsieur le Vice-président, chers collègues, oui, le développement durable est un exercice exigeant.
Je le confirme, Monsieur DEGUET !
Ce rapport est un exercice obligatoire mais très intéressant pour mesurer l’impact des politiques sur le développement durable.
Vous l’avez signalé et vous me l’avez ôté de la bouche : il est vrai que le document que nous avons devant les yeux, que j’ai lu et relu attentivement, n’est pas simple. J’ai essayé de me mettre à la place d’un lecteur lambda qui découvre le rapport. Lorsque l’on n’est pas immergé très souvent dans tous ces cadres maintenant complètement institutionnalisés, je pense que l’on finit par perdre de vue les objectifs des actions choisies.
Je reviendrai sur les indicateurs très exigeants.
Je me félicite du travail du Comité consultatif. J’ai plaisir à y travailler. Je continuerai et je trouve que les échanges y sont fructueux, mais mon intervention est bien de dire ce qui est encore à améliorer. De plus, je vais essayer de me faire la porte-parole du groupe pour la majorité des points.
J’ai été frappée, on le sait déjà et aucune de nos collectivités n’y échappe, par l’empilement de tous les plans, les schémas, les mesures, l’Agenda 21, la trame bleue-trame verte. Pour nous, au sein des Pays, cela devient complexe et très rébarbatif pour la plupart, même avec la meilleure pédagogie du monde.
C’est bien leur place de l’indiquer dans ce rapport, mais j’avoue que cela a encore amplifié la complexité. Le résultat est que cela devient un document pour spécialistes. Il est bien dommage que nous n’arrivions pas à le clarifier mais j’espère que ce sera le futur travail et qu’il aboutira dans le bon sens.
Je vous ferai quand même un reproche. À la lecture, c’est un point que nous avons déjà signalé plusieurs fois : à tout cet empilement, je trouve que la Région a ajouté une confusion car je ne vois pas de quelle façon comprendre que vous ayez imposé les Agendas 21 aux Pays – d’ailleurs, tous les Pays ne les ont pas encore réalisés – et que vous-mêmes ayez choisi de travailler dans le cadre du SRADDT sur les bassins de vie qui ne recouvrent pas forcément les Pays. C’est une incohérence et le document le montre. Je suis désolée de vous le dire, mais il faudra vraiment retravailler autrement sur ce sujet.
Vous avez parlé de la mise en réseau des Agendas 21, qu’ils soient des Pays ou des collectivités.
Je voudrais faire un petit distinguo sur les agendas des Pays. Ils concernent des collectivités qui ont les compétences mais pas le Pays. C’est donc bien un travail vraiment participatif dans les Pays, ce qui n’est pas toujours le cas dans les collectivités ; je tiens à le dire.
La démarche est complètement différente, mais elle n’en est pas moins intéressante. J’aimerais que la Région puisse faire un condensé de ce qui émerge des Pays ; or, on ne l’a jamais vu.
Le Comité consultatif de l’Agenda 21 va terminer son travail et j’espère que ce rapport deviendra plus lisible. La présentation, selon le cadre de référence national, est très logique. D’ailleurs, nous en avions parlé. Cependant, avoir voulu faire ressortir la transversalité en montrant que chaque action regroupait plusieurs objectifs n’a pas simplifié la grille de lecture et a, au contraire, entraîné une confusion supplémentaire. Je l’ai fait lire à des personnes qui n’y connaissent rien.
La partie la plus importante, vous l’avez signalée, est le tableau de bord du développement durable.
Merci de repréciser que c’est le travail qui va venir sur le choix des indicateurs. J’ai bien compris que, ce matin, il existait quelques nuances sur ce qu’était le développement durable ou non. Il faudra effectuer un vrai travail collaboratif.
Je vais prendre quelques exemples parce que je voudrais ne pas rester dans le flou. Des manques sont à noter, mais nous le savions. Un exemple est très frappant pour moi : parmi les indicateurs, on a celui qui mesure le nombre et le pourcentage de logements sociaux. Or, il en manque un essentiel : celui qui concerne le nombre de logements sociaux rénovés thermiquement. À mon avis, c’est un complément indispensable. Ce serait aussi un indicateur de l’action de la Région, sur lequel je sais que nous partageons complètement cet objectif.
Dans un domaine qui nous tient à cœur, pour prendre un autre exemple, j’ai noté un sujet sensible : celui de la démographie médicale. Sur les trois dernières années, on mesure une légère remontée de notre taux de médecins libéraux et d’infirmières. Malheureusement, je crains que ce taux soit freiné en arrivant dans ce que nous craignons tous et ce que nous savons, à savoir le nombre de praticiens qui partent à la retraite. Pour le Loir-et-Cher, quelques catastrophes se sont produites.
Je vais terminer sur une note d’optimisme : au sujet du vieillissement de la population, on constate que l’âge recule encore et que nous vivrons encore un peu plus longtemps.
Cocorico pour les femmes, pour une fois !
Je vous remercie.
(Applaudissements)


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